JmaX, la sensation urbaine antillaise

Auteur, compositeur et interprète d’origine antillaise, JmaX est le jeune prodige de la scène musicale martiniquaise. En promo pour son dernier titre “Doudou”, le chanteur se confie à ESIMBI Magazine.

JmaX. Photo : Zikom Agency.

JmaX. Photo : Zikom Agency.

Si JmaX a la musique dans le sang, il le doit en partie à son oncle, le bluesman martiniquais Kolo Barst. Cependant étant tout petit, JmaX ne songe pas encore à percer dans la musique. “J’aimais juste chanter sur des fêtes de quartier”, exprime le chanteur. Bercé par les sonorités variées que ses proches écoutent, son grand frère lui fait découvrir le Reggae et le Dancehall Jamaïcain et Francophone.

A 16 ans, JmaX se lance dans l’écriture de ses premiers textes. “C’est plus tard que je me suis rendu compte que je pouvais en faire mon métier”, confie-t-il. Poussé par la considération de ses premiers fans, il passe derrière le micro et enregistre alors ses premiers sons. C’est ainsi qu’en 2013 il se fait connaître avec le titre “Fanatique Girl” qui a atteint le million de vues sur YouTube. Un succès d’estime pour le chanteur qui n’était “même pas encore inscrit à la SACEM". “Ma carrière a pris un tournant à ce moment-là”, confesse-t-il. Peu à peu, il enchaîne les singles comme “Laisse-moi t’aimer” avec la chanteuse Stacy, “An pa tou sel”… qui lui permettent de conquérir un grand public et de remonter plusieurs fois sur scène.

Après les titres “Man a Gyalis”, “Love” ou encore “Maman”, une chanson dédiée à sa mère pour laquelle il a une grande admiration, JmaX revient aujourd’hui avec « Doudou ». Un zouk love langoureux dans lequel le chanteur fait une vraie déclaration à sa dulcinée. Une manière de capter l’auditeur selon JmaX.

Fan d’Admiral T, JmaX espère un jour collaborer avec des artistes comme Stone Boy, Naza ou encore Aya Nakamura. De quoi conquérir un public encore plus large…

Kemay : "J'assume vraiment ce que je vis et ce que je chante"

ESIMBI Magazine vous présente Kemay, un jeune artiste originaire de la Guadeloupe, issu d’une famille très portée sur la culture et la musique. Son arrivée au sein de la société De Nada Publishing fin 2019, marquait le début d’une page blanche artistique pour cet artiste qui compte désormais trois titres sous ce label : “J’suis piqué”, “Aya” et “Boum Bam Bam”.

Mais au-delà d’être un jeune artiste talentueux et charismatique, Kemay est aussi un séducteur et amoureux des femmes. Ses chansons en témoignent. D’ailleurs, qui est la femme idéale selon lui ? Il y répond dans cette interview.

La pochette du single de Kemay “Boum Bam Bam”. Photo : Chabine Prod.

La pochette du single de Kemay “Boum Bam Bam”. Photo : Chabine Prod.

Esimbi Magazine : Vous avez ensoleillé l’année 2020 avec le titre “Aya”. Qui est cette Aya ?

Kemay : Aya, c’est ma meuf imaginaire. Mais c’est aussi un prénom quelconque, comme ça pourrait être par exemple : Angela, Christina… Mais moi, je kiffe ce prénom Aya. Dans la chanson, je dis : “Tu me rends Aya”. En fait, je veux dire : “Tu me rends Ay “ (en créole). C’est un jeu de mots.

Vous avez sorti votre dernier titre “Boum Bam Bam” en janvier dernier. De quoi parle cette chanson ?

C’est un titre qui parle de la relation entre l’homme et la femme. C’est-à-dire une relation fluide où se comprend que ce soit dans le business, dans le sexe… Il n’y a pas vraiment de signification dans le terme “Boum Bam Bam”. C’est juste un cri du cœur que j’ai lâché comme ça.

Vous aimez beaucoup parler de la femme dans vos chansons. A quoi ressemble la femme de vos rêves ?

La femme de mes rêves n’a pas grand chose de particulier. C’est juste une femme avec laquelle je m’entends, avec qui je partage beaucoup de choses. C’est aussi quelqu’un avec qui je partage une vision commune de la vie. J’aime aussi que cette femme me plaise mentalement. Après, je n’ai pas forcément de critères spécifiques en termes de physique, d’origine ou autre.

Le titre “J’suis piqué” que vous avez sorti au début de l’année 2020 marquait le début d’une nouvelle direction artistique. En êtes-vous satisfait ?

Oui, parce qu’avant, j’étais plus dans l’autodérision. Mais maintenant, je me livre plus. J’assume vraiment ce que je vis et ce que je chante.

Y’a-t-il des nouvelles chansons qui arrivent ?

Je n’ai pas encore de nouveaux titres à vous annoncer quand ce sera le cas, je vous tiendrai au courant sur mes réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Instagram).

Le chanteur Kemay. Photo : Air studio Paris.

Le chanteur Kemay. Photo : Air studio Paris.

Ca me manque beaucoup de chanter devant le public.
— Kemay

Si la situation sanitaire le permet, espérez-vous faire des concerts en France cette année ?

Bien sûr ! Ca me manque beaucoup de chanter devant le public. Même sans concerts, je suis content quand-même de voir que ma musique passionne beaucoup de gens. Et ça, ça fait vraiment plaisir.

Un dernier mot pour les personnes qui vous soutiennent et aiment votre musique ?

Je remercie déjà toute mon équipe de Chabine Prod et aussi Jo Boy qui m’accompagne tous les jours. Mais je remercie surtout tous ceux qui me suivent, qui me donnent de la force et qui m’envoient des messages sur les réseaux sociaux. Je veux leur dire que, le meilleur est à venir. Restons connectés, on ne lâche rien. On est ensemble et on se donne rendez-vous très bientôt pour une nouvelle aventure !

Limo : "La femme idéale, c'est celle qui défend tous les défauts de son partenaire"

Il est l’étoile montante de la scène musicale afro-urbaine. Révélé par le titre “Before you wake-up” en 2019, Limo vient de sortir son premier EP intitulé “Genesis” chez Jaiye Music Group. Un premier bébé qui marque le début de son ascension musicale.

Dans ce tout premier projet de 14 titres sorti le 29 janvier 2021, Limo se met à nu et ouvre davantage son intimité au public avec des mots emplis de sincérité et de sensualité. “Genesis” est un EP dans lequel Limo signe des collaborations de prestige notamment aux côtés de Scridge, Wilson et Sensey. ESIMBI Magazine a rencontré le chanteur dans le 11e arrondissement de Paris.

La pochette de l’EP “Genesis” de Limo sorti le 29 janvier 2021. Photo : Jaiye Music Group.

La pochette de l’EP “Genesis” de Limo sorti le 29 janvier 2021. Photo : Jaiye Music Group.

Propos recueillis par Kevin Sonsa-Kini.

ESIMBI Magazine : Qu’évoque pour vous ce titre “Genesis” ?

Limo : Le mot “Genesis” vient du mot genèse qui veut dire la source, la base, la naissance, le début. Ce projet, c’est mon tout premier. C’est pour ça que je l’ai appelé “Genesis”.

Cet EP a-t-il un peu l’allure d’un premier album pour vous ?

Oui, on peut dire ça. Certains disent que c’est un album dans le sens où il y a 14 titres. C’est vrai que ça fait beaucoup pour un EP.

La femme est au centre de l’EP. Qu’est-ce qu’elle incarne à vos yeux ?

Pour moi la femme, c’est le pilier dans une relation. Elle est là pour adoucir et apaiser. Elle incarne une grande part de tout ce que je fais. C’est pour ça que j’ai vraiment voulu parler de la femme dans ce projet.

Comment vous définiriez la femme idéale ?

La femme idéale, c’est celle qui est loyale, fidèle et qui soutient son partenaire parce que c’est très important. La femme idéale, c’est aussi celle qui comprend et soutient tous les défauts de son partenaire.

A travers cet EP, aviez-vous envie de dévoiler vos chagrins d’amour ?

Bien sûr ! Dans ce projet, il y a des sons dans lesquels je parle de moi, mais pas 100%. Je parle quand-même un peu de ce que j’ai vécu et aussi de ce que mes proches ont vécu, c’est-à-dire mes amis, ma famille, les gens qui m’entourent.

Dans “Genesis”, il y a également des collaborations avec Scridge dans “Meuf carrée”, avec Wilson dans “On y go”, et avec Sensey dans “Rien à prouver”. Comment les avez-vous approchés pour ce projet ?

Je connaissais Sensey personnellement. Je l’avais rencontré lors d’un concert à Laval (Mayenne). Nos musiques se ressemblaient un peu. C’est ce qui a crée un contact et c’est tout naturellement que la collaboration s’est faite. C’est lui qui m’a présenté Scridge et Wilson. C’est pratiquement le même délire et je me suis dit que j’allais les inviter sur mon projet. Ils ont accepté et c’est ainsi qu’on a travaillé ensemble.

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Quels sont les retours que vous avez reçus sur l’EP ?

Grâce à Dieu, je n’ai que des bons retours. Les gens aiment beaucoup mes chansons et ça fait plaisir. Ça me donne de la force et ça m’encourage pour le prochain projet.

LIMO. Photo : Jaiye Music Group.

LIMO. Photo : Jaiye Music Group.

Les gens aiment beaucoup mes chansons et ça fait plaisir.
— Limo

D’autres clips arrivent ?

Bien sûr ! Le projet comporte 14 titres et on en a clippé qu’un seul. Il y a d’autres chansons qu’on va clipper pour faire parler du projet qu’on continue à défendre.

Un mot pour les personnes qui vous soutiennent et aiment votre musique ?

Attendez-vous à la suite parce que ça va être très très lourd ! On va monter la barre encore plus haut. On ne va pas s’arrêter là, on va continuer de travailler !

WeRe-VaNa : "Je vais essayer de plaire à un plus large public" (Interview)

WeRe-VaNa, de son vrai nom Evariste-Pierre Geoffroy est un artiste incontournable de la scène musicale antillaise et aux 22 millions d’abonnés sur YouTube.

Après des titres comme “Komprann sé Jé”, “Voleur de coeur” ou encore “Misié Cancer”, le chanteur a sorti son dernier single “Casanova”. Ce titre est le fruit de la collaboration avec les labels Play Two et Just Winner que WeRe-VaNa a rejoint en 2020. Le chanteur espère désormais un public plus large et porter sa musique à l’international.

were-vana. photo : ZIKOM AGENCY.

were-vana. photo : ZIKOM AGENCY.

Propos recueillis par Kevin Sonsa-Kini.

ESIMBI Magazine : Vous avez intégré les labels Play Two et Just Winner en septembre 2020. Comment avez-vous été approché ?

WeRe-VaNa : Ça s’est fait par étape. Ils sont passés dans nos studios. Ils ont entendu ce qu’on faisait et ils nous ont dit qu’ils aimaient bien. On dit qu’on allait essayer de frapper aux portes et voir ce que ça allait donner. Et puis ça a fonctionné.

C’est le début d’un nouveau chemin artistique

Peut-être pas un nouveau chemin artistique mais en tous cas c’est sûrement une nouvelle aventure. Après, je vais quand-même rester moi-même. Je vais essayer de plaire à un plus large public. Je veux trouver une nouvelle alchimie et faire en sorte que cette aventure soit la plus belle possible.

C’est auprès de ces deux labels que vous avez sorti votre dernier single “Casanova” qui est un succès (près de 4 millions de vues sur YouTube). Que vouliez-vous raconter à travers cette chanson ?

En réalité, c’est le côté « Casanova » qu’on met en avant. On fréquente des filles. On en a vu et on en voit. Parmi celles-ci, il y en a une qu’on a envie de garder et qu’on n’a pas envie de perdre. De toute façon, on a tous un petit côté « Casanova » en nous.

Vous vous considérez comme un chanteur romantique ?

Oui, j’aime bien parler d’amour. Après je peux parler de tout. Mais c’est vrai que je parle beaucoup d’amour dans mes chansons parce que c’est quelque chose qui me touche et je trouve qu’on en a besoin dans cette vie.

Je parle beaucoup d’amour dans mes chansons parce que c’est quelque chose qui me trouve et je trouve qu’on en a besoin dans cette vie.
— WeRe-VaNa
WERE-VANA. PHOTO : ZIKOM AGENCY

WERE-VANA. PHOTO : ZIKOM AGENCY

Vous vous attendiez à un tel succès pour cette chanson notamment sur TikTok et Spotify

Ah non ! Après c’est vrai que, lorsqu’on fait un morceau, on a toujours envie que cela fonctionne. On met tout en œuvre, mon équipe et moi pour que le morceau connaisse le plus grand succès possible. Et avec « Casanova », on est agréablement surpris. On espère que ça va continuer et que les choses iront de mieux en mieux.

Ce single fera partie de l’album que vous préparez actuellement. A quoi peut-on s’attendre ?

Ca va être la fumée ! En réalité, on travaille énormément pour faire en sorte que l’album soit le meilleur possible, le meilleur que j’ai fait.

Est-ce qu’il y a des artistes que vous avez invité pour participer à cet album ?

Oui. Mais je ne dirai rien parce que je garde la surprise pour la sortie de l’album. Mais on a déjà des collaborations et d’autres qui arrivent.