PFW : ORANGE CULTURE
/COLLECTION 2025
Le #MetGala2024, la soirée annuelle en l’honneur de la #mode et de l’élégance, a eu lieu ce lundi 6 mai au Metropolitan Museum à New York. Le thème pour les invités c’était "Jardin du temps".
L’actrice Zendaya et le chanteur Bad Bunny co-présidaient notamment la soirée avec une performance par Ariana Grande. C’est tout le fleuron des mondes de la musique, du cinéma, et même du sport qui s’étaient donné rendez-vous, parés de leur plus belle tenue.
Auteur, compositeur et interprète d’origine antillaise, JmaX est le jeune prodige de la scène musicale martiniquaise. En promo pour son dernier titre “Doudou”, le chanteur se confie à ESIMBI Magazine.
Si JmaX a la musique dans le sang, il le doit en partie à son oncle, le bluesman martiniquais Kolo Barst. Cependant étant tout petit, JmaX ne songe pas encore à percer dans la musique. “J’aimais juste chanter sur des fêtes de quartier”, exprime le chanteur. Bercé par les sonorités variées que ses proches écoutent, son grand frère lui fait découvrir le Reggae et le Dancehall Jamaïcain et Francophone.
A 16 ans, JmaX se lance dans l’écriture de ses premiers textes. “C’est plus tard que je me suis rendu compte que je pouvais en faire mon métier”, confie-t-il. Poussé par la considération de ses premiers fans, il passe derrière le micro et enregistre alors ses premiers sons. C’est ainsi qu’en 2013 il se fait connaître avec le titre “Fanatique Girl” qui a atteint le million de vues sur YouTube. Un succès d’estime pour le chanteur qui n’était “même pas encore inscrit à la SACEM". “Ma carrière a pris un tournant à ce moment-là”, confesse-t-il. Peu à peu, il enchaîne les singles comme “Laisse-moi t’aimer” avec la chanteuse Stacy, “An pa tou sel”… qui lui permettent de conquérir un grand public et de remonter plusieurs fois sur scène.
Après les titres “Man a Gyalis”, “Love” ou encore “Maman”, une chanson dédiée à sa mère pour laquelle il a une grande admiration, JmaX revient aujourd’hui avec « Doudou ». Un zouk love langoureux dans lequel le chanteur fait une vraie déclaration à sa dulcinée. Une manière de capter l’auditeur selon JmaX.
Fan d’Admiral T, JmaX espère un jour collaborer avec des artistes comme Stone Boy, Naza ou encore Aya Nakamura. De quoi conquérir un public encore plus large…
Eddie Murphy et son complice Arsenio Hall se retrouvent dans le royaume de Zamunda trente ans après avec autour d’eux, des quelques petits nouveaux.
Petit retour en arrière. Nous sommes en 1988. Le jeune Akeem Joffer, prince de Zamunda (Eddie Murphy) tout juste âgé de 21 ans, décide de s’envoler à New-York. Accompagné de son ami Semmi (Arsenio Hall), il part à la conquête de sa future femme. Alors qu’il est amené à se marier dans le Royaume de Zamunda, il renonce à épouser la jeune Imani Izzi (Vanessa Bell Calloway) que ses parents lui ont choisie.
Une fois arrivé dans le quartier du Queens à New-York avec Semmi, Akeem est employé en tant que gardien au McDowell, une sorte de McDonald. Il fait la connaissance d’une jeune femme, Lisa (Shari Headley), la fille de Cleo McDowell (John Amos). C’est finalement elle qu’il épousera.
Nous voici trente ans après. Akeem est toujours marié à Lisa devenue la reine Joffer. Le couple Joffer a trois filles : Meeka (Kiki Layne), Omma (Bella Murphy) et Tinasha (Akiley Love). Akeem est désormais le roi de Zamunda. Il prend la succession de son père Jaffe Joffer (James Earl Jones) qui décédé au début du film. Un jour, Akeem découvre avec stupéfaction qu’il a un fils, Lavelle (Jermaine Fowler). Ce dernier est issu d’une relation qu’Akeem aurait entretenu avec une jeune Mary Junson (Leslie Jones) lors de sa dernière venue à New-York. Contrairement à dans le premier volet, Akeem, toujours accompagné de Semmi se rend à New-York dans le Queens pour retrouver son fils qu’il amènera à Zamunda. Finalement, comme son père trente ans auparavant, le jeune Lavelle épouse la femme qu’il aime, Mirembe (Nomzamo Mbatha) au Royaume de Zamunda.
Une suite avec une pléiade de nouveaux personnages et de guests
Dans le second volet, on remarque que la complicité entre Eddie Murphy et Arsenio Hall est la même que dans le premier volet. Nous les retrouverons d’ailleurs à travers plusieurs personnages : Randy Watson (le chanteur soul), Clarence et Saul pour incarnés par Eddie Murphy, le révérend Brown, Morris et Baba incarnés par Arsenio Hall. L’interprète de Lisa, Shari Headley, certes un peu discrète que dans le premier volet, incarne une épouse dévouée aux côtés d’Eddie Murphy.
Hormis la présence des désormais acteurs phares de la trilogie Un prince à New-York, on peut saluer la présence de quelques nouveaux venus dont Leslie Jones, Wesley Snipes dans le rôle du général Izzi ou encore Teyana Taylor qui incarne Bopoto Izzi. On peut aussi saluer la présence des guests, notamment l’acteur Morgan Freeman et le basketteur congolais, Dikembe Mutombo dans leurs propres rôles.
Un conseil pour celles et ceux qui n’auraient pas connu le premier volet d’Un prince à New-York : regardez-le et vous comprendrez mieux la suite au second volet !
ESIMBI Magazine vous présente Kemay, un jeune artiste originaire de la Guadeloupe, issu d’une famille très portée sur la culture et la musique. Son arrivée au sein de la société De Nada Publishing fin 2019, marquait le début d’une page blanche artistique pour cet artiste qui compte désormais trois titres sous ce label : “J’suis piqué”, “Aya” et “Boum Bam Bam”.
Mais au-delà d’être un jeune artiste talentueux et charismatique, Kemay est aussi un séducteur et amoureux des femmes. Ses chansons en témoignent. D’ailleurs, qui est la femme idéale selon lui ? Il y répond dans cette interview.
Esimbi Magazine : Vous avez ensoleillé l’année 2020 avec le titre “Aya”. Qui est cette Aya ?
Kemay : Aya, c’est ma meuf imaginaire. Mais c’est aussi un prénom quelconque, comme ça pourrait être par exemple : Angela, Christina… Mais moi, je kiffe ce prénom Aya. Dans la chanson, je dis : “Tu me rends Aya”. En fait, je veux dire : “Tu me rends Ay “ (en créole). C’est un jeu de mots.
Vous avez sorti votre dernier titre “Boum Bam Bam” en janvier dernier. De quoi parle cette chanson ?
C’est un titre qui parle de la relation entre l’homme et la femme. C’est-à-dire une relation fluide où se comprend que ce soit dans le business, dans le sexe… Il n’y a pas vraiment de signification dans le terme “Boum Bam Bam”. C’est juste un cri du cœur que j’ai lâché comme ça.
Vous aimez beaucoup parler de la femme dans vos chansons. A quoi ressemble la femme de vos rêves ?
La femme de mes rêves n’a pas grand chose de particulier. C’est juste une femme avec laquelle je m’entends, avec qui je partage beaucoup de choses. C’est aussi quelqu’un avec qui je partage une vision commune de la vie. J’aime aussi que cette femme me plaise mentalement. Après, je n’ai pas forcément de critères spécifiques en termes de physique, d’origine ou autre.
Le titre “J’suis piqué” que vous avez sorti au début de l’année 2020 marquait le début d’une nouvelle direction artistique. En êtes-vous satisfait ?
Oui, parce qu’avant, j’étais plus dans l’autodérision. Mais maintenant, je me livre plus. J’assume vraiment ce que je vis et ce que je chante.
Si la situation sanitaire le permet, espérez-vous faire des concerts en France cette année ?
Bien sûr ! Ca me manque beaucoup de chanter devant le public. Même sans concerts, je suis content quand-même de voir que ma musique passionne beaucoup de gens. Et ça, ça fait vraiment plaisir.
Un dernier mot pour les personnes qui vous soutiennent et aiment votre musique ?
Je remercie déjà toute mon équipe de Chabine Prod et aussi Jo Boy qui m’accompagne tous les jours. Mais je remercie surtout tous ceux qui me suivent, qui me donnent de la force et qui m’envoient des messages sur les réseaux sociaux. Je veux leur dire que, le meilleur est à venir. Restons connectés, on ne lâche rien. On est ensemble et on se donne rendez-vous très bientôt pour une nouvelle aventure !
Le “soit belle et tais-toi !", trop peu pour ces femmes-là. Car bien que la marche soit encore longue. S’il y a bien une industrie dans laquelle la femme noire a su tirer son épingle du jeu, c’est bien celle de la mode. Belles et engagées, elles ont, par leur aplomb et leur singularité, permis de faire bouger une industrie, parfois un peu trop figée. Si vous ne les connaissez pas, la rédaction d’Esimbi est ravie de vous présenter, Rebecca Ayoko, Alek Wek et Maria Borges. Ces tops africaines, reines de la mode.
Longtemps boudées par les plus grands éditorialistes de la mode et les grands couturiers internationaux. Les mannequins africaines sont aujourd’hui plus appréciées. Même si le racisme ambiant reste toujours présent en coulisses. Les plus fachos de l’industrie, ont malgré tout, été obligés de se débarrasser de leur rengaine sur la non légitimité des mannequins afros en couvertures de magazines, ou en première ligne, lors de défilés prestigieux.
Une percée qui n’aurait pas été possible sans certains visages iconiques, aux parcours aussi admirables que bouleversants.
Première top africaine à faire ses pas en Haute-Couture, Rebecca Ayoko est un top au parcours hors-normes. Battue et violée dans son enfance, Rebecca Ayoko devient mère à l’âge de treize ans. Traitée comme une esclave par sa propre tante, le destin de cette femme qui marquera l’histoire, change, quand elle devient Miss Côte d’Ivoire, au début des années 80. Arrivée dans une France encore profondément attachée à ses préjugés, la jeune mannequin fera, LA, rencontre providentielle de sa vie. Yves-Saint-Laurent, se prend de passion pour la jeune femme. Entre ses mains prodigieuses, elle devient mannequin international.
Grâce à son travail, Rebecca Ayoko ouvrira la porte à d’autres top-modèles intemporelles, à l’instar de “la princesses peule”, Katoucha.
Cette affirmation de la beauté noire à l’échelle internationale favorisera l’essor d’une nouvelle génération de mannequin. La génération Naomi.
Les catwalks s’arrachent “la panthère noire”, Naomi Campbell et la sulfureuse Tyra Banks. Mais pas que... Des mannequins issues du continent, comme l’inéluctable Alek Wek, ne sont pas en reste.
Originaire du Soudan, Alek Wek fait partie de ses mannequins ayant démonté les dictats de la mode, grâce à une force et une audace admirable. C'est à l'âge de 21 ans qu’elle crée son statut d’icône. Il faut dire que retirer sa perruque lors de la Fashion Week de New-York, très peu aurait eu le courage de le faire. Alek l’a fait, lors du défilé de Betsey Johnson, en 1998.
Dans une interview, elle déclare : "Enlever cette perruque n'était pas juste pour moi l'occasion de faire une scène. Je l'ai fait à un moment où je commençais tout juste à travailler dans la mode. Et la seule chose que j’ai dite à mes agents, est que s'ils voulaient me représenter, je ne serais pas un simple gadget à utiliser pour seulement quelques saisons. Ils prendraient tout ce que je suis ou rien."
Cette revendication, force les marques à emprunter une autre direction dans le choix de ses mannequins noires. Une direction centrée sur l’acceptation et la mise en valeur de ce mannequins, au naturel.
De plus en plus de modèles arborent fièrement leur coupe afro ou leur bold, et ce jusque dans les plus hautes sphères du milieu.
Porte-parole d’une immense communauté, ces mannequins usent de leur influence pour sensibiliser concrètement, sur des sujets, autrefois, abordés timidement.
Première africaine à faire la couverture du magazine Elle US. Première africaine à porter une coupe afro lors du célèbre Victoria’s Secret show. Maria Borges, est la digne représentation de ces nouvelles supermodels.
Ces queens africaines des podiums, par leur présence et leur engagement, sont l’élan d’espoir de la next generation, issue du continent.
Il est l’étoile montante de la scène musicale afro-urbaine. Révélé par le titre “Before you wake-up” en 2019, Limo vient de sortir son premier EP intitulé “Genesis” chez Jaiye Music Group. Un premier bébé qui marque le début de son ascension musicale.
Dans ce tout premier projet de 14 titres sorti le 29 janvier 2021, Limo se met à nu et ouvre davantage son intimité au public avec des mots emplis de sincérité et de sensualité. “Genesis” est un EP dans lequel Limo signe des collaborations de prestige notamment aux côtés de Scridge, Wilson et Sensey. ESIMBI Magazine a rencontré le chanteur dans le 11e arrondissement de Paris.
Propos recueillis par Kevin Sonsa-Kini.
ESIMBI Magazine : Qu’évoque pour vous ce titre “Genesis” ?
Limo : Le mot “Genesis” vient du mot genèse qui veut dire la source, la base, la naissance, le début. Ce projet, c’est mon tout premier. C’est pour ça que je l’ai appelé “Genesis”.
Cet EP a-t-il un peu l’allure d’un premier album pour vous ?
Oui, on peut dire ça. Certains disent que c’est un album dans le sens où il y a 14 titres. C’est vrai que ça fait beaucoup pour un EP.
La femme est au centre de l’EP. Qu’est-ce qu’elle incarne à vos yeux ?
Pour moi la femme, c’est le pilier dans une relation. Elle est là pour adoucir et apaiser. Elle incarne une grande part de tout ce que je fais. C’est pour ça que j’ai vraiment voulu parler de la femme dans ce projet.
Comment vous définiriez la femme idéale ?
La femme idéale, c’est celle qui est loyale, fidèle et qui soutient son partenaire parce que c’est très important. La femme idéale, c’est aussi celle qui comprend et soutient tous les défauts de son partenaire.
A travers cet EP, aviez-vous envie de dévoiler vos chagrins d’amour ?
Bien sûr ! Dans ce projet, il y a des sons dans lesquels je parle de moi, mais pas 100%. Je parle quand-même un peu de ce que j’ai vécu et aussi de ce que mes proches ont vécu, c’est-à-dire mes amis, ma famille, les gens qui m’entourent.
Dans “Genesis”, il y a également des collaborations avec Scridge dans “Meuf carrée”, avec Wilson dans “On y go”, et avec Sensey dans “Rien à prouver”. Comment les avez-vous approchés pour ce projet ?
Je connaissais Sensey personnellement. Je l’avais rencontré lors d’un concert à Laval (Mayenne). Nos musiques se ressemblaient un peu. C’est ce qui a crée un contact et c’est tout naturellement que la collaboration s’est faite. C’est lui qui m’a présenté Scridge et Wilson. C’est pratiquement le même délire et je me suis dit que j’allais les inviter sur mon projet. Ils ont accepté et c’est ainsi qu’on a travaillé ensemble.
Quels sont les retours que vous avez reçus sur l’EP ?
Grâce à Dieu, je n’ai que des bons retours. Les gens aiment beaucoup mes chansons et ça fait plaisir. Ça me donne de la force et ça m’encourage pour le prochain projet.
D’autres clips arrivent ?
Bien sûr ! Le projet comporte 14 titres et on en a clippé qu’un seul. Il y a d’autres chansons qu’on va clipper pour faire parler du projet qu’on continue à défendre.
Un mot pour les personnes qui vous soutiennent et aiment votre musique ?
Attendez-vous à la suite parce que ça va être très très lourd ! On va monter la barre encore plus haut. On ne va pas s’arrêter là, on va continuer de travailler !
Quand on est une femme, on l'est jusqu'au bout des ongles. Entre les agressions extérieures et un rythme de vie à dix milles à l'heure. Ce n'est pas évident, de prendre le temps de s'occuper de nos ongles. Mais, parce que l'on se doit de prendre soin de nous, jusqu'au bout des doigts. Voici quelques astuces, qui vous permettront de soigner et guérir vos ongles naturels, comme il se doit.
Le vernis n'étant pas toujours notre meilleur ami. Nos ongles sont souvent martyrisés, à cause d'un excès de manipulation quotidienne. Pour donner une chance à nos ongles abîmés de revivre. Voici un top 3, des cures détox à suivre, sans tarder.
Hey oui. Il n'y a pas de secret. Pour avoir de beaux ongles, il faut manger équilibré. Comme pour les cheveux, nos ongles, constitués de cellules de kératine, ont besoin d'être nourris. Apprenez à analyser l'état de vos ongles, afin d'adapter votre équilibrage alimentaire, en fonction. Si vous avez par exemple, les ongles cassants. Cela vient peut-être d'une carence en produits laitiers. Ajoutez à vos menus, des produits riches en calcium, pour booster la vitalité de vos ongles.
La beauté des mains est un art. Pour chouchouter ses ongles, on évitera d'utiliser des techniques, qui, du point de vue de l'ongle, peuvent être considérées comme barbares. Utiliser une lime en verre, est un excellent moyen de prendre soin de ses ongles en douceur. Sans parler de l'avantage full écologique qu'apporte cette technologie.
Les propriétés de l'huile d'olive sont de notoriété publique. A la fois, hydratant et fortifiant. Si, l'huile d'olive est un remède incontournable, pour des cheveux en bonne santé. Ses bienfaits sur les ongles sont similaires. Faites des cures, une à trois fois par mois, pour des ongles naturels forts et sains.
Pas facile de retrouver de beaux ongles, quand on a eu la fâcheuse tendance de les étouffer sous des couches de vernis. Si vous êtes fan du vernis, remplacez votre vernis habituel, par un vernis durcisseur. Dans notre quête des mains parfaites, cette solution n’est adaptée que si elle est partiellement utilisée. On alterne donc entre vernis durcisseur et ongles 100% naturels.
Adieu, stries, dédoublures, ongles secs et cassants. Ultime étape détox pour des ongles de rêves. La manucure japonaise. Si vous êtes fan du Do It Yourself (DIY), pas besoin d’aller au Japon pour apprendre les techniques de ce type de manucure, 100% naturelle. Trois étapes à suivre et c’est joué. La première étant la remise en forme de l’ongle. Comme conseillé plus haut, utilisez une lime à ongles pour redessiner le contour de vos ongles. Ensuite, on soigne les effets néfastes de nos précédentes manucures, avec l’application d’une pâte spéciale, à base de cire d’abeille. Enfin, l’ultime étape consiste à frotter vos ongles avec de la cire d’argile et un peu de liquide alcoolisé. Cette combinaison lissera votre ongle et favorisera l’élimination des cuticules.
Accessible facilement sur internet. La manucure japonaise revitalisera la kératine de vos ongles, en leur donnant éclat et brillance. Elle est THE manucure à faire pour des ongles naturels et en bonne santé.
Testez. Vous nous remercierez plus tard.
Les nouvelles technologies n’ont pas apporté que du bon. Les dérives liées à l’utilisation des applications comme Instagram, Snapchat, Facebook, ou même Snapchat ne sont plus à prouver. Si vous faites partie de la catégorie des addicts aux réseaux sociaux, alors, cet article est fait pour vous. La rédaction d’Esimbi s’est intéressée à un phénomène qui a pris de l’ampleur et dont on ne mesure pourtant, pas totalement les effets. Car, que l’on en est conscience ou pas, derrière nos comptes Instagram, Télégram, Snapchat ou Facebook se cachent bien le nouveau visage de la drogue.
Nous avons tous déjà lancé ce regard inquisiteur au moins une fois. Mais si, vous savez bien. Ce regard qui scrute votre conjoint/conjointe ou même votre enfant, parce qu’au lieu d’avoir les yeux fixés sur vous quand vous lui parlez, il/elle ne peut décoller son regard de son maudit IPhone 12. Si vous aviez pour habitude de vous contenter d’un léger sermon, après avoir lu cet article, vous ne pourrez plus vous détacher, de cette envie irrépressible, de lui arracher son précieux jouer des mains. Surtout vous, mes chers parents.
En effet, les dernières études comportementales sur l’effet des réseaux sociaux sur nous autres, êtres ultra connectés, ne donnent pas cher de notre peau.
Depuis des années, certains scientifiques pointent du doigt les excès engendrés par les réseaux sociaux. Une addiction équivalente à celle de la cocaïne qui présente un réel danger. Le Dr Dar Meshi, chercheur à l’université du Michigan, explique qu’il y a : “un parallèle possible entre les utilisateurs excessifs de médias sociaux et les toxicomanes.” Il poursuit : “Nous avons testé sa corrélation avec l’utilisation problématique des médias sociaux. Et, il y a aussi une part sombre quand les gens ne peuvent plus s’en passer. La prise de décision est souvent compromise chez les personnes atteintes de troubles liés à l’utilisation de drogues. Elles échouent parfois à tirer les leçons de leurs erreurs. Et continuent sur la voie des résultats négatifs. Personne n’avait auparavant examiné ce comportement chez les utilisateurs excessifs de réseaux sociaux, mais il y a bel et bien une similitude comportementale.”
Si cette étude prouve que les médias sociaux affectent nos compétences professionnelles de la même manière que pour un accro à l’héroïne. Il y a une facette encore plus sombre, exploitée par les trafiquants eux-mêmes.
Wall Street Market, Valhalla, Darkmarket, Disruptor. Ces noms ne vous disent rien. Ils sont pourtant les exemples de ce que représente la lutte contre la drogue via internet. Car derrière nos jolies photos Instagram et Facebook, se tissent tout un système de trafic de drogue, minutieusement monté par les nouveaux narcotrafiquants, 2.0, en accord avec leur temps.
Le marché de la drogue s’est trouvé un nouvel espace d’implantation virtuel, et la crise du Covid-19, a donné un nouvel essor à ce marché.
“Les restrictions imposées à la circulation des citoyens, et notamment les confinements dans de nombreux pays, ont modifié la manière dont certaines activités liées à la drogue ont lieu. (…) Cela comprend l’utilisation des livraisons à domicile ; moins de recours aux espèces comme mode de paiement ; moins de transactions en face à face ; et davantage de trafics de drogue individuels en ligne — sur le Darknet, sur les réseaux sociaux ou à l’aide d’applications de communication chiffrée.”, selon le rapport d’Europol en mai dernier.
Les Insta directs et les messages privés sur Facebook et Snapchat sont les nouveaux canaux de communication des trafiquants. Et malheureusement, difficile pour la police d’œuvrer comme sur le terrain pour endiguer ce phénomène.
Une réalité au conséquence désastreuse...
Le 7 février dernier, un jeune lycéen de 16 ans, a succombé à une overdose, après s’être procuré ses médicaments sur Snapchat.
En pleine pandémie, et avec un processus d’achat et de vente, aussi simplifié, les réseaux sociaux deviennent une passerelle vers l’illégalité, à surveiller de très très près par les autorités.
WeRe-VaNa, de son vrai nom Evariste-Pierre Geoffroy est un artiste incontournable de la scène musicale antillaise et aux 22 millions d’abonnés sur YouTube.
Après des titres comme “Komprann sé Jé”, “Voleur de coeur” ou encore “Misié Cancer”, le chanteur a sorti son dernier single “Casanova”. Ce titre est le fruit de la collaboration avec les labels Play Two et Just Winner que WeRe-VaNa a rejoint en 2020. Le chanteur espère désormais un public plus large et porter sa musique à l’international.
Propos recueillis par Kevin Sonsa-Kini.
ESIMBI Magazine : Vous avez intégré les labels Play Two et Just Winner en septembre 2020. Comment avez-vous été approché ?
WeRe-VaNa : Ça s’est fait par étape. Ils sont passés dans nos studios. Ils ont entendu ce qu’on faisait et ils nous ont dit qu’ils aimaient bien. On dit qu’on allait essayer de frapper aux portes et voir ce que ça allait donner. Et puis ça a fonctionné.
C’est le début d’un nouveau chemin artistique
Peut-être pas un nouveau chemin artistique mais en tous cas c’est sûrement une nouvelle aventure. Après, je vais quand-même rester moi-même. Je vais essayer de plaire à un plus large public. Je veux trouver une nouvelle alchimie et faire en sorte que cette aventure soit la plus belle possible.
C’est auprès de ces deux labels que vous avez sorti votre dernier single “Casanova” qui est un succès (près de 4 millions de vues sur YouTube). Que vouliez-vous raconter à travers cette chanson ?
En réalité, c’est le côté « Casanova » qu’on met en avant. On fréquente des filles. On en a vu et on en voit. Parmi celles-ci, il y en a une qu’on a envie de garder et qu’on n’a pas envie de perdre. De toute façon, on a tous un petit côté « Casanova » en nous.
Vous vous considérez comme un chanteur romantique ?
Oui, j’aime bien parler d’amour. Après je peux parler de tout. Mais c’est vrai que je parle beaucoup d’amour dans mes chansons parce que c’est quelque chose qui me touche et je trouve qu’on en a besoin dans cette vie.
Vous vous attendiez à un tel succès pour cette chanson notamment sur TikTok et Spotify
Ah non ! Après c’est vrai que, lorsqu’on fait un morceau, on a toujours envie que cela fonctionne. On met tout en œuvre, mon équipe et moi pour que le morceau connaisse le plus grand succès possible. Et avec « Casanova », on est agréablement surpris. On espère que ça va continuer et que les choses iront de mieux en mieux.
Ce single fera partie de l’album que vous préparez actuellement. A quoi peut-on s’attendre ?
Ca va être la fumée ! En réalité, on travaille énormément pour faire en sorte que l’album soit le meilleur possible, le meilleur que j’ai fait.
Est-ce qu’il y a des artistes que vous avez invité pour participer à cet album ?
Oui. Mais je ne dirai rien parce que je garde la surprise pour la sortie de l’album. Mais on a déjà des collaborations et d’autres qui arrivent.
Avec son incontournable fête des amoureux, le mois de Février est un mois qui est traditionnellement consacré à la célébration de l'amour. Certains commerces ont démarré leur campagne et on ne compte plus le nombre de pubs pour de la lingerie fine sur notre instafeed. Si Février se caractérise par la fête de la Saint-Valentin. Il y a, à travers le monde, des milliers de femmes qui sont loin de pouvoir profiter de ce parfum euphorique mondial. Pour elles, l’amour au quotidien se manifeste surtout par le nombre de bleus qui marquent leur corps. Alors, si beaucoup ont décidé de se concentrer sur la face lisse de l’amour. A la rédaction d’Esimbi Magazine, on s’est dit que pour une fois, on allait évoquer sa face sombre, en traitant du féminicide. Car si les derniers chiffres donnent espoir, la bataille est loin d’être terminée, bien au contraire.
Si depuis deux ans, le termes “Féminicide” a trouvé sa place dans le débat public, les autorités elles, peinent à trouver des solutions concrètes pour éradiquer cette plaie commune à toutes nos sociétés. En début de semaine, le garde des sceaux de la République Française, Eric Duppont-Morreti, tenait à souligner la baisse du nombre de cas de féminicides recensés en 2020, passés à 90 contre 146 en 2019. Ces résultats “encore trop modestes” mais “porteur d’espoir” pour reprendre les mots du ministre, ne permettent pourtant pas d’évaluer l’impact des mesures prises par le gouvernement.
Il suffit en effet d’un simple coup d’œil à la presse quotidienne, pour se rendre compte de l’ampleur de ce fléau. A la veille de la rédaction de cet article, un nouveau féminicide a été recensé en France. Tandis qu’un autre, a frappé, de par sa brutalité, la société algérienne, il y a 19 heures.
Le vrai visage des violences domestiques, il se manifeste principalement par les chiffres. Il y a encore deux ans, l’Asie était considérée comme comptant le plus grand nombre de femmes tuées par leurs conjoints, avec près de 20 000 victimes. Le continent africain déplorait lui près de 19 000 victimes tandis que l’Europe, elle, recensait environ 8000 femmes décédées des suites des coups infligés par leurs maris.
Des chiffres qui font d’autant plus froid dans le dos, quand on sait qu’au Canada, des études avaient révélés que tous les jours six jours, une femme était tuée par son compagnon. Des victimes qui n’en finissent plus de fournir en détails sordides, les documentaires de faits divers.
En 2019, l’enquête menée par les rédacteurs du Monde durant un an, ont montré qu’en France, les féminicides conjugaux représentaient 15% de la totalité des crimes recensés dans l’année.
En somme, la moitié des femmes sont mortes, tuées par leur compagnon. Au-delà d’un concept inscrit dans le débat public et politique, la réalité des faits, montre que de la nécessité du débat, découle, le devoir d’action.
Si le ministre de la justice se satisfait de la lueur d’espoir donnée par les chiffres de l’année 2020. Cette baisse ne saurait être un bilan satisfaisant. Caroline De Haas, fondatrice de #NOUSTOUTES, a d’ailleurs réagi aux propos du ministre en rappelant : “qu’avec encore près de 100 mortes, on ne peut pas se satisfaire.”
Baisse du féminicide, oui, mais pas des violences conjugales. En plus de l’instabilité économique et sociale engendrée par la crise sanitaire, le coronavirus aura permis de mettre en lumière, la hausse des signalements de violences dans les cercles conjugaux et intrafamiliaux durant les périodes de confinement.
Durant le premier confinement, la hausse des signalements avait augmenté de 30%. La barre a atteint les 60% avec le deuxième confinement. Et la France n’est pas la seule dans ce cas. En Espagne ou au Brésil, même constat.
Pour pallier ce problème et aider les femmes démunies face à leurs maris, le gouvernement brésilien a d’ailleurs opté pour une solution 100% digitale. Plusieurs applications permettant à des avocats ou des psychologues d’orienter plus efficacement les victimes. La mise en place d’un système permettant de porter plainte directement sur WhatsApp ou Télégram a notamment explosé en termes d’utilisation.
Bien entendu, la France n’est pas en reste avec son projet Grenelle, calqué sur le modèle Canadien, et mis en place depuis 2019. Toutefois, la lutte contre le féminicide, demande à ce que l’on redouble de vigilance pour éviter à certaines femmes de rejoindre la longue liste des victimes à ne pas oublier.
En prenant conscience du message, que certains artistes comme Tayc, font passer à travers leurs titres, qui sait ? On pourra peut-être réussir à faire bouger les lignes.
Selon l’Organisation International du Travail, l’Afrique compte 764 millions de personnes en âge de travailler, soit 59% de la population. En 2019, 63% de cette population était active. Néanmoins, le continent fait face à une hausse des emplois précaires et vulnérables. D’après les spécialistes, et ce malgré de fortes réticences, l’intelligence artificielle pourrait être un moyen de faire face à l’augmentation du chômage et à la précarité des emplois.
Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ?
Il s’agit d’un ensemble de techniques utilisées pour créer un algorithme ou une machine capable de simuler l’intelligence humaine.
Elle s’articule autour de trois domaines : l’apprentissage, la perception et la cognition.
Au travers de l’apprentissage, la machine a la capacité d’apprendre au fil du temps grâce à l’expérience qu’elle accumule. Grâce à la perception, les objets connectés sont en mesure de reconnaître un élément dans une image et de comprendre le langage humain. Enfin, la cognition permet aux machines de faire des prévisions à partir d’une masse de données.
A l’heure actuelle, l’Intelligence artificielle génère un profit s’élevant à 15 milliards de dollars. D’ici 2025, les prévisions de croissance estiment que ce marché représentera 72,5 milliards de dollars.
Miser sur le capital humain
Le capital humain est considéré comme étant l’une des ressources les plus importante d’Afrique. Aujourd’hui, on recense plus de 1,3 milliards d’habitants sur le continent. Selon les estimations de la Division de la population des Nations unies, ce chiffre atteindra 1,418 milliards en 2030, 2,467 milliards en 2050 et 4 milliards en 2100.
D’ici une décennie, l’Afrique comptabilisera 30 millions de jeunes arrivant chaque année sur le marché du travail. Face à cet accroissement exponentiel, il est urgent de réfléchir aux moyens par lesquels il est possible de répondre aux besoins d’employabilité. Si ces besoins ne sont pas comblés, le continent devra faire face à une augmentation significative de la précarité. Comment faire face au défi du capital humain et tirer profit de la main-d’œuvre ?
Les formations
« La formation est l’arme la plus puissante pour changer le monde ». Cette citation de Nelson Mandela, ancré dans les esprits depuis des décennies prend tout son sens lorsque l’on voit l’impact d’une bonne éducation sur des étudiants. Malheureusement en Afrique, les formations dispensées ne permettent pas aux jeunes de booster leur employabilité.
Selon un rapport intitulé « Gouvernance en Afrique 2019 » publié par la fondation Mo Ibrahim, « la qualité de l'éducation et de la formation dispensée par les pays africains s'est détériorée depuis 2014. 27 des 54 pays concernés par l’indice affichent un score négatif entre 2014 et 2017, et pour beaucoup la situation se dégrade. »
Les formations de qualité sont des armes permettant de lutter contre la précarité. Néanmoins, afin qu’elles soient réellement efficaces, elles doivent être adaptées aux besoins des entreprises qui embauchent. Les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) ont rapidement compris à quels enjeux devaient répondre l’Afrique. En avril dernier, Google a ouvert un centre d’intelligence artificielle à Accra, capitale du Ghana. Il s’est par ailleurs associé l’an dernier avec Facebook pour proposer des formations d’intelligence artificielle sur le continent. La firme a pour ambition de permettre à 10 millions d’africains d’acquérir de nouvelles compétences. A ce jour, plus de 2 millions d’étudiants ont déjà été diplômés, et plus de 100 000 développeurs et 60 startups ont profité du programme Google Launchpad Accelerator Africa.
L’entreprenariat digital
Aujourd’hui, l’Afrique fait face à de nombreux défis : l’accès à l’éducation, à des emplois décents, aux soins, au traitement des déchets …
L’entrepreneuriat numérique pourrait répondre en grande partie à ses défis. Une opportunité pour les entrepreneurs africains de créer des produits et services facilitant le quotidien des individus dans pratiquement tous les domaines.
Sur le continent, le nombre de start up au service de l’intelligence ne cesse de croître. Eprises par le désir d’améliorer la vie des populations locales, plusieurs jeunes entreprises ont su faire preuve d’ingéniosité et servent de modèles pour les futurs chefs d’entreprise.
Dans le domaine de l’éducation par exemple, M-shule, une start-up kenyane de technologie éducative permet aux élèves issus de régions défavorisées de bénéficier d’un soutien scolaire. Le moteur d’apprentissage personnalise les leçons en fonction des besoins des élèves.
Dans le domaine de la santé, la start-up sud-africaine Pelebox Smart Lockers, propose un système de de consigne 1IOT de casiers connectés permettant aux patients de récupérer rapidement et facilement leurs traitements dans des établissements de santé.
Au niveau des recyclages de déchets, la start-up togolaise WoeBots recycle des déchets électroniques afin de fabriquer des imprimantes 3D.
La création d’emplois
Concernant la création des emplois, les experts ne sont pas unanimes. Certains pensent que l’intelligence artificielle est un danger pour l’emploi. En effet, l’efficacité de certaines applications amènera les entreprises à freiner le recrutement d’êtres humains dans certains secteurs. Dans le domaine de l’agriculture par exemple, de nouveaux robots arrivent à récolter des fruits. De plus, le confinement incite des entreprises à investir dans des robots afin de préserver leur capacité de production.
A contrario, d’autres affirment que l’avancée de l’Intelligence Artificielle permettra la création de nouveaux emplois. Le géant chinois Tencent avance que d’ici quelques années, les entreprises auront besoins de millions d’ingénieurs afin de répondre à leurs besoins. L’Intelligence Artificielle permettrait donc la création de millions d’emplois sur la planète. Les futurs professionnels de l’Intelligence Artificielle passeront forcément par la case formation, ce qui par ricochet permettra la création d’emplois de formateurs. Par ailleurs, Selon une étude britannique menée par le cabinet PwC, "l'Intelligence Artificielle ne va pas créer de chômage technologique puisqu'elle pourrait supprimer et créer un nombre équivalent d'emplois".
L’intelligence artificielle impacte tous les secteurs et contribue à l’émergence de nombreuses opportunités. Cependant, les gouvernements africains doivent se préparer au mieux à l’intelligence artificielle afin d’en tirer au profit.
1Internet des objets
La chanteuse, qui est en couverture de l’édition spéciale business, s’est prêtée au jeu de l’interview “Première fois”.
À quand remonte la première fois que Lyna Mahyem est montée sur scène ? À quand remonte sa première rencontre avec un ou une de ses fans ? Qui est la première personne à avoir cru en elle ? Voici quelques questions auxquelles la chanteuse de l’album “Femme forte” est confrontée dans sa première interview vidéo pour Esimbi Magazine ci-dessous. Interview réalisée à Paris en décembre dernier.
Agneau sacrificiel de la chaine économique, depuis un an, l’industrie du cinéma est plus que mise à mal. La réalité des chiffres de ce maillon fort de l’écosystème culturel donne le tournis. Un peu comme si on se tenait au bord des chutes du Niagara, sans aucune attache. Selon ce qui est repris un peu partout dans l’actualité, les recettes de l’année 2020 aurait chuté de 70%, en France. Aux Etats-Unis, le taux de baisse niveau fréquentation des salles, est de 10% plus élevé qu’en France.
Si la crise sanitaire s’agrippe de toute ses forces pour faire saigner les barons du cinéma, ces derniers n’ont pas dit leur dernier mot. L’optimisme règne dans les rangs, et les patrons sont bien décidés à sortir leurs productions. Vous pensiez l’industrie du cinéma mort et enterré. Que Nenni ! Voici notre top 10 des films à ne pas rater en 2021.
Si les exploitants des salles de cinéma sont inquiets pour leur avenir et des conséquences économiques que le COVID-19 a engendré. Du côté des grosses productions d’Hollywood, la messe est dite. WarnerMédia, par exemple, a annoncé, que tous ses films sortiront en 2021, au cinéma et en streaming. Si certaines sociétés de distribution se retrouvent en faillite, le fait qu’aujourd’hui, beaucoup ont réalisé que l’avenir de leurs films, passe par le streaming. Avec des géants comme Netflix, qui détiennent presque le monopole dans le cœur des usagers, la crise sanitaire a permis de faire marcher la concurrence.
Un bouleversement qui permettra aux cinéphiles de continuer à s’abreuver des derniers succès de l’industrie. Raison pour laquelle la rédaction a décidé de passer en revue les futures sorties de cette année 2021. Nous n’aurons peut-être pas la chance de profiter des salles de ciné cette année, mais le combo popcorn/canapé, ça reste une bonne idée.
Alors voici notre top 10 des films à ne pas rater cette année !
1 – GOGO : ce film documentaire suivant le parcours de Gogo, une kényane, ayant rejoint les bancs de l’école à l’âge de 94 ans, est un trop-plein d’émotions. Comme parfois les mots sont inutiles, nous vous laissons découvrir la bande annonce du film ci-dessous. On vous le dit, une pépite !
2 – Un prince à New-York 2 : He’s back ! Avec cette sortie annoncée sur Amazon Prime, Eddie Murphy signe un retour en grande pompe. Un prince à New-York 2, est l’un des films les plus attendus de cette année. Il faut dire que le premier volet sorti en 1988 (l’année de ma naissance, et je me souviens encore de quelques répliques), a connu un véritable succès. Avec son casting de rêve Eddie Murphy, nous prouve qu’il n’a rien perdu de son talent, et tout ça du haut de ses 59 ans.
3 – Zone Hostile : clairement fait pour les amateurs de science-fiction et de film de guerre, Zone Hostile réuni tous les ingrédients d’un succès du box-office. Sauf que cette fois, ça sera certainement un autre succès Netflix.
4 – Partir ? : autre documentaire de notre top 10, “Partir ?” propose un regard profond sur la réalité des migrants qui risque tout, pour gouter à la meilleure vie que l’Europe leur a promise. La réalisatrice Mary-Nöel Niba offre une vision différente, de ce qui est généralement proposé par les documentaires diffusés sur des chaines généralistes. En visionnant la BA de Partir ?, on se dit que cette vision de l’immigration est certainement plus proche du ressenti des migrants.
5 – Malcom et Marie : autre futur succès Netflix ? Verdict cette semaine. Le film de Sam Levinson sera dès le 29 Janvier soumis à vos avis. Bien qu’avec des atouts comme le charisme de Zendaya et le jeu d’acteur de John David Washington, on avoisine les 0% de chance de faire un bide, non ? Puis mince quoi, le film est en noir et blanc, what else !
6 – The Mauritanian : Un film captivant à la Zero Dark Thirty sans l’incroyable Jessica Chastain, mais avec la tout aussi talentueuse Jodie Foster. Avec une date de sortie prévue en 2021, on se doute que les distributeurs vont se rabattre sur la diffusion streaming. Et en toute franchise, on espère qu’ils l’ont vraiment envisagé, car sinon ça serait nous priver d’un vrai film, aussi déroutant que palpitant.
7 – Une affaire de détails : Peut-on imaginer un top 10, sans un film dans lequel il y aurait pas notre bon tonton Denzel Washington ? SERIOUSLY ? Non ! Dans ce thriller policier, et superproduction de WarnerBros, nous avons droit a du grand Denzel. Mais assez parlé, voyez plutôt.
8 – Respect : R.E.S.P.E.C.T, Jenifer Hudson nous crie, R.E.S.P.E.C.T. Dans ce film biographique Jennifer est une queen. Dans les pas de la grande Aretha Franklin, Jennifer Hudson nous sert du grand art. Dans Dreamgirls, elle était la deuxième tête d’affiche. Dans “Respect”, Jennifer Hudson tient le premier rôle à la perfection. Quand la diva s’affirme, nous, on s’incline.
9 – Tout nous sourit : Avant dernier de la liste et petite triche. Ce film de Mélissa Drigéard est sorti en 2020 mais est malheureusement passé inaperçu à cause du COVID. Pourtant, il mérite qu’on y jette un œil, rien que pour saluer le talent de Karidja Touré qui a clairement sa place autour de toutes ses pointures du cinéma français.
10 – One night in Miami : Last but not least, One night in Miami est un film réalisé par Régina King. Franchement, on adore cette fiction qui réunit quatre figures de proue, ayant marqué l’histoire des afro-américains. Imaginez un peu, une nuit à Miami avec Mohamed Ali, Malcom X, Sam Cooke et Jim Brown. Vous ne réalisez pas ? Regardez, vous comprendrez.
Elle est sans doute la révélation musicale Rn’b du moment avec son premier album “Femme forte” sorti le 23 octobre dernier. Lyna Mahyem, chanteuse originaire d’Algérie et née à Argenteuil dans le Val d’Oise est en couverture de ce numéro spécial business. Dans cet entretien accordé à ESIMBI Magazine, la jeune artiste de 25 ans très suivie sur les réseaux sociaux, nous parle de son album, de sa collaboration avec Maybelline New York, de sa vision du busines et de ses projets futurs.
Propos recueillis par Tina Lobondi et Kevin Sonsa-Kini.
Magazine ESIMBI: Commençons par une présentation de vous. Qui est Lyna Mahyem en privé?
Lyna Mahyem: Lyna en privée, c'est la Lyna de tous les jours. Je suis la même personne que je montre à mon public.
Votre premier album s'intitule Femme forte. Qu'est-ce qui définit la femme forte selon vous?
La femme forte selon moi, c'est avant tout ma mère. C'est aussi beaucoup de courage, de la rigueur et un grand cœur.
Qui sont vos influences musicales?
Mes influences musicales, c'est d'abord le R'n'b français avec Wallen, Kayna Samet, Kayliah, K-Reen. C'est aussi la variété française comme Charles Aznavour, Edith Piaf, Jacques Brel, Diane Tell et Stromae.
Votre album a été réalisé avec le soutien de Maybelline New York qui est à l'origine du clip «Outro», le dernier titre de l'album. Comment avez-vous été contacté par la marque?
Maybelline New York m'a contacté en 2019. Ils ont voulu innover en faisant appel à plusieurs personnes de milieux différents que ce soit le pied, la musique, le handicap ou autres. Avec la marque Maybelline New York, nous avons fait des campagnes pour le fond de teint «Fit Me». Ils m'ont suivi dans mon projet d'album qui les avait fort intéressés.
Aviez-vous anticipé une si grande collaboration pour votre premier projet d'album?
Non, du tout! Je ne m'y attendais absolument pas. Franchement, c'est quelque chose de très positif. J'en suis très contente et très fière.
Comment Maybelline New-York a-t-il réussi à changer et sublimer votre image?
Aujourd'hui, j'ai plus pris goût au make-up. Ce n'était pas le cas avant. L'équipe de Maybelline New York a mis à ma disposition des personnes pour bien apprendre à me maquiller. Aussi, il y a l'ascendance entre la jeune femme et la femme que je suis devenue aujourd'hui. C'est vrai que quand j'avais 20 ans, je prêtais beaucoup moins d'attention à mon image. Mais aujourd'hui à 25 ans, je me rends compte que c'est très important pour moi de prendre soin de mon image, car je suis une femme et je n'ai pas le droit de me louper. L'équipe de Maybelline New York m'a beaucoup appris. J'ai pu sublimer mon image et j'en suis ravie.
Est-ce que c'est avec Maybelline New York que vous avez créé une sorte de «persona» pour la pochette de votre album ou vous aviez déjà une idée de commentaire vous vouliez être représenté en tant que «femme forte»?
Non, c'était bien avant Maybelline. La couverture, je l'avais déjà réalisée il y a quelque temps avec quelqu'un de mon équipe, Malou. En revanche, sur une boîte réalisée avec Maybelline. Ils sont très inspirés de la couverture de mon album.
Notre édition est consacrée au business. Quelle est votre définition du «business» en tant qu'artiste?
Le business pour moi, c'est une évolution, une suite logique. En tant qu'artiste, sur un aussi d'autres passions à côté. C'est enrichissant d'apprendre de nouvelles choses, de relever des nouveaux défis.
Que pensez-vous des artistes qui allient l'entreprenariat et la musique comme créer leur propre label par exemple?
Je trouve ça top parce que ce sont des gens qui réfléchissent. Et je pense que c'est ce qu'il faut faire. Quelqu'un qui veut faire du business doit savoir placer son argent, c'est important.
À travers le coffret de maquillage «Lyna Mahyem Femme forte» faite par Maybelline New York, l'idée de créer votre propre marque de cosmétiques vous est-elle lieu à l'esprit?
Le cosmétique, ce serait très restreint au niveau des produits parce que je me maquille de façon très légère. Mais je suis aussi un adepte du crayon à lèvres et du gloss. Moi, je suis plus intéressé par les vêtements que dans le maquillage.
2020 fut, une année difficile pour tout le monde, en particulier le monde du spectacle. Comment tout ceci a impacté vos projets?
Cela a juste retardé la sortie de mon album. Mais je prends ça comme un avantage parce que ça m'a permis de prendre du recul et d'avoir plus de contenu. Au départ, j'étais partie sur un album solo et puis, grâce au confinement (mars à mai 2020), j'ai pu faire des connexions pour ensuite, après le déconfinement, rencontrer les personnes avec qui j'ai collaboré et valoriser d 'autant plus mon album. Donc en soi, je n'ai pas trop mal vécu l'année 2020.
L'industrie du cinéma vous intéresse. Vous avez déjà fait des projets cinématographiques. Pouvez-vous nous parler de cette expérience que vous avez vécu dans ce monde-là?
J’ai adoré ! C’est vraiment une chose dans laquelle j’ai envie d’accorder plus de temps. Je le fais à travers mes clips aussi. J’ai tourné dans des web séries (SERIE OSE, Vaillantes) qui ont super bien marchées sur YouTube. C’est comme ça aussi que je me constitue un CV dans ce milieu qui n’est pas facile non plus. Le cinéma, c’est que j’envisage vraiment de faire dans mes futurs projets.
Quelle est la principale leçon que vous avez apprise depuis vos débuts artistiques ?
Dans le passé, j’ai dû faire face à quelques échecs auxquels il m’est arrivé de pleurer sur mon sort. Mais cela ne m’a pas vraiment fait avancer. La leçon que j’ai apprise, c’est de toujours relativiser pour mieux partir. C’est en partie ce qui m’a inspiré pour le titre de l’album.
Pensez-vous que les artistes du continent africain ont besoin de plus de soutien ou de collaborer ?
Oui. On manque beaucoup de solidarité dans le côté féminin.
Qu’est-ce qui coince selon vous ?
Je mets un gros point d’interrogation à cette question à laquelle je ne saurai répondre. Parfois, tu peux faire des petits featurings avec des personnes tellement talentueuses, mais qui ne connaissent pas le succès ou la notoriété. Moi, en ce moment, je prépare quelque chose avec des artistes du Nigeria, de l’Afrique centrale, du Maghreb… J’essaie de faire tout un tas de connexions parce que ça permet d’apprendre beaucoup de choses. Ça nous sort aussi de notre zone de confort.
Avec qui vous rêveriez de faire un duo ou un film ?
Un duo de rêve, c'est un grand mot. Mais j'apprécie beaucoup Stromae, Cardi B. J'aime beaucoup aussi Fally Ipupa que j'avais rencontré au Ghana (lors de l'AFRIMA 2018). Ce sont des artistes avec qui j'aimerais faire un duo pour avoir de nouveaux horizons et faire voyager ma musique. En film, j'aimerais collaborer avec Jamel Debbouze, Omar Sy, Leila Bekhti ou encore Marion Cotillard…
Quel (s) conseil (s) donneriez-vous-vous à vous-même si vous pouviez retourner dix ans en arrière?
La vie est trop difficile. Les gens ne sont pas forcément bienveillants en soi surtout quand tu ne t'y connais pas certaines choses. On essaie toujours d'avoir de l'emprise sur toi et quand on voit quelqu'un de supérieur à nous, par exemple un professionnel, on se laisse guider. Il faut être curieux mais pas éviter la naïveté.
Pour finir, que souhaitez-vous pour 2021?
On espère que la situation actuelle se calme, que tout rentre dans l'ordre et qu'il y ait moins de soucis sur terre. Rien que ça, ça nous fera un grand bien au moral pour qu'on puisse reprendre à bien nos activités.
Infirmière, coiffeuse, épouse et mère de 3 enfants, Sandrine Coulibaly est une femme assumant de nombreuses responsabilités. Mais au-delà d’être une femme aux multiples casquettes, elle est de surcroît une cheffe d’entreprise empreinte d’humanité.
Animée par un ardent désir d’aider les femmes atteintes du cancer à retrouver leur féminité, elle est aujourd’hui à la tête du centre de beauté Elle Care.
Portrait d’une femme qui allie avec brio sa passion pour la beauté et son métier d’infirmière.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
Je suis infirmière de profession et travaille dans le milieu hospitalier depuis vingt ans. En parallèle, je suis coiffeuse. J’ai commencé par coiffer mes quatre sœurs, ensuite, des clientes, puis des mariées. En 2001, je suis tombée sur une annonce sur les réseaux sociaux recherchant des coiffeurs amateurs pour participer à l’émission TV, « Hair, le meilleur coiffeur » sur TF1. J’ai eu le privilège de remporter les deux premières épreuves de la 1ère émission en étant sacrée « coiffeuse de la semaine ».
Malheureusement, l’émission n’a pas connu un fort impact médiatique, car les médias se focalisaient sur les attentats survenus à la même période. Au mois de mars de cette année, j’ai suivi une formation sur l’entreprenariat grâce à l’association « entrepreneur dans la ville ». Tous les ans, l’association recrutent 20 candidats pour aider des personnes à accélérer leur projet. Passé l’étape de recrutement, les candidats passent devant un jury d’expert qui valident leur intégration au sein d’une école de commerce. Je leur ai présenté le projet « Elle Care », puis j’ai eu l’opportunité d’intégrer l’école EM Lyon afin de suivre gratuitement une formation d’une valeur de 30 000 euros.
Pouvez-vous nous en dire plus au sujet d’ « Elle Care » ?
« Elle Care » sera un espace de beauté cosy dédié aux femmes qui se battent contre le cancer. Lorsque je visualisais ce concept, j’imaginais un lieu où les femmes se sentiraient comme chez elles. Il y a aura un salon, une bibliothèque, de la musique, des jeux de société, du thé, du café,… L’objectif est de réunir un petit comité de femmes afin de créer un lien social. Souvent, elles souffrent de solitude, car elles ne veulent pas accabler leur entourage avec la maladie. Au sein de cet espace, elles seront en contact avec des personnes qui passent par les mêmes souffrances.
En parallèle, je monte l’association « Elle Care » qui proposera des événements festifs tels que des concerts, des ateliers découvertes, des ateliers de massages et des soirées de gala.
Qu’est-ce qui vous a motivé à créer un centre de beauté à destination des femmes atteintes du cancer ?
Le changement d’apparence est une étape qui ronge de l’intérieur, en plus de supporter la maladie. À mon sens, les cheveux sont la gloire de la femme. En perdant ses cheveux, il est difficile pour une femme de se sentir belle. La peau subit également des changements. Elle devient plus fragile et nécessite des soins adaptés.
Au travers d'Elle Care », mon désir est d’apprendre à ces femmes à se maquiller, créer des soins du visage, et confectionner soi-même ses propres perruques. Lorsque je vois une femme avec une perruque pas du tout adaptée à son visage, je me dis qu’elle mérite mieux.
Je souhaite encourager ces femmes à renouer avec elles-mêmes, à être actrice de leur beauté, de façon à ce qu’elles puissent elles-mêmes récupérer la féminité que la maladie leur a volé !
Dès lors que l’on pense à « cancer », on pense directement à la mort. Mon désir est que ces femmes se retrouvent dans ce centre afin d’y trouver la joie et la vie. La solitude et la dépression, rongent de l’intérieur et peuvent parfois être fatales pour l’être humain. Le lien social ne peut que faire du bien.
Vous proposez des prestations visant à aider les femmes à apprécier leur image. Est-ce que le centre a également pour vocation d’accompagner les femmes sur l’aspect psychologique ?
Non, on ne fait pas d’accompagnement psychologique car je ne veux pas ramener l’hôpital dans le centre. Je préfère privilégier les temps d’échanges informels. Toutes les prestations, associées aux événements, ont pour but de les aider à prendre conscience qu’avant d’être des personnes malades, elles sont avant tout des femmes.
Avez-vous été confronté à des difficultés lors de la création du centre ? Si oui, lesquelles ?
La seule chose qui me vient à l’esprit est la partie administrative. Bien choisir un statut juridique et rédiger les clauses prennent beaucoup de temps. J’ai fait appel à un juriste afin de déléguer cette tâche. Étant touché par le projet à cause de son histoire personnelle, il m’a proposé de s’occuper de cette partie gratuitement.
En dehors de ça, j’ai la chance d’être bien entourée. Mon frère est expert-comptable et entrepreneur, il m’aide sur de nombreux sujets. Mon mari est photographe, et le cousin de mon mari est webmaster. Il a réalisé un site magnifique en l’espace de 24 h ! J’étais stupéfaite, car il correspond vraiment à ce que je visualisais. Il a également créé le logo et réalisé la vidéo pour la campagne de crowdfunding.
Dernièrement, un couple d’architectes d’intérieur travaillant avec des hôtels de luxe m’a proposé du mobilier gratuitement.
J’ai du mal à réaliser tout ce qui est en train de se passer, car je n’ai rien demandé de tout cela. Je suis convaincu que c’est Dieu qui pourvoit à tout ce dont j’ai besoin au travers de ces personnes. Il agit vraiment au-delà de mes espérances.
Comment voyez-vous « Elle Care » dans 5 ans ?
Honnêtement, je vois l’activité s’étendre à l’international. Et d’ailleurs, ce n’est pas moi qui ai commencé à le dire, mais les personnes qui me suivent sur les réseaux sociaux. Je reçois de nombreux messages de personnes vivant en Belgique, au Canada, à New York, et en Espagne, qui souhaiteraient avoir une structure similaire dans leurs pays.
À quelle adresse nos lecteurs pourront-ils trouver le centre ?
Les ateliers auront lieu dans un premier temps au sein de l’espace de co-working, « Kimia café ». Il est situé au 17 Rue Julien Lacroix à Paris 20e.
Je commencerai les ateliers avec 6 personnes, puis lorsque j’aurai des locaux plus spacieux, j’organiserai des ateliers de 10 personnes afin que le cadre reste intimiste.
Toutes les informations relatives au centre seront disponibles sur Instagram, Facebook et LinkedIn.
Voilà, c’est fini ! Les fêtes de fin d’année sont passées. Nous sommes officiellement en 2021 depuis treize jours. Nul besoin de nous le répéter, 2020 a été une année exceptionnelle dans tous les sens du terme. Et si à cause du COVID, pour certains d’entre nous, cette année s’est avérée être la pire de leur existence, il serait logique de s’interroger sur l’après. Comment reprendre une vie normale, avec de nouveaux objectifs et des bonnes résolutions pleins la tête, après une année décrite comme apocalyptique ? Nous aussi, à la rédaction d’ESIMBI Magazine, on s’est posé la question, et voici quelques pistes de réponses.
5, 4, 3, 2, 1.... Bonne année ! Alors, oui, on sait, le passage à cette nouvelle année ne s’est pas fait comme à l’accoutumée. Cette année, nous avons été privés de la grande beuverie annuelle, des pétards, des confettis, et de l’oncle Roger, couché à moitié mort depuis 22H30 sur le canapé. Toutefois, vous en conviendrez, cela reste une grâce énorme, d’avoir eu la chance de pouvoir fêter à six (restrictions obliges), la fin de cette affreuse année 2020. A jamais dans le camp des optimistes infatigables, à la rédaction, on a quelque peu analysé la situation. Comme vous, on se dit que, concrètement, 2020 se termine pour laisser place à 2021, Oui, mais toujours avec son lot de crises. Car, si 2020 a vu naitre le début de la crise sanitaire, celle-ci est loin d’être derrière nous. En plus de devoir apprendre à vivre sur la durée avec Madame COVID, il va falloir encaisser les coups de matraques que la crise économique, qu’elle a engendré, va laisser à notre porte-monnaie. Bref, la liste des bricoles qui vont nous tomber sur la tête est encore longue. Donc, première bonne résolution, pour réapprendre à vivre en 2021, on s’extirpe coûte que coûte de ce climat d’angoisse sociétal, qui n’est pas du tout bon pour le moral.
Par quels moyens ?
Et bien, tout d’abord, on se recentre sur l’essentiel. 2020 a été brutale, en 2021 on est radical. On se débarrasse de tout ce qui ne contribue pas à notre bien-être, tant sur le plan psychique que physique. Pour y arriver, posez-vous les bonnes questions. De quoi avez-vous besoin dans votre vie ? Qu’est-ce qui vous est nécessaire ? Vous l’aurez compris, le retour à l’essentiel, c’est l’évacuation des quêtes superflues. Pour y arriver, on applique le conseil de Platon. “L’essentiel n’est pas de vivre mais de bien vivre.”
Une fois l’élimination des tentations vaines et des encombrants, tant humains que matériels, effectuée, on passe à la phase d’initiative et d’entreprenariat. Pour appliquer correctement le conseil du philosophe Platon, on n'attend pas de se faire surprendre par le séisme économique. Car pour bien vivre sur cette terre, malheureusement ou heureusement, tout dépend du point de vue. On a toujours besoin d’argent. Attention, nous n’avons pas dit qu’il fallait devenir milliardaire à tout prix. Juste que cette année, plus que les autres, vous devez vous concentrer sur la manière d’atteindre votre point d’orgasme du bien-être intérieur, pour vous permettre de vivre votre vie convenablement. Pour éviter de se prendre une claque sur le plan économique, on innove, on anticipe, on entreprend, on fait des plans, on se concentre sur l’action. Car s’il y a bien une leçon que 2020, nous a permis de retenir, c’est bien, comment appréhender une crise, non ?
Face à l’incertitude économique, on crée un espace sécurisé pour son porte-monnaie en misant avant tout sur ses compétences et sa créativité. En bref, cette année, on prévoit un plan B, C, D, E, F, G, au cas où notre employeur principal mettrait la clé sous la porte.
Une fois que vous avez accompli ces deux premières phases, il ne vous reste plus qu’à enclencher la phase finale. PROFITER. Oui, oui, vous avez bien lu. A partir de 2021, on transforme chaque minute de vie en instant magique. Certains diront que c’est utopique, mais encore une fois, l’utopie se crée à partir de la conscience de chaque individu. En somme, si vous décidez d’être les acteurs de votre vie, et que vous voulez en tirer le meilleur parti, il vous suffit de profiter de chaque instant de celle-ci.
Faites de chaque moment avec votre famille, vos amis, vos collègues, votre chéri(e), des moments de bonheur à chérir afin de profiter de chaque fraction de seconde de cette année post-apocalyptique.
Christel Marcel, surnommée Chrystal, a bâti sa carrière dans le milieu de l’audiovisuel et plus précisément du casting, de manière progressive. On pourrait presque dire que cette entrepreneuse, reconnue pour ses compétences et ses qualités humaines, est tombée dans la marmite depuis petite. Très appréciée de ses partenaires et des plus grands influenceurs et célébrités de la scène artistique française, Chrystal a accepté de revenir sur ce qui fait d’elle, la femme influente qu’elle est aujourd’hui, dans portrait d’entrepreneur, pour Esimbi Magazine.
Esimbi Magazine : Présente-toi aux lecteurs d’ESIMBI MAGAZINE ?
Chrystal Marcel : “Alors, moi je suis chrystal, directrice de casting depuis plus de 10 ans, et grande passionnée de la vie. J’adore découvrir des nouvelles choses. Mais je suis également une grande passionnée des gens. J’adore découvrir leur potentiel et les mettre en lumière.”
Esimbi Magazine : Comment es-tu rentrée dans ce milieu ?
Chrystal Marcel : “Pour faire court, depuis toute jeune j’adorais partager mes bons plans. Je faisais beaucoup de figuration, pour tout ce qui était sitcoms pour ados, publicités, émissions télés, séries etc... Et j’adorais partager mes plans avec les gens que je connaissais.
J’ai rencontré Kool Shen qui m’a proposé de tourner dans un de ses clips. Il m’a d’abord demandé si je pouvais inviter une dizaine de filles...Puis, une dizaine de garçons. En voyant que je réussissais sans problème, il a fini par me demander : “Est-ce que tu peux inviter 100 personnes.” (rires) J’ai invité les amis, des amis, des amis, et j’ai fait le clip Two shouts for my people, avec une centaine de figurants.
J’ai fait très bonne impression auprès de la boite de production qui s’occupait du montage de ce clip. Ils ont demandé à me rencontrer et c’est comme ça que ça a démarré. J’ai travaillé avec eux pendant deux ans en tant que directrice de casting avant de monter ma propre agence de casting.”
Esimbi Magazine : A tes débuts, quelles ont été les défis auxquels tu as été confrontée ?
Chrystal Marcel : “Les défis, c’était surtout qu’on ne me connaissait pas. J’étais très jeune. J’avais 23 ans quand j’ai monté ma société. A cet âge-là, j’en paraissais 18. Donc, le souci de crédibilité, il était là. Mon focus a été de leur montrer que j’étais performante dans mon métier. Mais surtout, que j’étais passionnée et que je me donnais vraiment à fond.
Je suis aussi quelqu’un d’extrêmement perfectionniste, mon éthique de travail me permettait de leur prouver, qu’il ne fallait pas me juger par rapport à mon âge, mais plutôt par rapport à mes compétences.
Il ne faisait aucun doute que je me défonçais triplement fois plus que n’importe qui, et c’est ce qui m’a permis d’avoir de plus en plus de demande, de très bons retours et de fidéliser mes clients.”
Esimbi Magazine : En quoi ton métier te fait rêver encore aujourd’hui ? Est-ce que tu dirais que “rêver en travaillant” est un élément essentiel pour pouvoir continuer quand on est entrepreneur ?
Chrystal Marcel : “Mon métier me fait rêver et je pense qu’il va me faire rêver encore très, très, très longtemps. Tout simplement parce que chaque projet est différent, chaque émission, chaque tournage, chaque film, pub etc... Chaque projet est unique, et à chaque fois, ce sont des nouvelles personnes que l’on doit trouver.
Hier encore, j’étais sur le tournage d’une publicité pour AIDS. Et, c’est typiquement, dans ce genre de moment, que tu te dis intérieurement que t’es utile. C’est toi qui permets aux gens de réaliser leurs rêves et d’être en lumière. Et c'est çà mon métier. C’est de permettre aux gens de briller, de vraiment montrer leur talent, de gagner en assurance et surtout de changer des vies.
Et c’est aussi ça, être entrepreneur. Rêver en travaillant, oui. Mais accomplir ses rêves surtout. Concrètement, pour moi, un entrepreneur, c’est quelqu’un qui a des rêves et qui les accomplit. Quelqu’un qui n’a pas de rêves, ce n’est pas un entrepreneur, ce n’est pas possible.
Un entrepreneur est un grand rêveur qui va au bout de ses rêves et qui les réalise.”
Esimbi Magazine : Tu fais partie des rares personnes de la communauté afro-caribéenne à être influente dans ce milieu, as quoi attribue-tu ton succès ?
Chrystal Marcel : “Mon succès, je l’attribue surtout à mon niveau de compétences et à mon travail. Je ne me suis jamais dit en rencontrant un client, ‘bah je suis une femme, je suis noire, je suis jeune et je dois tout prouver.’ Non.
Dans ma tête, c’était, ‘je suis une excellente directrice de casting, je vais leur prouver qu’ils ont raison de me faire confiance et de travailler avec moi.’ Et ce que je pourrais dire aux personnes de la communauté qui souhaitent également se lancer, c’est de ne pas se mettre des freins. Parce que le plus grand frein, c’est nous même. Si on commence nous, à se dire, je suis noire ou je suis une femme, ou je suis jeune, je n’y arriverais pas. C’est l’image que l’on va transmettre aux autres.
Pour moi, il faut qu’on te juge par rapport à tes compétences, ta confiance en toi et ton assurance.”
Esimbi Magazine : Vivienne de Beaufort, directrice de programme entreprendre au féminin de l’Essec business school a dit : “Les femmes ont le complexe de l’imposteur. Elles ont souvent une exigence de perfection que personne ne leur demande.” Qu’en penses-tu ? Et surtout est-ce que tu penses que cet adage pourrait s’appliquer pour les femmes afro entrepreneurs de France par exemple ?
Chrystal Marcel : “Le syndrome de l’imposteur ce n’est pas quelque chose qui s’applique seulement aux femmes afro-entrepreneurs ou aux femmes tout court. Le syndrome de l’imposteur, ça arrive à beaucoup de personnes, à partir du moment où on concrétise quelque chose, et qu’on se dit, ‘oui mais, est-ce que j’ai vraiment le mérite pour’.
Le syndrome de l’imposteur, c’est un peu comme la solitude de l’entrepreneur, c’est quelque chose par lequel on passe forcément. Il faut juste réussir à se dire, qu’à partir du moment où tu as réussi quelque chose, il n’y a pas lieu d’avoir le syndrome de l’imposteur, même pour une femme noire. A partir du moment où tu maitrise ton art, tu le maitrise, point barre.”
Esimbi Magazine : Comment penses-tu que les femmes d’origines afro qui nourrissent l’ambition de travailler dans les médias, devraient appréhender les challenges qui les attendent ?
Chrystal Marcel : “Pour moi, tout vient de l’image que toi-même tu reflète. Si dans ta tête tu te dis, mince je suis noire, ça va être plus compliquée pour moi, quand tu vas voir les gens et que tu vas les démarcher, c’est l’image que tu vas leur donner. Avant d’être une entrepreneuse, avant d’être une winneuse, avant d’être accomplie, ce que tu vas donner comme image, c’est regardez-moi, je suis noire. Non. En quelques secondes, il faut que les gens voient au travers de ta couleur. On est tous différents, et Dieu merci.
Il faut assumer la personne que tu es dans ton entièreté et surtout avoir confiance en toi et en tes compétences. Je me répète sur ça, mais pour moi c’est vraiment, le plus grand obstacle que les personnes peuvent avoir. Une femme qui a confiance en elle, personne ne pourra la déstabiliser.
Peut-importe le contexte de notre société. Les personnes de la communauté doivent se dire, ‘je suis entrepreneur et je suis compétent dans ce que je fais’. Et c’est l’image qu’ils donneront aux autres.
Moi, je me suis toujours considérée comme chanceuse d’être noire. Je remercie Dame Nature, je remercie mes parents, je remercie Dieu.
Malgré la conjoncture actuelle de notre société, on doit se dire que dans la vie, il faut se battre, et ça, quel que soit nos armes.”
Esimbi Magazine : De quoi es-tu le plus fière aujourd’hui quand tu regardes ton parcours ?
Chrystal Marcel : “Malgré les difficultés et les aléas que peut rencontrer un entrepreneur, et bien, je suis toujours là. Il ne faut pas s’imaginer que quand on est entrepreneur, tout est rose, tout est beau. Non. Être entrepreneur, ça signifie avoir des hauts, des bas et parfois des très, très bas. Du coup, quand je regarde mon parcours, ce dont je suis le plus fière, c’est forcément de n’avoir jamais lâché.”
Esimbi Magazine : Quand on est une femme ambitieuse et à succès comme toi, on reçoit souvent des critiques sur la manière de gérer sa carrière ou le fait de délaisser le côté personnel – Comment tu concilie ta vie de femme avec celle d’entrepreneur ?
Chrystal Marcel : “Le nombre de fois où j’ai entendu ‘mais toi tu es carriériste’. (Rires) Alors, que pas du tout. Je suis ambitieuse, certes. J’aime faire mon travail passionnément, mais j’aurais pu être salariée et faire mon travail tout aussi passionnément. Ce n’est pas parce qu’on est entrepreneuse, que toute notre vie est destinée à la carrière professionnelle. Je sais garder du temps pour ma vie privée, mes proches, et ma vie sociale. Ce qui est mon équilibre d’ailleurs. Il y a ce stéréotype en société de : la maison, le mariage, le bébé, le travail. Mais à côté, ce n’est pas ça le plus important. Le plus important, c’est d'être heureux, tout simplement.
Pour les femmes à qui l’ont fait souvent sentir ce sentiment de culpabilité. Il faut se dire qu’on aura tout le temps ça. Pointer du doigt, ce que vous n’avez pas est une manière pour les gens de se rassurer, sur leurs propres failles. En réalité, il se peut que vous soyez dix mille fois plus heureuse dans votre situation, sans maris ou enfants, qu’eux, mariés avec des enfants.
Pour ceux qui ont l’habitude de faire des commentaires négatifs comme ça, envers les femmes, jugées trop ambitieuses. Je dirais une chose. Avant d’appuyer sur ce que la personne n’a pas. Essayez de vous concentrer sur ce qui la passionne vraiment. Et là, vous aurez toutes les réponses, du pourquoi, elle n’a pas certaines choses dans sa vie.”
Esimbi Magazine : Après plus de 10 ans dans ce milieu quelles sont tes ambitions aujourd’hui ?
Chrystal Marcel : “Mes ambitions aujourd’hui, c’est de développer l’agence au niveau international. Je pense que le tour de la France, je l’ai fait. J’ai vu des pays, où il n’y pas d’agence de casting. Je veux me concentrer sur le développement de l’agence dans ces différents pays, et prendre beaucoup de plaisir à le faire.”
Esimbi Magazine : Pour terminer, avec ton expérience et l’avenir qui le nôtre aujourd’hui, si tu avais un conseil à donner aux femmes afro-caribéennes entrepreneurs de France et d’ailleurs, que leur dirais-tu ?
Chrystal Marcel : “Pour toutes les femmes qui souhaitent devenir entrepreneur, je vous dirais que si jamais vous voulez créer, dans cette période de COVID, dites-vous que cette période nous permet de voir qu’il faut tout digitaliser. L’avenir est dans le digital. Pour celles qui ont déjà entrepris, au lieu de se dire, mince c’est la catastrophe. Essayez de voir comment vous pouvez dès maintenant digitaliser votre commerce. Vous êtes un institut de beauté. Proposez des formations en ligne, ou des conseils beauté à la maison, et vendez vos produits en ligne, par exemple.
A titre personnel, c’est ce que j’ai fait avec ma société. Je fais désormais les castings en ligne. Il faut savoir prendre les difficultés comme des opportunités. Voir comment vous pouvez amener votre entreprise à se développer. Digitaliser son entreprise, c’est une façon beaucoup plus simple de pouvoir la digitaliser partout dans le monde et donc surtout, de toucher un plus large public. Pour moi l’avenir de demain, c’est le digital.”
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L’ancien footballeur international a publié un essai dans lequel il analyse la construction d’une pensée blanche dominante au cours des derniers siècles.
“Qu’est-ce que c’est “être blanc””, “Avez-vous déjà vu une personne de couleur d’une feuille de papier blanc ?”, “A quel âge devient-on blanc ?” Ce sont les questions que se pose Lilian Thuram dans son nouveau livre La pensée blanche, paru aux éditions Philippe Rey le 1er octobre 2020. “La pensée blanche” est un terme qui revient à plusieurs reprises dans cet ouvrage. A travers ce livre, l’ex-footballeur international et président de la Fondation Education contre le racisme, veut “mettre en lumière des pans de l’histoire négligés, voire ignorés, qui ont pourtant construit l’identité blanche”. Mais sans pour autant “condamner le racisme en des termes généraux.”
Dès son arrivée en France au Bois-Colombes dans les Hauts-de-Seine, Lilian Thuram est confronté au racisme. A l’âge de 9 ans, le futur footballeur international se fait insulter de “sale Noir” par ses camarades de classe de CM2. Une blessure toujours ancrée dans la mémoire de l’ancien champion du monde 1998 qui a fait partie de la génération “black, blanc, beur”. Lilian Thuram réalise alors qu’il est entré dans une catégorie, celle des “Noirs”. En y repensant, l’auteur s’aperçoit que les gens ont la conviction que les Noirs sont inférieurs aux Blancs. Autrement dit : “Etre Blanc, c’est mieux.”
L’auteur se souvient même d’une étonnante discussion avec son second fils footballeur, Khephren. Il lui demande : “Mon chéri, tu es le seul noir de ta classe ? Son fils répond : “Mais papa, je ne suis pas noir, je suis marron.” Son père reprend : “Ah bon ? Et les autres de ta classe sont de quelle couleur ?” “Ils sont roses”, conclut alors le fils.
“On ne naît pas blanc, on le devient”
Ce livre, comme aime à le dire Lilian Thuram au regard de ses interviews à ce sujet, ne renvoie pas à la “pensée des Blancs”. L’ancien footballeur veut mettre l’accent sur le fait que, le “blanc” n’est pas une couleur de peau. C’est une pensée. Autrement dit pour l’auteur : “On ne naît pas blanc, on le devient”, en emprunt à la célèbre phrase de la philosophe Simone de Beauvoir : “On ne naît pas femme, on le devient.”
Pour expliquer cette “pensée blanche”, Lilian Thuram remonte le temps en faisant un détour par l’Histoire. C’est elle qui “apporte un éclairage précieux qui permet de comprendre, par la connaissance des évènements du passé, notre présent et de construire notre futur”, explique l’auteur dans son livre. Un tableau va justement l’aider à construire son raisonnement sur la “pensée blanche”, celui du peintre français Marcel Verdier (1817-1856), Châtiment des quatre piquets dans les colonies (1843). Ce tableau, qui renvoie au XIXe siècle, dénonce la violence de l’esclavage à l’époque.
Un jour au cours de l’année 2019, Lilian Thuram, accompagné de jeunes enfants, se rend au musée d’Orsay à Paris pour voir l’exposition “Le modèle noir”. C’est là qu’il aperçoit donc cette peinture de Marcel Verdier. L’une des organisatrices de l’exposition lui déconseille cependant de montrer ce tableau aux enfants en raison de son côté violent, raconte l’auteur dans son ouvrage. Ce tableau, selon Lilian Thuram, “expose la brutalité absolue, la soumission qui étaient imposées aux Noirs et permet de rendre très concret ce qui, sinon, pourrait sembler théorique à des écoliers du XXIe siècle.
“Ayons le courage d’ôter nos différents masques, de Noir, de Blanc, d’homme, de femme, de juif, de musulman, de chrétien, de bouddhiste, d’athée (…) pour défendre la seule identité qui compte : l’humaine.”
Lilian Thuram dans La pensée blanche.
Sortir des prisons identitaires
Pour Lilian Thuram, les êtres humains intériorisent très tôt le fait d’appartenir à une catégorie, en vue de leur appartenance ethnique. En évoquant ce qu’il appelle dans le livre, le “suicide de la race”, le président de la Fondation Education contre le racisme préconise de sortir des prisons identitaires pour se voir comme des hommes et des femmes souhaitant construire une solidarité. L’auteur conclut son ouvrage ainsi : “Ayons le courage d’ôter nos différents masques, de Noir, de Blanc, d’homme, de femme, de juif, de musulman, de chrétien, de bouddhiste, d’athée (…) pour défendre la seule identité qui compte : l’humaine. Le “Je” c’est “Nous”.”
L'acteur américain décédé le 28 août dernier interprète Levee dans le nouveau long-métrage de George C. Wolfe diffusé sur Netflix le 18 décembre 2020. Il s'agit du dernier rôle de Chadwick Boseman au cinéma.
Il restera pour beaucoup, l'inoubliable Panthère Noire de Black Panther. Chadwick Boseman aurait eu 44 ans le 29 novembre 2020. Il est décédé des suites d'un cancer du côlon le 28 août 2020. Sa disparition a suscité une vague d'émotions chez les fans de la star hollywoodienne.
La maladie n'a cependant pas empêché l'acteur de tourner partager l'affiche du nouveau film de George C. Wolfe intitulé Le blues de Ma Rainey ( Ma Rainey's Black Bottom ) qui sort sur Netflix le 18 décembre 2020. Produit par Denzel Washington et inspiré d'une histoire vraie, ce biopic est adapté de la pièce de théâtre Ma Rainey Black Bottom écrite en 1982 par August Wilson, écrivain américain décédé en 2005.
Aux côtés de Viola Davis qui incarne le personnage de Ma Rainey, Chadwick Boseman s'illustre en trompettiste talentueux, ambitieux et déterminé à percer dans le monde musical. Il rêve même de fonder son propre groupe.
«Il a réalisé un travail exceptionnel»
Avant la diffusion du film sur Netflix, Chadwick Boseman a déjà reçu quelques éloges, notamment de Ted Sarandos. Le co-directeur général de Netflix a salué la performance de l’acteur au média américain Entertainment Weekly : “Chadwick était un super-héros à l’écran et dans la vie, c’est impensable de l’imaginer atteindre un tel niveau de travail alors qu’il combattait vaillamment sa maladie. Son héritage en tant que personne et artiste va inspirer des millions de gens.” Denzel Washington s’est également exprimé au New York Times : “Il a réalisé un travail exceptionnel, et maintenant, il est parti. Je n’arrive toujours pas à y croire.”
Une nomination à titre posthume aux Oscars 2021
Grâce à sa prestation dans le film de George C. Wolfe, Chadwick Boseman est nominé par Netflix à titre posthume aux Oscars 2021 dans la catégorie “Oscar du meilleur rôle”. Il est également en lice pour l’Oscar ‘du meilleur acteur dans un second rôle” pour son rôle dans Da 5 Bloods de Spike Lee. L’acteur américain Kyle Buchanan est même convaincu que Chadwick Boseman sera récompensé coûte que coûte à la 93e cérémonie des Oscars en 2021. “Chadwick Boseman remportera presque certainement l’Oscar du meilleur acteur, maintenant que Netflix a officiellement décidé de faire campagne pour lui en tant qu’interprète principal dans Ma Rainey’s Black Bottom. Il est si bon dans sa dernière performance cinématographique que cela semble indéniable”, a-t-il exprimé sur Twitter le 21 octobre 2020.
“Chadwick Boseman est si bon dans sa dernière performance cinématographique que cela semble indéniable” (Kyle Buchanan sur Twitter le 21 octobre 2020)
Malgré sa courte carrière, Chadwick Boseman laissera sans doute une marque indélébile dans le cinéma américain et international.
La bande annonce du film Le blues de Ma Rainey (Netflix)
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