PFW : ORANGE CULTURE
/COLLECTION 2025
Le #MetGala2024, la soirée annuelle en l’honneur de la #mode et de l’élégance, a eu lieu ce lundi 6 mai au Metropolitan Museum à New York. Le thème pour les invités c’était "Jardin du temps".
L’actrice Zendaya et le chanteur Bad Bunny co-présidaient notamment la soirée avec une performance par Ariana Grande. C’est tout le fleuron des mondes de la musique, du cinéma, et même du sport qui s’étaient donné rendez-vous, parés de leur plus belle tenue.
Le “soit belle et tais-toi !", trop peu pour ces femmes-là. Car bien que la marche soit encore longue. S’il y a bien une industrie dans laquelle la femme noire a su tirer son épingle du jeu, c’est bien celle de la mode. Belles et engagées, elles ont, par leur aplomb et leur singularité, permis de faire bouger une industrie, parfois un peu trop figée. Si vous ne les connaissez pas, la rédaction d’Esimbi est ravie de vous présenter, Rebecca Ayoko, Alek Wek et Maria Borges. Ces tops africaines, reines de la mode.
Longtemps boudées par les plus grands éditorialistes de la mode et les grands couturiers internationaux. Les mannequins africaines sont aujourd’hui plus appréciées. Même si le racisme ambiant reste toujours présent en coulisses. Les plus fachos de l’industrie, ont malgré tout, été obligés de se débarrasser de leur rengaine sur la non légitimité des mannequins afros en couvertures de magazines, ou en première ligne, lors de défilés prestigieux.
Une percée qui n’aurait pas été possible sans certains visages iconiques, aux parcours aussi admirables que bouleversants.
Première top africaine à faire ses pas en Haute-Couture, Rebecca Ayoko est un top au parcours hors-normes. Battue et violée dans son enfance, Rebecca Ayoko devient mère à l’âge de treize ans. Traitée comme une esclave par sa propre tante, le destin de cette femme qui marquera l’histoire, change, quand elle devient Miss Côte d’Ivoire, au début des années 80. Arrivée dans une France encore profondément attachée à ses préjugés, la jeune mannequin fera, LA, rencontre providentielle de sa vie. Yves-Saint-Laurent, se prend de passion pour la jeune femme. Entre ses mains prodigieuses, elle devient mannequin international.
Grâce à son travail, Rebecca Ayoko ouvrira la porte à d’autres top-modèles intemporelles, à l’instar de “la princesses peule”, Katoucha.
Cette affirmation de la beauté noire à l’échelle internationale favorisera l’essor d’une nouvelle génération de mannequin. La génération Naomi.
Les catwalks s’arrachent “la panthère noire”, Naomi Campbell et la sulfureuse Tyra Banks. Mais pas que... Des mannequins issues du continent, comme l’inéluctable Alek Wek, ne sont pas en reste.
Originaire du Soudan, Alek Wek fait partie de ses mannequins ayant démonté les dictats de la mode, grâce à une force et une audace admirable. C'est à l'âge de 21 ans qu’elle crée son statut d’icône. Il faut dire que retirer sa perruque lors de la Fashion Week de New-York, très peu aurait eu le courage de le faire. Alek l’a fait, lors du défilé de Betsey Johnson, en 1998.
Dans une interview, elle déclare : "Enlever cette perruque n'était pas juste pour moi l'occasion de faire une scène. Je l'ai fait à un moment où je commençais tout juste à travailler dans la mode. Et la seule chose que j’ai dite à mes agents, est que s'ils voulaient me représenter, je ne serais pas un simple gadget à utiliser pour seulement quelques saisons. Ils prendraient tout ce que je suis ou rien."
Cette revendication, force les marques à emprunter une autre direction dans le choix de ses mannequins noires. Une direction centrée sur l’acceptation et la mise en valeur de ce mannequins, au naturel.
De plus en plus de modèles arborent fièrement leur coupe afro ou leur bold, et ce jusque dans les plus hautes sphères du milieu.
Porte-parole d’une immense communauté, ces mannequins usent de leur influence pour sensibiliser concrètement, sur des sujets, autrefois, abordés timidement.
Première africaine à faire la couverture du magazine Elle US. Première africaine à porter une coupe afro lors du célèbre Victoria’s Secret show. Maria Borges, est la digne représentation de ces nouvelles supermodels.
Ces queens africaines des podiums, par leur présence et leur engagement, sont l’élan d’espoir de la next generation, issue du continent.
Ce samedi 17 octobre, l’équipe d’Esimbi a eu l’occasion de participer au défilé “Eco-conscious chic” organisé par l’agence événementielle Sy Events & Co.
Cet évènement défend l’idée qu’il est possible de concilier une mode responsable, tout en restant élégant, dans une démarche durable sur l’ensemble du cycle de vie du vêtement.
Impulsée par le désir d’accompagner de jeunes créateurs, Syldacia Ribot, fondatrice de l’agence, a choisi au travers de cet évènement, de révéler le potentiel de trois créateurs de mode engagés, mais aussi de présenter les enjeux environnementaux et sociaux relatifs à ce secteur.
Élue entreprise de l’année en 2018-2019, Congana est une marque proposant des vêtements de sport mixte en imprimés wax. Le nom exprime la fusion entre le Congo et l’Espagne, les origines respectives des deux créateurs, Francisca ELUKI DIHANDJU et José-Manuel GARCIA, unis dans la vie comme dans leur projet.
En plus de proposer des produits éco-responsables, la marque prône le body positif. Les tenues sont conçues pour habiller toutes les morphologies, du XS au XL.
La crise sanitaire a complétement bouleversé les mariages. Même si à l’heure actuelle, des incertitudes pèsent au sujet des rassemblements de plus de six personnes, rien ne nous empêche de nous projeter pour une éventuelle cérémonie. Si vous êtes une femme rêvant depuis toujours d’un mariage de princesse alors vous serez séduites par les créations de la marque « Sublime et vous ». Créée depuis peu par Syldicia Ribot, la créatrice a pour ambition de sublimer toutes les morphologies. Par ailleurs si vous êtes une adepte du style vintage, vous trouverez certainement votre bonheur.
Si la singularité était une marque, elle se nommerait « Meïko 1.3 ». Créée en Roumanie par Raluca Bratu, Meïko 1.3 propose des pièces classiques associées à des détails excentriques.
Que vous soyez un homme ou une femme au style décalé et hors du commun, vous trouverez sans doute votre compte parmi les pièces proposées par la marque.
Pour plus de renseignements sur la marque et les produits, nous vous invitons à suivre les actualités via le compte Instagram Meïko 1.3.
Si le terme “It-Girl” était encore à la mode, ça aurait sans conteste, été l’expression adéquate pour décrire l’icône mode de l’année : Didi Stone Olomidé. A 20 ans, la fille du chanteur Koffi Olomidé a su comment tirer son épingle du jeu et séduit aujourd’hui les marques les plus prestigieuses du monde de la mode et de la beauté. A la fois, mannequin et influenceuse, toute sa vie, Didi Stone Olomidé, s’est consacrée à sa passion pour la mode, et à l’affirmation de son personnage. Un style singulier qu’elle sait particulièrement bien mettre en avant et qui lui ont permis cet été, de signer l’un des plus gros contrats de son début de carrière. Didi Stone Olomidé, icône mode confirmée. Pourquoi les plus grandes marques se l’arrachent ?
“J’essaye de créer une cohésion dans mon style. J’aime conserver mon identité tout en la façonnant. Je m’inspire des looks de défilés et des archives. L’idée est de réussir à rendre hommage au designer sans pour autant perdre ce qui fait ma singularité. Mon identité compte beaucoup et je ne veux pas la perdre.” Voilà ce que déclarait Didi Stone Olomidé dans une interview accordée à Jeune Afrique.
Cette singulière identité, Didi Stone Olomidé, l’a façonné en observant son père, le chanteur congolais, Koffi Olomidé. Car oui, le goût du style, c’est de famille. Que ce soit dans ses textes ou son approche de la mode, le créneau de Koffi Olomidé a toujours été de se différencier. En bon enfant du pays de la sapologie, Koffi Olomidé n’hésite jamais à jouer sur LA TOUCH, qui pourrait paraître extravagante. Méthode savamment adoptée par sa fille, qui puise aussi son inspiration, du côté de sa maman, Aliya. Prestance et classe attitude sont les maîtres mots de la mère du jeune mannequin. Et c’est sur ce parfait combo que Didi, construit aujourd’hui sa carrière.
Une carrière qui démarre à l’âge ingrat, quand en se promenant dans les rues de Paris avec sa mère, elle se fait repérer par un chasseur de tête. Si les choses évoluent doucement au début de son adolescence, son visage angélique n’échappe pas à l’œil avisé des rédacteurs de l’emblématique Vogue Magazine.
À, à peine 16 ans, Didi Olomidé, a l’honneur d’être référencée comme la “nouvelle belle du jour” à suivre. Elle affirme déjà à l’époque, ne pas avoir peur d’essayer des choses “non conventionnelles”, comme son idole Rihanna.
”J'aime beaucoup Rihanna, car elle n'a jamais peur d'essayer des choses nouvelles” dit-t-elle.
Une déclaration qui a certainement retenu l’attention de la barbadienne, car 4 ans plus tard, la marque Fenty de l’artiste américaine, fait partie des premières marques influentes à associer son image à la fille du chanteur congolais.
Une porte ouverte et des relations avec les plus grands noms de la mode, qui permettent à Didi Olomidé de s’imposer de plus en plus rapidement, comme une évidence aux yeux de tous.
Aujourd’hui mannequin, entrepreneur et personnalité des médias sociaux, habillée par Balmain, Vivienne Westhood, ou Jean-Paul Gauthier, Didi Stone Olomidé monte d’un cran grâce à sa collaboration avec L’Oréal.
Une gratification dévoilée en août 2020 sur les réseaux sociaux de la jeune femme et relayée officiellement par L’Oréal.
Si certains considèrent que cette couronne d’égérie ne scier pas à Didi, la stratégie adoptée par la marque française depuis quelques années, démontre le contraire. Même s’il y a toujours eu une volonté d’inclusion de multi culturalité dans les spots publicitaires de l’Oréal Paris. Le fait est que le succès de Fenty Beauty a changé la face de l’industrie cosmétique.
Avec ses différentes casquettes, Didi Olomidé séduit, car son profil rentre dans la catégorie de cette nouvelle génération de mannequin, influente sur les réseaux, dont la notoriété permet d’étendre un peu plus le pouvoir des marques sur des consommateurs 3.0.
Son nom vous le connaissez bien, mais savez-vous vraiment qui est Nawel Debbouze ? Car si son patronyme est un atout, Nawel Debbouze est loin d’être que la sœur de... Impliquée dans d’importantes actions caritatives comme, l’opération Ne baissons pas les masques, qui œuvre pour aider les familles marocaines à surmonter la crise du COVID-19, s'il y a une particularité importante à souligner chez Nawel Debbouze, c’est son éternel main tendue pour aider les autres. Au-delà de son grand cœur, la jeune femme de 30 ans, a su s’affirmer au fil des années comme une bussiness modeuse accomplie, en créant notamment sa ligne de sacs à main. De son amour pour la mode, est né la volonté de montrer au monde, la multitude de talents qui comme elle, se dépasse pour réussir à faire de leur passion un métier. Grâce à l’African Fashion Talent, qu’elle lance en 2018, Nawel Debbouze marque son attachement au continent, et donne sa chance aux talents émergents. Pour ESIMBI, Nawel Debbouze a accepté de revenir sur son parcours et sa passion pour la mode et son attachement à la mode africaine.
ESIMBI : Nawel Debbouze bonjour, question classique, pour ceux qui ne vous connaissent pas, comment est-ce que vous vous décrieriez ? Qui est Nawel Debbouze ?
NAWEL DEBBOUZE : “Je suis une femme avant tout. Une jeune femme de 30 ans, passionnée de mode et maman d’un petit garçon qui s’appelle Yanis.”
ESIMBI : Pouvez-vous me donner 5 moments incontournables de votre vie qui ont forgé la femme ambitieuse que vous êtes aujourd’hui ?
ND : “Premièrement, je dirais mes études à l’étranger. J’ai étudié en Angleterre et au Canada, et c’est ce qui m’as permis d’avoir cette ouverture d’esprit sur le monde.
Deuxièmement, je dirais tout simplement que ma vie a été jalonnée par de belles rencontres. Des rencontres telles que Precious Motsepé, qui est une grande entrepreneuse en Afrique du Sud, qui a organisé la Fashion Week pour le groupe Mercedes. C’est une grande femme, entrepreneuse, qui a un parcours merveilleux.
Ma rencontre avec Monica Belluci aussi, m’a également beaucoup inspiré tout au long de mon parcours. Ces deux femmes ont marqué l’histoire pour moi.
Troisièmement, je dirais que l’année de création de ma marque de sacs à main, JudeJude, fait partie des moments incontournables de ma vie.
Quatrièmement, l’organisation du Festival African Fashion Talent et cinquièmement, bien évidemment la naissance de mon fils, Yanis, qui a 9 ans aujourd’hui et qui m’a complètement épanoui et accompli en tant que femme.”
ESIMBI : Si je vous dis ‘mode’, qu’est-ce que vous me répondez ?
ND : “Pour moi, la mode se résume en trois mots. Passion, liberté et expression. Passion parce que c’est quelque chose qui ne se décide pas, qui se vit. C’est inné en fait la passion. La liberté, parce que la mode est un art qui vous permet d’être libre, ça parle à l’humanité. Et puis l’expression, parce que c’est un langage universel la mode. C’est un langage qui ne se verbalise pas. Pour moi, chacun est libre de s’exprimer de sa façon. La mode c’est l’expression d’une personnalité, ça englobe pleins de choses en fait la mode, mais pour moi ce qui en ressort de fondamental c’est la passion, la liberté et l’expression.“
ESIMBI : Vous êtes créatrice d’une marque de sacs à main nommée JudeJude. Pouvez-vous nous dire comment les codes culturels qui vous imprègnent se manifestent dans vos créations et dans votre éthique de travail, en règle générale ?
ND : “La création de ma marque de sacs à main et être dans la mode, pour moi déjà, c’est un rêve que j’ai depuis toute petite. Ma mère avait deux trois sacs à main en haut de son armoire, et il ne fallait pas les toucher. Quand j’en prenais un, c’est quand elle était absente, mais vraiment il ne fallait pas les toucher. (rires) C’est vraiment une histoire qui me tient à cœur depuis toute petite. Et puis les sacs à main de ma maman, c’était vraiment quelque chose de précieux, comme un bijou. Ils étaient emballés dans des housses etc... Donc, voilà, c’est vraiment un rêve depuis toute petite de vouloir créer ma marque, et je l’ai concrétisé avec le lancement de JudeJude en 2018.
La marque JudeJude parle d’elle-même. Ce terme signifie ‘générosité’ en arabe littéraire. C’est un métissage, c’est un mélange de culture, c’est à la fois une culture maghrébine, africaine et occidentale. Je mélange pleins de codes couleurs dans mes créations.
L’éthique de travail je l’ai et elle me tient à cœur, parce que toutes mes créations sont faites selon un savoir-faire précieux et ancestrale issu d’Orient. Et puis à travers mes sacs je voulais vraiment explorer la sensibilité et le raffinement de mon pays. Il y a beaucoup de tissus que je retravaille d’ailleurs, qui sont des tissus 100% marocains. A travers ma marque, c’est vraiment une histoire que j’essaye de créer et d’agrandir.
En ce qui concerne mes ambitions... j’en ai pleins. J’ai encore envie de créer d’autres festivals de mode, d’agrandir ma marque, de partir dans le prêt-à-porter. C’est vrai que là je suis autour de la maroquinerie mais j’aimerais vraiment m’élargir à ce niveau-là.”
ESIMBI : Maintenant si je vous dis ‘mode africaine’, qu’est-ce que cela vous évoque ?
ND : (rires) - “Ahh, la mode africaine elle m’évoque beaucoup de chose. Elle est whaouuu ! La mode africaine pour moi ça représente la joie de vivre, vraiment. Les couleurs sont vibrantes. La fantaisie des motifs, c’est juste impressionnant. Je suis une amoureuse du wax. D’ailleurs, pour mon premier défilé, j’ai fait toute la collection autour du wax. Voilà, ce que représente la mode africaine pour moi, c’est la joie de vivre.“
ESIMBI : Vous êtes initiatrice de l’African Fashion Talent, lancé pour la première fois en 2018. En quelques mots, pouvez-vous nous parler de cet événement ?
ND : AFRIFATA c’est un événement qui avait pour but de révéler les jeunes talents d’une quinzaine de pays, de mettre en lumière cette nouvelle génération, qui ont présenté une collection de folie d’ailleurs. Chaque créateur raconte son histoire à travers ses collections et puis franchement, ça s’est vu sur la première édition en 2018.
L’idée de créer cet événement m’est venu car moi-même, en tant que créatrice, je trouvais qu’on n'avait pas assez de possibilité, en tant que jeune créateur, de se mettre en avant. On a nos sacs, on les vend, on fait du classique quoi, du commercial. Mais j’avais envie de mettre en avant ces jeunes créateurs, par un autre biais, plus impactant pour eux et qui serait vraiment utile à l’arrivée. J’en ai rencontré des dizaines qui m’ont dit que leur plus grande difficulté c’était le manque de plateforme existante. On parle de créateurs qui n'étaient pas forcément connus, qui ne savaient pas comment exploiter, comment mettre en avant leurs créations et du coup, pour moi, c’était important de créer cette plateforme, cet événement au Maroc. D’une part, parce que je suis d’origine marocaine et puis parce que j’ai vu la possibilité de faire bénéficier tous ces créateurs de mon expérience et de mon carnet d’adresses. J’ai travaillé dans l’événementiel et je me suis dit pourquoi ne pas mettre en avant ces jeunes designers qui ont un potentiel de folie.”
ESIMBI : Vous auriez pu vous centrer sur la mise en lumière de la mode orientale. Mais dans une interview vous avez déclaré qu’il était important pour vous de “rendre hommage à l’Afrique et à son vivier d’artistes”. Pourquoi cela vous tient à cœur ?
ND : “Moi en tant que marocaine, j’ai eu cette chance de mettre en application ma passion. Et pour moi, c’était important de révéler à travers cet événement, ces jeunes artistes d’Afrique dont est fiers. Sachant qu’il y’a 60% des africains qui ont moins de 24 ans, je dirais même que miser sur la jeunesse africaine, c’est miser sur l’avenir du continent. Je n’invente rien. Sa majesté Mohammed VI l’a bien souligné en disant que ‘l’avenir de l’Afrique passe par sa jeunesse’.”
ESIMBI : L’événement existe depuis 3 ans. Comment concrètement l’AFRIFATA a répondu ou répond au besoin de développement du secteur de la mode africaine sur le continent et à l’échelle internationale ?
ND : “Cet événement a eu pour impact la révélation de certains talents. Ça a aussi été la consécration d’une carrière pour d’autres. Ce festival n’a pas été uniquement un défilé de mode, mais une plateforme d’échange avec des politiques, des financiers, des artistes, à travers des tables rondes sur les trois jours du Festival. Ça a été au-delà d’un simple défilé de mode. L’AFRIFATA, c’est la connexion entre les talents et les professionnels de l’industrie.”
ESIMBI : Au regard de la situation du secteur de la mode africaine aujourd’hui, quels sont les défis que vous souhaiteriez à tout prix réussir à relever ?
ND : “Ma passion, c’est une chose. Mais j’aimerais vraiment organiser d’autres festivals à travers toute l’Afrique. J’aimerais créer une caravane qui se balade à travers tout le continent. Toujours dans l’idée de mettre en avant les talents africains. C’est mon objectif, c’est mon but.”
ESIMBI : Si vous n’aviez pas été mannequin et créatrice de mode, quel autre métier auriez-vous pu faire ?
ND : “Alors, je n’ai pas été mannequin mais modèle pour plusieurs marques. Mannequin, il faut faire 1m80 et je ne les fais pas (rires). Mais pour répondre à votre question, j’aurais été créatrice de mode et modèle, car à mes yeux quand on a une passion, rien ne peut nous en détourner. “
ESIMBI : Il y a-t-il un fait que peu de gens savent sur vous que vous souhaiteriez partager avec les lecteurs d’ESIMBI ?
ND: “Non, je laisse les lecteurs découvrir ma passion à travers mes créations, à travers mon univers. Je leur laisse le soin de me découvrir à travail mon travail et mon univers.”
ESIMBI: Que voulez-vous que le public retienne de vous ?
ND : ”Je veux que les gens retiennent que chaque réussite commence par un rêve. Ça a été mon mantra tout le long de ma vie. Il faut partir de quelque chose, il faut une base, un moteur. Il faut qu’on soit imprégné de quelque chose pour pouvoir réaliser ce qu’on veut. Pour pouvoir être quelqu’un, il faut être passionné.”
L’un des avantages à être journaliste, c’est indéniablement le plaisir que l’on a, lorsque l’on reçoit les derniers produits phares de nos marques favorites. High five, ESIMBI Women ! J’ai testé pour vous, la dernière petite trouvaille de la marque Black Up. J’ai nommé, le M’EYE !
Si dernièrement vous avez en tête le nom de Black Up grâce à la collaboration de la marque avec la chanteuse Shy’m. Son empreinte est elle, implantée depuis des années sur le marché de la cosmétique, et a d’ailleurs en réserve quelques produits qui pourraient vite devenir vos incontournables. L’idée de vous faire un petit tour de revue des indispensables de Black Up, à avoir dans sa trousse de maquillage, est plus que séduisante. Mais pour cette fois, focalisons-nous sur l’un des outils qui fait tout chez une femme... Le regard.
I spy with my little M’EYE
Quand on parle de maquillage, pas facile de trouver son perfect match. Les bonnes marques adaptées à notre make-up line et notre sensibilité. Vous serez d’accord avec moi Mesdames. Nous ce qu’on veut quand il s’agit de se mettre en beauté, c’est avant tout, d’éviter de ressembler à la fille d’à côté. Mais comment réaliser un regard digne d’un red carpet au quotidien, quand on n'a ni le bon produit, ni la bible du make-up de Magali Bertin ? La réponse. On sert les dents et on tente de franchir notre parcours du combattant.
Mais à toutes celles qui rêvent de donner une belle forme à leurs cils sans passer par des falses à la Kim K. Vous pouvez vous laisser séduire par le M’EYE LOVE de Black UP. Après avoir testé durant un mois, je confirme que ce mascara waterproof donne, en plus du volume, de belles courbes à vos cils et tient vraiment longtemps. Ce qui respecte le descriptif que l’on retrouve sur le site internet de la marque.
Si comme moi, vous êtes du genre à tout miser sur votre regard et maximiser l’effet wild. Posez trois couches de mascara. Pour éviter l’effet paquet, n’hésitez pas à utiliser le bout de la brosse de votre mascara pour séparer vos cils.
Bien entendu pour du maquillage de qualité, il faut aligner le porte-monnaie.
En vente chez Sephora, le M’EYE LOVE de Black Up est au prix de 25 euros. Pour celles qui préfèrent se fournir directement auprès de la marque, vous achèterez votre mascara, actuellement soldé au prix de 17,43 euros.
Astuce beauté
Niveau make-up toutes les femmes se cherchent. Le but étant de trouver la balance entre sobriété et féminité. Le premier savoir-faire à maîtriser en matière de beauté, c’est l’art de montrer qui on est. Votre mascara doit pouvoir parler pour vous. Si vous voulez éviter d’avoir à vous justifier devant votre mec, qui vient de vous reprocher le temps passé dans la salle bain, tout ça pour avoir l’air du dinde de Noël trop farcie, conseil... Choisissez bien vos produits !
Un regard de braise ne s’obtient que s’y on en prend soin. Alliez à votre mascara des sérums capables de stimuler la pousse de vos cils. Et surtout, n’oubliez pas votre ami fidèle, la base de mascara.
Qui sait ? Peut-être que cet été vous trouverez le Gainsbard qui vous chantera sea, sex, M’eye and sun !
ESIMBI MAGAZINE met en avant le monde du travail, l’éducation, les métiers de l’art et de l’entrepreneuriat pour sensibiliser la communauté congolaise et la diaspora africaine puisque le monde de la mode ne cesse de se développer en Afrique et que le Congo veut être acteur de cette expansion.
Model Search Congo est un concours international qui récompense les deux mannequins gagnants, choisis parmi ceux préalablement sélectionnés dans chacune des villes participantes.
Les premières sélections auront lieu dans les villes de Kinshasa, Goma et Brazzaville constituées de professionnels de la mode, qui désigneront les deux gagnants (un garçon et une fille) pendant la finale le 6 octobre 2018 à Kinshasa.
A l’issu de cette compétition, les deux vainqueurs auront l’opportunité de rejoindre la prestigieuse agence BOSS Models Cape Town, de défiler lors de multiples show internationals, ainsi que de parraître en 1ère de couverture de ESIMBI Magazine.
La mode étant devenue un outil incontestable de promotion premium et une plateforme de business, ESIMBI Magazine souhaite développer une industrie stable en mettant à l’honneur ces échanges internationaux.
L'objectif de cette compétition n'est pas seulement de promouvoir les mannequins Congolais aux vues d'une carrière internationale c'est également de promouvoir la culture, les entreprises et de contribuer au développement économique de l'industrie, de la mode et du mannequinat au Congo.
Cassandra Texier
On Sunday 18th of February 2018 will take place the 13th edition of the screen Nation Film and Television Awards at the ILEC Banqueting Suite. At this occasion, a red carpet will be set up with a live retranscription on Youtube from 5.00 pm.
This award has the objective to put forward the black British and international television and movie talents of African heritage. This year, the long-awaited show will be hosted by two amazing persons. The first one is Simon Frederick, the successful photographer, artist and director and by media personality Kelechi Okafor.
A banquet, a live cabaret and an after-party show are on the menu. Be ready to be dazzled by the theme of the evening: Black Panther African Royalty Swagger, Black Tie African Style, African Print Ballgowns, Glamorous/Funky Black Panther inspired Evening Wear, Red Carpet Swagger Style.
To attend it, it will be necessary for you to buy your ticket on the Event's website. Price rates are going from 30 to 100 pounds.
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For more information, please find the complete program on the site
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