Rebecca Ayoko, Alek Wek, Maria Borges : ces tops africaines, reines de la mode !

Le “soit belle et tais-toi !", trop peu pour ces femmes-là. Car bien que la marche soit encore longue. S’il y a bien une industrie dans laquelle la femme noire a su tirer son épingle du jeu, c’est bien celle de la mode. Belles et engagées, elles ont, par leur aplomb et leur singularité, permis de faire bouger une industrie, parfois un peu trop figée. Si vous ne les connaissez pas, la rédaction d’Esimbi est ravie de vous présenter, Rebecca Ayoko, Alek Wek et Maria Borges. Ces tops africaines, reines de la mode.   

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Longtemps boudées par les plus grands éditorialistes de la mode et les grands couturiers internationaux. Les mannequins africaines sont aujourd’hui plus appréciées. Même si le racisme ambiant reste toujours présent en coulisses. Les plus fachos de l’industrie, ont malgré tout, été obligés de se débarrasser de leur rengaine sur la non légitimité des mannequins afros en couvertures de magazines, ou en première ligne, lors de défilés prestigieux.  

Une percée qui n’aurait pas été possible sans certains visages iconiques, aux parcours aussi admirables que bouleversants.  

Première top africaine à faire ses pas en Haute-Couture, Rebecca Ayoko est un top au parcours hors-normes. Battue et violée dans son enfance, Rebecca Ayoko devient mère à l’âge de treize ans. Traitée comme une esclave par sa propre tante, le destin de cette femme qui marquera l’histoire, change, quand elle devient Miss Côte d’Ivoire, au début des années 80. Arrivée dans une France encore profondément attachée à ses préjugés, la jeune mannequin fera, LA, rencontre providentielle de sa vie. Yves-Saint-Laurent, se prend de passion pour la jeune femme. Entre ses mains prodigieuses, elle devient mannequin international.  

Grâce à son travail, Rebecca Ayoko ouvrira la porte à d’autres top-modèles intemporelles, à l’instar de “la princesses peule”Katoucha.  

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Cette affirmation de la beauté noire à l’échelle internationale favorisera l’essor d’une nouvelle génération de mannequin. La génération Naomi.  

Les catwalks s’arrachent “la panthère noire”Naomi Campbell et la sulfureuse Tyra Banks. Mais pas que... Des mannequins issues du continent, comme l’inéluctable Alek Wek, ne sont pas en reste.  

Originaire du Soudan, Alek Wek fait partie de ses mannequins ayant démonté les dictats de la mode, grâce à une force et une audace admirable. C'est à l'âge de 21 ans qu’elle crée son statut d’icône. Il faut dire que retirer sa perruque lors de la Fashion Week de New-York, très peu aurait eu le courage de le faire. Alek l’a fait, lors du défilé de Betsey Johnson, en 1998.

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Dans une interview, elle déclare : "Enlever cette perruque n'était pas juste pour moi l'occasion de faire une scène. Je l'ai fait à un moment où je commençais tout juste à travailler dans la mode. Et la seule chose que j’ai dite à mes agents, est que s'ils voulaient me représenter, je ne serais pas un simple gadget à utiliser pour seulement quelques saisons. Ils prendraient tout ce que je suis ou rien."  

Cette revendication, force les marques à emprunter une autre direction dans le choix de ses mannequins noires. Une direction centrée sur l’acceptation et la mise en valeur de ce mannequins, au naturel.   

De plus en plus de modèles arborent fièrement leur coupe afro ou leur bold, et ce jusque dans les plus hautes sphères du milieu.  

Porte-parole d’une immense communauté, ces mannequins usent de leur influence pour sensibiliser concrètement, sur des sujets, autrefois, abordés timidement.  

Première africaine à faire la couverture du magazine Elle US. Première africaine à porter une coupe afro lors du célèbre Victoria’s Secret show. Maria Borges, est la digne représentation de ces nouvelles supermodels.  

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Ces queens africaines des podiums, par leur présence et leur engagement, sont l’élan d’espoir de la next generation, issue du continent.  

Beauté : Comment rebooster ses ongles naturels ?

Quand on est une femme, on l'est jusqu'au bout des ongles. Entre les agressions extérieures et un rythme de vie à dix milles à l'heure. Ce n'est pas évident, de prendre le temps de s'occuper de nos ongles. Mais, parce que l'on se doit de prendre soin de nous, jusqu'au bout des doigts. Voici quelques astuces, qui vous permettront de soigner et guérir vos ongles naturels, comme il se doit.  

Le vernis n'étant pas toujours notre meilleur ami. Nos ongles sont souvent martyrisés, à cause d'un excès de manipulation quotidienne. Pour donner une chance à nos ongles abîmés de revivre. Voici un top 3, des cures détox à suivre, sans tarder.  

1 - Mangez équilibré  

Hey oui. Il n'y a pas de secret. Pour avoir de beaux ongles, il faut manger équilibré. Comme pour les cheveux, nos ongles, constitués de cellules de kératine, ont besoin d'être nourris. Apprenez à analyser l'état de vos ongles, afin d'adapter votre équilibrage alimentaire, en fonction. Si vous avez par exemple, les ongles cassants. Cela vient peut-être d'une carence en produits laitiers. Ajoutez à vos menus, des produits riches en calcium, pour booster la vitalité de vos ongles.  

2 - Adieu coupe-ongles. Bonjour lime à ongles  

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La beauté des mains est un art. Pour chouchouter ses ongles, on évitera d'utiliser des techniques, qui, du point de vue de l'ongle, peuvent être considérées comme barbares. Utiliser une lime en verre, est un excellent moyen de prendre soin de ses ongles en douceur. Sans parler de l'avantage full écologique qu'apporte cette technologie.  

3 - Indétrônable huile d'olive  

Les propriétés de l'huile d'olive sont de notoriété publique. A la fois, hydratant et fortifiant. Si, l'huile d'olive est un remède incontournable, pour des cheveux en bonne santé. Ses bienfaits sur les ongles sont similaires. Faites des cures, une à trois fois par mois, pour des ongles naturels forts et sains.  

4 – Misez sur le vernis durcisseur  

Pas facile de retrouver de beaux ongles, quand on a eu la fâcheuse tendance de les étouffer sous des couches de vernis. Si vous êtes fan du vernis, remplacez votre vernis habituel, par un vernis durcisseur. Dans notre quête des mains parfaites, cette solution n’est adaptée que si elle est partiellement utilisée. On alterne donc entre vernis durcisseur et ongles 100% naturels.  

5 - Détox à la japonaise  

Adieu, stries, dédoublures, ongles secs et cassants. Ultime étape détox pour des ongles de rêves. La manucure japonaise. Si vous êtes fan du Do It Yourself (DIY), pas besoin d’aller au Japon pour apprendre les techniques de ce type de manucure, 100% naturelle. Trois étapes à suivre et c’est joué. La première étant la remise en forme de l’ongle. Comme conseillé plus haut, utilisez une lime à ongles pour redessiner le contour de vos ongles. Ensuite, on soigne les effets néfastes de nos précédentes manucures, avec l’application d’une pâte spéciale, à base de cire d’abeille. Enfin, l’ultime étape consiste à frotter vos ongles avec de la cire d’argile et un peu de liquide alcoolisé. Cette combinaison lissera votre ongle et favorisera l’élimination des cuticules.  

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Accessible facilement sur internet. La manucure japonaise revitalisera la kératine de vos ongles, en leur donnant éclat et brillance. Elle est THE manucure à faire pour des ongles naturels et en bonne santé.  

Testez. Vous nous remercierez plus tard. 

Facebook, Télégram, Snapchat : cocaïne des temps modernes ?

Les nouvelles technologies n’ont pas apporté que du bon. Les dérives liées à l’utilisation des applications comme Instagram, Snapchat, Facebook, ou même Snapchat ne sont plus à prouver. Si vous faites partie de la catégorie des addicts aux réseaux sociaux, alors, cet article est fait pour vous. La rédaction d’Esimbi s’est intéressée à un phénomène qui a pris de l’ampleur et dont on ne mesure pourtant, pas totalement les effets. Car, que l’on en est conscience ou pas, derrière nos comptes Instagram, Télégram, Snapchat ou Facebook se cachent bien le nouveau visage de la drogue.  

 

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Nous avons tous déjà lancé ce regard inquisiteur au moins une fois. Mais si, vous savez bien. Ce regard qui scrute votre conjoint/conjointe ou même votre enfant, parce qu’au lieu d’avoir les yeux fixés sur vous quand vous lui parlez, il/elle ne peut décoller son regard de son maudit IPhone 12. Si vous aviez pour habitude de vous contenter d’un léger sermon, après avoir lu cet article, vous ne pourrez plus vous détacher, de cette envie irrépressible, de lui arracher son précieux jouer des mains. Surtout vous, mes chers parents.  

En effet, les dernières études comportementales sur l’effet des réseaux sociaux sur nous autres, êtres ultra connectés, ne donnent pas cher de notre peau.  

Depuis des années, certains scientifiques pointent du doigt les excès engendrés par les réseaux sociaux. Une addiction équivalente à celle de la cocaïne qui présente un réel danger. Le Dr Dar Meshi, chercheur à l’université du Michigan, explique qu’il y a : “un parallèle possible entre les utilisateurs excessifs de médias sociaux et les toxicomanes.” Il poursuit : “Nous avons testé sa corrélation avec l’utilisation problématique des médias sociaux. Et, il y a aussi une part sombre quand les gens ne peuvent plus s’en passer. La prise de décision est souvent compromise chez les personnes atteintes de troubles liés à l’utilisation de drogues. Elles échouent parfois à tirer les leçons de leurs erreurs. Et continuent sur la voie des résultats négatifs. Personne n’avait auparavant examiné ce comportement chez les utilisateurs excessifs de réseaux sociaux, mais il y a bel et bien une similitude comportementale.” 

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Si cette étude prouve que les médias sociaux affectent nos compétences professionnelles de la même manière que pour un accro à l’héroïne. Il y a une facette encore plus sombre, exploitée par les trafiquants eux-mêmes.  

Wall Street Market, ValhallaDarkmarketDisruptor. Ces noms ne vous disent rien. Ils sont pourtant les exemples de ce que représente la lutte contre la drogue via internet. Car derrière nos jolies photos Instagram et Facebook, se tissent tout un système de trafic de drogue, minutieusement monté par les nouveaux narcotrafiquants, 2.0, en accord avec leur temps.  

Le marché de la drogue s’est trouvé un nouvel espace d’implantation virtuel, et la crise du Covid-19, a donné un nouvel essor à ce marché.   

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“Les restrictions imposées à la circulation des citoyens, et notamment les confinements dans de nombreux pays, ont modifié la manière dont certaines activités liées à la drogue ont lieu. (…) Cela comprend l’utilisation des livraisons à domicile ; moins de recours aux espèces comme mode de paiement ; moins de transactions en face à face ; et davantage de trafics de drogue individuels en ligne — sur le Darknet, sur les réseaux sociaux ou à l’aide d’applications de communication chiffrée.”, selon le rapport d’Europol en mai dernier.  

Les Insta directs et les messages privés sur Facebook et Snapchat sont les nouveaux canaux de communication des trafiquants. Et malheureusement, difficile pour la police d’œuvrer comme sur le terrain pour endiguer ce phénomène.  

Une réalité au conséquence désastreuse... 

Le 7 février dernier, un jeune lycéen de 16 ans, a succombé à une overdose, après s’être procuré ses médicaments sur Snapchat.  

En pleine pandémie, et avec un processus d’achat et de vente, aussi simplifié, les réseaux sociaux deviennent une passerelle vers l’illégalité, à surveiller de très très près par les autorités.  

 

10 films à ne pas rater en 2021 !

Agneau sacrificiel de la chaine économique, depuis un an, l’industrie du cinéma est plus que mise à mal. La réalité des chiffres de ce maillon fort de l’écosystème culturel donne le tournis. Un peu comme si on se tenait au bord des chutes du Niagara, sans aucune attache. Selon ce qui est repris un peu partout dans l’actualité, les recettes de l’année 2020 aurait chuté de 70%, en France. Aux Etats-Unis, le taux de baisse niveau fréquentation des salles, est de 10% plus élevé qu’en France.  

Si la crise sanitaire s’agrippe de toute ses forces pour faire saigner les barons du cinéma, ces derniers n’ont pas dit leur dernier mot. L’optimisme règne dans les rangs, et les patrons sont bien décidés à sortir leurs productions. Vous pensiez l’industrie du cinéma mort et enterré. Que Nenni ! Voici notre top 10 des films à ne pas rater en 2021.  

 

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Si les exploitants des salles de cinéma sont inquiets pour leur avenir et des conséquences économiques que le COVID-19 a engendré. Du côté des grosses productions d’Hollywood, la messe est dite. WarnerMédia, par exemple, a annoncé, que tous ses films sortiront en 2021, au cinéma et en streaming. Si certaines sociétés de distribution se retrouvent en faillite, le fait qu’aujourd’hui, beaucoup ont réalisé que l’avenir de leurs films, passe par le streaming. Avec des géants comme Netflix, qui détiennent presque le monopole dans le cœur des usagers, la crise sanitaire a permis de faire marcher la concurrence. 

Un bouleversement qui permettra aux cinéphiles de continuer à s’abreuver des derniers succès de l’industrie. Raison pour laquelle la rédaction a décidé de passer en revue les futures sorties de cette année 2021. Nous n’aurons peut-être pas la chance de profiter des salles de ciné cette année, mais le combo popcorn/canapé, ça reste une bonne idée.  

 

Alors voici notre top 10 des films à ne pas rater cette année !  

1 – GOGO : ce film documentaire suivant le parcours de Gogo, une kényane, ayant rejoint les bancs de l’école à l’âge de 94 ans, est un trop-plein d’émotions. Comme parfois les mots sont inutiles, nous vous laissons découvrir la bande annonce du film ci-dessous. On vous le dit, une pépite !  

2 – Un prince à New-York 2 : He’s back ! Avec cette sortie annoncée sur Amazon Prime, Eddie Murphy signe un retour en grande pompe. Un prince à New-York 2, est l’un des films les plus attendus de cette année. Il faut dire que le premier volet sorti en 1988 (l’année de ma naissance, et je me souviens encore de quelques répliques), a connu un véritable succès. Avec son casting de rêve Eddie Murphy, nous prouve qu’il n’a rien perdu de son talent, et tout ça du haut de ses 59 ans.

3 – Zone Hostile : clairement fait pour les amateurs de science-fiction et de film de guerre, Zone Hostile réuni tous les ingrédients d’un succès du box-office. Sauf que cette fois, ça sera certainement un autre succès Netflix.  

4 – Partir ? : autre documentaire de notre top 10, “Partir ?” propose un regard profond sur la réalité des migrants qui risque tout, pour gouter à la meilleure vie que l’Europe leur a promise. La réalisatrice Mary-Nöel Niba offre une vision différente, de ce qui est généralement proposé par les documentaires diffusés sur des chaines généralistes. En visionnant la BA de Partir ?, on se dit que cette vision de l’immigration est certainement plus proche du ressenti des migrants.  

5 – Malcom et Marie : autre futur succès Netflix ? Verdict cette semaine. Le film de Sam Levinson sera dès le 29 Janvier soumis à vos avis. Bien qu’avec des atouts comme le charisme de Zendaya et le jeu d’acteur de John David Washington, on avoisine les 0% de chance de faire un bide, non ? Puis mince quoi, le film est en noir et blanc, what else !  

6 – The Mauritanian : Un film captivant à la Zero Dark Thirty sans l’incroyable Jessica Chastain, mais avec la tout aussi talentueuse Jodie Foster. Avec une date de sortie prévue en 2021, on se doute que les distributeurs vont se rabattre sur la diffusion streaming. Et en toute franchise, on espère qu’ils l’ont vraiment envisagé, car sinon ça serait nous priver d’un vrai film, aussi déroutant que palpitant.  

7 – Une affaire de détails : Peut-on imaginer un top 10, sans un film dans lequel il y aurait pas notre bon tonton Denzel Washington ? SERIOUSLY ? Non ! Dans ce thriller policier, et superproduction de WarnerBros, nous avons droit a du grand Denzel. Mais assez parlé, voyez plutôt.  

8 – Respect : R.E.S.P.E.C.T, Jenifer Hudson nous crie, R.E.S.P.E.C.T. Dans ce film biographique Jennifer est une queen. Dans les pas de la grande Aretha Franklin, Jennifer Hudson nous sert du grand art. Dans Dreamgirls, elle était la deuxième tête d’affiche. Dans “Respect”, Jennifer Hudson tient le premier rôle à la perfection. Quand la diva s’affirme, nous, on s’incline.  

9 – Tout nous sourit : Avant dernier de la liste et petite triche. Ce film de Mélissa Drigéard est sorti en 2020 mais est malheureusement passé inaperçu à cause du COVID. Pourtant, il mérite qu’on y jette un œil, rien que pour saluer le talent de Karidja Touré qui a clairement sa place autour de toutes ses pointures du cinéma français.  

10 – One night in Miami : Last but not least, One night in Miami est un film réalisé par Régina King. Franchement, on adore cette fiction qui réunit quatre figures de proue, ayant marqué l’histoire des afro-américains. Imaginez un peu, une nuit à Miami avec Mohamed Ali, Malcom X, Sam Cooke et Jim Brown. Vous ne réalisez pas ? Regardez, vous comprendrez.  

Blackout Tuesday, Georges Floyd, Adama Traoré... Et après ?

Des mois. Cela fait des mois, que de l’ombre à la lumière, nous, noirs, on se bat. Depuis le 25 Mai et la diffusion en masse, des derniers soupirs de Georges Floyd. Un peu partout dans le monde, en Europe, mais particulièrement en France, les noirs, poussés par ce trop-plein d’émotions, ont décidé de se soulever à l’unisson, pour dire non. A l’unisson pour dénoncer la différence de traitement qu’il y a entre les noirs et les blancs, jusque dans le tréfonds des institutions. Plus nombreux que jamais, unis derrière Assa Traoré pour dénoncer les violences policières, on a pu, pour la première fois, mettre des visages sur ces noirs...hommes, femmes, enfants, jeunes, entrepreneurs, salariés, nanties ou modestes, personnalités publiques ou anonymes en construction de son identité. Tous, enfants de la république. Mais qui pourtant, sont, qu’on le veuille ou non, des victimes injustes de la discrimination, quelques fois, parfois, souvent, à longueur de temps...  

Alors avec cet autre visage de la république, on s’est dit, que pour une fois qu’on nous entend, il fallait aller plus loin pour porter nos actions. De la tendance du Blackout Tuesday, à l’initiation de la consommation de produits FUBU (for us by us). Cette fois, c’est sûr, le gouvernement nous entend non ? Et maintenant que lui aussi, admet l’existence du racisme institutionnel, il va à son tour, mettre en place des actions pour les enfants noirs de la république...non ?  

 

Pas de doute, le Blackout Tuesday, les manifestations de soutien à Georges Floyd et Adama Traoré, avec tout ça, personne ne pourra plus renier. Personne ne pourra dire : “c’est bien beau tout ça, mais après...”  

Après ?  

Après, on se retrouve avec des producteurs de musique au visage tuméfié. Après, on se retrouve avec des ministres prêts à voter en faveur de loi, dites, sur la sécurité globale.  

Après ? Après, on se retrouve avec une société encore plus fracturée... 

Sur fond de pandémie, à l’aube d’une crise économique mondiale et sur le point de clôturer le chapitre de l’année 2020, la situation est aujourd’hui, plus tendue que jamais. Pourtant, nous, noirs, une fois que le phénomène est passé, on continue de se battre. Comment et pourquoi ? Ou plutôt, avec qui et contre quoi ?  

Les réponses à ce genre de question, ce sont des affaires comme celles de Michel Zecler qui les apportent.  

 

D’Adama Traoré à Michel Zecler : pourquoi la France peine à tout stopper ? 

La récidive est un fléau français que la justice a du mal à appréhender. La diffusion, le 26 Novembre dernier, de l’enquête du média Loopsider, sur le passage à tabac d’un producteur de rap dans le 17ème arrondissement de Paris, ne montre pas qu’une répugnante injustice. Mais aussi, l’incapacité des institutions de la république à éradiquer, le racisme qui siège dans ses rangs. Pourtant, cela fait des mois, des mois que la voix des afro-descendants se fait entendre pour dénoncer, ces types d’interpellations, reflet de ce virus nommé, racisme, qui corrompt la police. L’affaire Zecler, pointe une nouvelle fois le doigt sur ces violences policières, qui touche beaucoup trop souvent, la face noire de la population française. Sans ses caméras de vidéo-surveillance, Michel Zecler, ne serait pas vu par l’opinion publique comme la victime d’abus, mais plus probablement comme un dangereux délinquant, ayant intenté à la vie de vaillants policiers. Une interprétation, qui malheureusement, colle toujours au frère d’Assa Traoré.  

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Comment expliquer la difficulté qu’à la société française à reconnaitre le mal dont elle souffre. Car lever le voile sur le racisme institutionnel, ouvertement l’ébranler, que l’on se nomme Assa ou Emmanuel, qu’importe, ça ne passe pas.  

Pourtant, c’est en bon diplomate que le président de la République a évoqué le problème de racisme au sein de la police, dans l’interview accordée au média BRUT, ce samedi 05 décembre.   

“Aujourd’hui, quand on a une couleur de peau qui n’est pas blanche, on est beaucoup plus contrôlé (…). On est identifié comme un facteur de problème et c’est insoutenable.” Ainsi, Emmanuel Macron, reconnait ne pas avoir réussi à régler “le problème des discriminations.”  

Un constat qui n’est pas du tout du goût des syndicats de police qui appellent à ne plus faire de contrôles d’identités. Et c’est précisément, ce type d’insurrection puérile qui freine la possible évolution des institutions.  

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Racisme flouté, société déchainée !  

Malgré un début de reconnaissance, l’inactivité du gouvernement, longtemps dénoncée, se mue en maladresses répétées. Maladresse incarnée par l’article 24 de la loi de sécurité globale. Entre le marteau et l’enclume. Voilà la situation dans laquelle se trouve le Président de la République et son ministre de l’Intérieur.  

Insinuer de manière subtile que les voyous peuvent être vêtus d’une tenue bleue et d’un écusson tricolore brodé RF. Tout en voulant retirer au citoyen, la seule arme qui pour l’instant le protège de finir, écroué en prison, est bien une stratégie maladroite.  

Les manifestations violentes se multiplient, les esprits s’échauffent, la colère gronde dans les rangs de la police. Le tout, parsemé d’un climat de violence, qui nourrit le chaos et l’incompréhension de tous les protagonistes de la république.  

Aujourd’hui, la tendance est passée de balance ton porc à balance ton poulet. La stigmatisation a changé de camp, et pourtant, les violences à l’encontre des minorités sont encore qualifiées de “microphénomènes” par certains. Et la question demeure.  

Blackout Tuesday, Michel Zecler agressé, mort de Georges Floyd et Adama Traoré... et après ?  

 

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L’Afrique fait son cinéma : Quel place pour le noir dans le 7ème art ?  

#Oscarssowhite, #Cesarssiblancs ou #BlacksCesars. Que ce soit au pays de l’Oncle Sam ou pour la France libre du Général De Gaulle, le constat est le même. Pour eux comme pour nous, plane le souci majeur de la représentation du noir dans l’industrie culturelle qu’est le cinéma. Si aux Etats-Unis, les acteurs afro-américains réussissent progressivement à déboulonner la vision que se fait l’impérialiste blanc du noir sur grand écran. En France aussi, des voix s’élèvent pour faire bouger les mentalités.  

Depuis quelques années, on voit se multiplier de véritables actions par des professionnels du secteur, amoureux de l’Afrique et de ses talents, qui mettent tout en œuvre pour ouvrir le champ des possibilités aux acteurs de la communauté. C’est dans ce contexte que s’est créé le festival international du film panafricain en 2004, ou qu’a vu le jour, le festival, l’Afrique fait son cinéma, créé par Blaise Pascal Tanguy, il y a deux ans.  

Si ces deux festivals portent des noms différents, ils ont pourtant, la même vocation : porter au-delà des frontières la richesse de la culture africaine et de ses talents, en donnant une vitrine à ces acteurs noirs, qui font des pieds et des mains pour réussir à se faire une place dans le 7ème art.  

 

Il est possible de tourner la problématique dans tous les sens. L’image du noir, la place du noir, la représentation du noir... Dans son article paru en juillet 2020, Le Figaro titrait : le cinéma français a-t-il peur du noir ? La seule interrogation qu’il y a derrière tous ces termes en réalité, c’est tout simplement, la question du noir. Lors des Césars 2020, l’actrice Aïssa Maïga avait bien résumé cette question du noir.  ″Ça fait plus de deux décennies que je ne peux pas m’empêcher de compter lors des réunions du métier... J’ai toujours pu compter sur les doigts d’une main le nombre de non-blancs.” 

La marraine de la deuxième édition de l’Afrique fait son cinéma, qui se tiendra au cinéma le Lincoln à Paris, les 22 et 23 décembre 2020, se positionne comme fer de lance d’une communauté mobilisée qui multiplient les actions marquantes pour ENFIN, se faire entendre. Et à juste titre. Car, aujourd’hui plus que jamais, être comédien noir en France, ce n’est pas se cantonner au rôle du nègre comique ou assujetti. Au même titre que le jeu d’acteur blanc peut être varié, le jeu d’acteur noir demande à être réévalué, à son unique, unité de valeur : un jeu d’acteur.  

C’est en ça que se trouve la force des festivals comme celui de l’Afrique fait son cinéma. Dans une interview son fondateur, Blaise Pascal Tanguy, déclarait : “Il est indéniable qu’un festival comme le nôtre permet de mettre en lumière le travail des cinéastes africains, et en particulier des comédiens. (…) Pendant cette rencontre, nous comptons projeter deux ou trois films africains, faciliter les rencontres entre les porteurs de projets, les producteurs, et bien entendu, tous les acteurs de l’industrie du cinéma. Je suis persuadé que les acteurs et actrices de cinéma africains et afro-descendants y trouveront leur compte.”  

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Trouver son compte, c’est de cela qu’il s’agit. Trouver son compte en tant qu’acteur noir dans une industrie qui jouit de sa liberté d’expression à travers des stéréotypes blessant, provenant du traumatisme de l’esclavage et de la discrimination.  

Car le cinéma tire son inspiration des scènes de vie qui se jouent en société. Ainsi, dans une société marquée par le racisme, comment le noir peut-il trouver sa place ? Et, comprenons-nous, pas “peut-il”, au sens, est-ce qu’il y arrivera ? Mais plutôt au sens, quels sont les moyens donnés et qu’il prend pour y arriver ?  

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L’enjeu, de l’organisation d’un tel festival à Paris, est bel et bien de montrer l’ampleur du talent des acteurs noirs aux professionnels du métier, qui peinent à se sentir concernés par la question de la représentation des minorités, parce qu’ils sont blancs.  

Avec en tête d’affiche, des grands noms du cinéma français et américains, que sont Aïssa Maïga et Eriq Ebouaney, le but est de dire, “nous sommes là, que vous preniez en considération notre appel ou pas, et on ne vous lâchera pas”. Quitte à faire les choses soient-mêmes...pourquoi pas ?  

 

 

Lutte contre le cancer du sein : L’incroyable exploit de Christophe Maleau

Avez-vous déjà envisagé de vous transcendez pour une cause qui vous tenait à cœur ? Vous dépassez comme jamais vous ne l’aviez fait pour faire réagir votre entourage, voire le monde, face à un sujet qui vous prend aux tripes. Si la réponse est oui, vous savez alors pourquoi, depuis des jours, les médias du monde entier ne cessent de relater l’incroyable exploit de Christophe Maleau. A 12 ans, ce jeune martiniquais nous a donné à tous, une leçon. Comment ? En éveillant les consciences sur la lutte contre le cancer du sein, en parcourant, à la force de ses bras, les 40km qui séparent les îles de Sainte-Lucie et Sainte-Anne. Un acte que l’on pourrait presque qualifier d’héroïque, qui n’a bien entendu, pas échappé au regard bienveillant de la rédaction. Retour sur un exploit, qui restera pour longtemps archiver dans les annales... 

 

40km à la nage ! Une distance qui n’équivaut même pas à la distance qui sépare les côtes marocaines et espagnoles. La traversée du détroit de Gibraltar étant de 15km, à peine. 40km à la nage ! Une distance jamais parcouru d’une traite par un athlète olympique, en compétition dans la catégorie de natation en eau libre. 40km à la nage ! C’est pourtant la distance qu’a parcouru en 13h, Christophe Maleau, à peine âgé de 12 ans.  La question que tout le monde se pose alors c’est : d’où ce petit homme, à la porte de l’adolescence a tiré sa force et sa motivation ? La réponse c’est lui-même qui l’apporte à la fin de son exploit. “Il y a des moments où j’ai douté mais comme c’était pour la bonne cause, je me suis dit qu’il fallait que je continue.”  

“La bonne cause” en question ici ? La maman du jeune garçon, atteinte d’un cancer du sein. Invité sur le plateau de Cyril Hanouna dans TPMPChristophe Maleau a adressé un message d’espoir à sa mère, et indirectement, à toutes les femmes souffrant de cette maladie. “J’ai voulu lui montrer qu’il fallait se battre contre la maladie.” lance-t-il, le regard pétillant et plein d’espoir.  

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Si cette traversée fantastique a été réalisée dans le cadre du mouvement Octobre rose, pour la sensibilisation de la lutte contre le cancer du sein. Il est quand même bon de rappeler que Christophe Maleau est un prodige de la natation, loin d’être à son coup d’essai. Il y a trois ans, âgé donc de 9 ans, le jeune martiniquais parcourt 6km à la nage entre l'Anse Mitan aux Trois-Îlets et la Française à Fort-de-France. Un an plus tard, il réitère en effectuant cette fois, 26km de distance à la nage, entre le Diamant et Schœlcher. Différents coups de maitres à un si jeune âge qui laisse présager un avenir plus que prometteur. Le 10 octobre dernier, à peine avait-il achevé son exploit qui fait aujourd’hui, encore parler, qu’il teasait de prochaines surprises à venir.  

Hâte de voir jusqu’où ira Christophe Maleau.  

Ces noirs, premiers à marquer l’histoire !

Pour célébrer notre culture, l’histoire qui fait notre ADN, nous souhaitions nous tourner sur la célébration de qui nous sommes et d’où nous venons. Voici donc un article sur ces noirs qui ont été les premiers à marquer les mémoires.  Nous avons tous entendu parler de Mme C.J Walker, de Ruby Bridges ou encore Rosa Parks. Si, ces afro-américaines, en ont inspiré plus d’un. Pour cette édition, à la rédaction d’ESIMBI, on s’est dit qu’il serait bien de mettre un petit coup de projecteur, sur ces hommes et ces femmes qui ont par leurs actions, ouvert la voie à tant d’autres, ici en Europe.  

 

Les noirs sont talentueux dans de nombreuses catégories. Commençons par la politique. Même si à ce jour, elle reste encore insuffisante, il y a et il y a eu, une forte contribution des élites noires dans les jeux politiques européens. Ici, notre top 10 des hommes et des femmes influents qui ont réussi à faire changer les lois et faire évoluer les mentalités.  

1. Cyrille Bissette (1795-1858) - Était une figure très influente dans la politique martiniquaise. Si les livres d’histoire nous enseignent le nom de Victor Schoelcher, comme celui qui a réussi à se débarrasser de l’esclavage. La vérité est que lorsque Schoelcher voulait maintenir l’esclavage quoi qu’il arrive, Cyrille Bissette se battait pour mettre fin à cette abomination. Le 27 Avril 1848, cet homme, membre du gouvernement de l’Etat à l’époque, signe un décret en faveur de l’abolition de l’esclavage en Martinique..

2. Learie Nicholas Constantine (1901-1971) - A été l’un des premiers grands joueurs de cricket des Caraïbes, mais il est également connu pour son implication politique. Ce qu’il a fait pour la politique et l’égalité raciale au cours de son service au Haut Commissaire du Royaume-Uni, restera et marquera l’histoire des Noirs en Angleterre.

3. Ignatius Sancho (1729-1780) - Toujours dans l’histoire du Royaume-Uni, Ignatius Sancho a été le premier électeur noir britannique reconnu. Né esclave, Ignatius Sancho a reçu une éducation qui lui a permis de devenir un compositeur respecté et un Homme de lettres. En utilisant ses compétences, M. Sancho s’est imposé comme une figure dans le mouvement en faveur de l’abolition de la traite négrière et a pris le droit de vote lors d’une élection britannique.

4. Manon Tardon (1913-1989) - Née à Fort-de-France, Manon Tardon était impliquée comme dirigeante dans la secrète résistance française. À 30 ans, cette jeune femme qui vivait à Paris, décide d’être membre de l’A.F.A.T, forces spéciales de l’armée. Elle était l’une des seules femmes de ces forces spéciales à avoir participé à la défaite nazie.

5. Diane Julie Abbott (1953-Aujourd’hui) - est entrée dans l’histoire en devenant la première femme noire à être élue au Parlement anglais. En tant que pionnière, elle savait à quel point son rôle dans le gouvernement britannique était important. “J’ai rejoint la politique parce que je savais à quel point la vie était difficile pour mes parents et leurs amis. Je savais à quel point la vie des Noirs est difficile en général et je voulais faire quelque chose à ce sujet.”, déclare-t-elle. Elle laisse ainsi sa marque dans l’histoire en s’engageant pour sa communauté.

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6. Wole Soyinka (1934-Aujourd’hui) - est un auteur et un militant politique. Une grande partie de ses écrits concerne l’oppression du gouvernement nigérian et de ses dictateurs sur la population. Il n’a jamais dissocié son engagement politique de son travail. Ce même travail lui a permis d’être le premier Africain à être honoré par un prix Nobel de littérature en 1986.

7. Wangari Muta Maathai (1940-2011) - Autre première africaine à avoir été honorée avec un prix Nobel, Mme Wangari Maathai. Cette politicienne et militante écologiste kényane a été la première femme africaine à recevoir le prix Nobel de la paix, en 2004. “En tant que première femme africaine à recevoir ce prix, je l’accepte au nom du peuple du Kenya et de l’Afrique, et même du monde. Je suis particulièrement attentif aux femmes et à l’enfant. J’espère que cela les encouragera à élever la voix et à prendre plus de places dans le leadership.” déclare-t-elle.

8. Christiane Taubira (1952-Aujourd’hui) - est une femme politique née en Guyane française. Cette ancienne ministre de la Justice est considérée comme une femme de pouvoir, pleine de convictions. Elle rentre dans l’histoire en étant la première femme noire nommée ministre de la Justice en France par Jean-Marc Ayrault. Fière de son passé et de son histoire, Christiane Taubira a été la voix de beaucoup de noirs en France en donnant son nom à la loi qui reconnaît la traite négrière et l’esclavage de l’Atlantique comme un crime contre l’humanité. Pour cela, nous lui disons, merci Mme Taubira.

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9. Blaise Diagne (1872-1934) - Il n’aurait peut-être pas eu de Christiane Taubira sans un Blaise Diagne. Ce Sénégalais né à Gorée, a trouvé sa place dans le gouvernement Français et a été le premier député africain, nommé à la Chambre des députés en 1914.

Les noirs brillent par leur intelligence mais aussi par leur force. Raison pour laquelle, nous avons décidé de mettre en lumière trois noirs qui ont marqué l’histoire par leur combativité. Ce qui a sans doute permis d’ouvrir des portes dans le domaine du sport et de l’armée.

1. Raoul Diagne (1910 – 2002) - Son père était le premier noir à jouer un rôle dans la politique française. Comment n’aurait-il pas pu marquer l’histoire, lui aussi ? Le fils de Blaise Diagne a décidé de poursuivre une autre direction en devenant le premier joueur noir sélectionné en équipe de France de football. Sans lui, il n’aurait jamais eu de Lilian Thuram, N’Golo Kante ou Samuel Umtiti.

2. Amadou Mbarick Fall (1897 – 1925) - Amadou Fall appelé Battling Siki est né au Sénégal et a déménagé en France pendant son adolescence. Siki a toujours eu une passion pour la boxe et a commencé une carrière professionnelle très jeune. Avec la Première Guerre Mondiale, Siki rejoint l’armée Française et prouve sa bravoure pendant les batailles. Après cela, il est retourné à sa carrière de boxe et est devenu le premier Africain à gagner un championnat du monde de boxe. Il est mort à l’âge de 28 ans à New York, abattu par un policier blanc.

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3. Lilian Bader (1918 - 2015) - Née à Liverpool et originaire de la Barbade, Lilian Bader est l’une de ces femmes puissantes qui détruisent les stéréotypes. Son père a servi pendant la Première Guerre Mondiale, alors quand la Seconde Guerre Mondiale a éclaté, Lilian s’est enrôlée dans la Royal Air Force et est devenue l’une des premières femmes noires à rejoindre les forces armées britanniques.

Derrière toutes ces histoires, tant d’autres noms que quelques-uns connaissent... Ira Aldridge, Katucha Niane, Dr Shirley Thompson, Wilma Rudolph, Christina Jenkins, Daniel Hale Williams. Des noirs d’Europe ou d’Amérique qui nous influencent tous par leur force. 

À nous de nous concentrer sur ce qui compte vraiment... la construction de notre avenir par la revendication de notre brillant passé.