Chrystal Marcel : "Un entrepreneur est un grand rêveur qui va au bout de ses rêves"

Christel Marcel, surnommée Chrystal, a bâti sa carrière dans le milieu de l’audiovisuel et plus précisément du casting, de manière progressive. On pourrait presque dire que cette entrepreneuse, reconnue pour ses compétences et ses qualités humaines, est tombée dans la marmite depuis petite. Très appréciée de ses partenaires et des plus grands influenceurs et célébrités de la scène artistique française, Chrystal a accepté de revenir sur ce qui fait d’elle, la femme influente qu’elle est aujourd’hui, dans portrait d’entrepreneur, pour Esimbi Magazine.  

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Esimbi Magazine : Présente-toi aux lecteurs d’ESIMBI MAGAZINE ?  

Chrystal Marcel “Alors, moi je suis chrystal, directrice de casting depuis plus de 10 ans, et grande passionnée de la vie. J’adore découvrir des nouvelles choses. Mais je suis également une grande passionnée des gens. J’adore découvrir leur potentiel et les mettre en lumière.”  

 

Esimbi Magazine : Comment es-tu rentrée dans ce milieu ? 

Chrystal Marcel “Pour faire court, depuis toute jeune j’adorais partager mes bons plans. Je faisais beaucoup de figuration, pour tout ce qui était sitcoms pour ados, publicités, émissions télés, séries etc... Et j’adorais partager mes plans avec les gens que je connaissais.  

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J’ai rencontré Kool Shen qui m’a proposé de tourner dans un de ses clips. Il m’a d’abord demandé si je pouvais inviter une dizaine de filles...Puis, une dizaine de garçons. En voyant que je réussissais sans problème, il a fini par me demander : “Est-ce que tu peux inviter 100 personnes.” (rires) J’ai invité les amis, des amis, des amis, et j’ai fait le clip Two shouts for my people, avec une centaine de figurants.  

J’ai fait très bonne impression auprès de la boite de production qui s’occupait du montage de ce clip. Ils ont demandé à me rencontrer et c’est comme ça que ça a démarré. J’ai travaillé avec eux pendant deux ans en tant que directrice de casting avant de monter ma propre agence de casting.”  

 

Esimbi Magazine : A tes débuts, quelles ont été les défis auxquels tu as été confrontée ?  

Chrystal Marcel “Les défis, c’était surtout qu’on ne me connaissait pas. J’étais très jeune. J’avais 23 ans quand j’ai monté ma société. A cet âge-là, j’en paraissais 18. Donc, le souci de crédibilité, il était là. Mon focus a été de leur montrer que j’étais performante dans mon métier. Mais surtout, que j’étais passionnée et que je me donnais vraiment à fond.  

Je suis aussi quelqu’un d’extrêmement perfectionniste, mon éthique de travail me permettait de leur prouver, qu’il ne fallait pas me juger par rapport à mon âge, mais plutôt par rapport à mes compétences.  

Il ne faisait aucun doute que je me défonçais triplement fois plus que n’importe qui, et c’est ce qui m’a permis d’avoir de plus en plus de demande, de très bons retours et de fidéliser mes clients.”  

 

Esimbi Magazine : En quoi ton métier te fait rêver encore aujourd’hui ? Est-ce que tu dirais que “rêver en travaillant” est un élément essentiel pour pouvoir continuer quand on est entrepreneur ?  

Chrystal Marcel “Mon métier me fait rêver et je pense qu’il va me faire rêver encore très, très, très longtemps. Tout simplement parce que chaque projet est différent, chaque émission, chaque tournage, chaque film, pub etc... Chaque projet est unique, et à chaque fois, ce sont des nouvelles personnes que l’on doit trouver.  

Hier encore, j’étais sur le tournage d’une publicité pour AIDS. Et, c’est typiquement, dans ce genre de moment, que tu te dis intérieurement que t’es utile. C’est toi qui permets aux gens de réaliser leurs rêves et d’être en lumière. Et c'est çà mon métier. C’est de permettre aux gens de briller, de vraiment montrer leur talent, de gagner en assurance et surtout de changer des vies.  

Et c’est aussi ça, être entrepreneur. Rêver en travaillant, oui. Mais accomplir ses rêves surtout. Concrètement, pour moi, un entrepreneur, c’est quelqu’un qui a des rêves et qui les accomplit. Quelqu’un qui n’a pas de rêves, ce n’est pas un entrepreneur, ce n’est pas possible.  

Un entrepreneur est un grand rêveur qui va au bout de ses rêves et qui les réalise.” 

 

Esimbi Magazine : Tu fais partie des rares personnes de la communauté afro-caribéenne à être influente dans ce milieu, as quoi attribue-tu ton succès ?  

Chrystal Marcel “Mon succès, je l’attribue surtout à mon niveau de compétences et à mon travail. Je ne me suis jamais dit en rencontrant un client, ‘bah je suis une femme, je suis noire, je suis jeune et je dois tout prouver.’ Non. 

Dans ma tête, c’était, ‘je suis une excellente directrice de casting, je vais leur prouver qu’ils ont raison de me faire confiance et de travailler avec moi.’ Et ce que je pourrais dire aux personnes de la communauté qui souhaitent également se lancer, c’est de ne pas se mettre des freins. Parce que le plus grand frein, c’est nous même. Si on commence nous, à se dire, je suis noire ou je suis une femme, ou je suis jeune, je n’y arriverais pas. C’est l’image que l’on va transmettre aux autres.  

Pour moi, il faut qu’on te juge par rapport à tes compétences, ta confiance en toi et ton assurance.”  

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Esimbi Magazine : Vivienne de Beaufort, directrice de programme entreprendre au féminin de l’Essec business school a dit : Les femmes ont le complexe de l’imposteur. Elles ont souvent une exigence de perfection que personne ne leur demande.” Qu’en penses-tu ? Et surtout est-ce que tu penses que cet adage pourrait s’appliquer pour les femmes afro entrepreneurs de France par exemple ?  

Chrystal Marcel “Le syndrome de l’imposteur ce n’est pas quelque chose qui s’applique seulement aux femmes afro-entrepreneurs ou aux femmes tout court. Le syndrome de l’imposteur, ça arrive à beaucoup de personnes, à partir du moment où on concrétise quelque chose, et qu’on se dit, ‘oui mais, est-ce que j’ai vraiment le mérite pour’.  

Le syndrome de l’imposteur, c’est un peu comme la solitude de l’entrepreneur, c’est quelque chose par lequel on passe forcément. Il faut juste réussir à se dire, qu’à partir du moment où tu as réussi quelque chose, il n’y a pas lieu d’avoir le syndrome de l’imposteur, même pour une femme noire.  A partir du moment où tu maitrise ton art, tu le maitrise, point barre.”  

 

Esimbi Magazine : Comment penses-tu que les femmes d’origines afro qui nourrissent l’ambition de travailler dans les médias, devraient appréhender les challenges qui les attendent ? 

Chrystal Marcel “Pour moi, tout vient de l’image que toi-même tu reflète. Si dans ta tête tu te dis, mince je suis noire, ça va être plus compliquée pour moi, quand tu vas voir les gens et que tu vas les démarcher, c’est l’image que tu vas leur donner. Avant d’être une entrepreneuse, avant d’être une winneuse, avant d’être accomplie, ce que tu vas donner comme image, c’est regardez-moi, je suis noire. Non. En quelques secondes, il faut que les gens voient au travers de ta couleur. On est tous différents, et Dieu merci.  

Il faut assumer la personne que tu es dans ton entièreté et surtout avoir confiance en toi et en tes compétences. Je me répète sur ça, mais pour moi c’est vraiment, le plus grand obstacle que les personnes peuvent avoir. Une femme qui a confiance en elle, personne ne pourra la déstabiliser.  

Peut-importe le contexte de notre société. Les personnes de la communauté doivent se dire, ‘je suis entrepreneur et je suis compétent dans ce que je fais’. Et c’est l’image qu’ils donneront aux autres.  

Moi, je me suis toujours considérée comme chanceuse d’être noire. Je remercie Dame Nature, je remercie mes parents, je remercie Dieu.  

Malgré la conjoncture actuelle de notre société, on doit se dire que dans la vie, il faut se battre, et ça, quel que soit nos armes.”  

 

Esimbi Magazine : De quoi es-tu le plus fière aujourd’hui quand tu regardes ton parcours ?  

Chrystal Marcel “Malgré les difficultés et les aléas que peut rencontrer un entrepreneur, et bien, je suis toujours là. Il ne faut pas s’imaginer que quand on est entrepreneur, tout est rose, tout est beau. Non. Être entrepreneur, ça signifie avoir des hauts, des bas et parfois des très, très bas. Du coup, quand je regarde mon parcours, ce dont je suis le plus fière, c’est forcément de n’avoir jamais lâché.”  

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Esimbi Magazine : Quand on est une femme ambitieuse et à succès comme toi, on reçoit souvent des critiques sur la manière de gérer sa carrière ou le fait de délaisser le côté personnel – Comment tu concilie ta vie de femme avec celle d’entrepreneur ?  

Chrystal Marcel “Le nombre de fois où j’ai entendu ‘mais toi tu es carriériste’. (Rires) Alors, que pas du tout. Je suis ambitieuse, certes. J’aime faire mon travail passionnément, mais j’aurais pu être salariée et faire mon travail tout aussi passionnément. Ce n’est pas parce qu’on est entrepreneuse, que toute notre vie est destinée à la carrière professionnelle. Je sais garder du temps pour ma vie privée, mes proches, et ma vie sociale. Ce qui est mon équilibre d’ailleurs. Il y a ce stéréotype en société de : la maison, le mariage, le bébé, le travail. Mais à côté, ce n’est pas ça le plus important. Le plus important, c’est d'être heureux, tout simplement.  

Pour les femmes à qui l’ont fait souvent sentir ce sentiment de culpabilité. Il faut se dire qu’on aura tout le temps ça. Pointer du doigt, ce que vous n’avez pas est une manière pour les gens de se rassurer, sur leurs propres failles. En réalité, il se peut que vous soyez dix mille fois plus heureuse dans votre situation, sans maris ou enfants, qu’eux, mariés avec des enfants.  

Pour ceux qui ont l’habitude de faire des commentaires négatifs comme ça, envers les femmes, jugées trop ambitieuses. Je dirais une chose. Avant d’appuyer sur ce que la personne n’a pas. Essayez de vous concentrer sur ce qui la passionne vraiment. Et là, vous aurez toutes les réponses, du pourquoi, elle n’a pas certaines choses dans sa vie.”  

 

Esimbi Magazine : Après plus de 10 ans dans ce milieu quelles sont tes ambitions aujourd’hui ?  

Chrystal Marcel “Mes ambitions aujourd’hui, c’est de développer l’agence au niveau international. Je pense que le tour de la France, je l’ai fait.  J’ai vu des pays, où il n’y pas d’agence de casting. Je veux me concentrer sur le développement de l’agence dans ces différents pays, et prendre beaucoup de plaisir à le faire.”   

 

Esimbi Magazine : Pour terminer, avec ton expérience et l’avenir qui le nôtre aujourd’hui, si tu avais un conseil à donner aux femmes afro-caribéennes entrepreneurs de France et d’ailleurs, que leur dirais-tu ?  

Chrystal Marcel “Pour toutes les femmes qui souhaitent devenir entrepreneur, je vous dirais que si jamais vous voulez créer, dans cette période de COVID, dites-vous que cette période nous permet de voir qu’il faut tout digitaliser. L’avenir est dans le digital. Pour celles qui ont déjà entrepris, au lieu de se dire, mince c’est la catastrophe. Essayez de voir comment vous pouvez dès maintenant digitaliser votre commerce. Vous êtes un institut de beauté. Proposez des formations en ligne, ou des conseils beauté à la maison, et vendez vos produits en ligne, par exemple. 

A titre personnel, c’est ce que j’ai fait avec ma société. Je fais désormais les castings en ligne. Il faut savoir prendre les difficultés comme des opportunités. Voir comment vous pouvez amener votre entreprise à se développer. Digitaliser son entreprise, c’est une façon beaucoup plus simple de pouvoir la digitaliser partout dans le monde et donc surtout, de toucher un plus large public. Pour moi l’avenir de demain, c’est le digital.”  

 

Suivez le travail de Chrystal via son site internet : https://chrystalcasting.com/agence/

Ou sur Instagram : https://www.instagram.com/chrystal_casting/channel/

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Lutte contre le cancer du sein : L’incroyable exploit de Christophe Maleau

Avez-vous déjà envisagé de vous transcendez pour une cause qui vous tenait à cœur ? Vous dépassez comme jamais vous ne l’aviez fait pour faire réagir votre entourage, voire le monde, face à un sujet qui vous prend aux tripes. Si la réponse est oui, vous savez alors pourquoi, depuis des jours, les médias du monde entier ne cessent de relater l’incroyable exploit de Christophe Maleau. A 12 ans, ce jeune martiniquais nous a donné à tous, une leçon. Comment ? En éveillant les consciences sur la lutte contre le cancer du sein, en parcourant, à la force de ses bras, les 40km qui séparent les îles de Sainte-Lucie et Sainte-Anne. Un acte que l’on pourrait presque qualifier d’héroïque, qui n’a bien entendu, pas échappé au regard bienveillant de la rédaction. Retour sur un exploit, qui restera pour longtemps archiver dans les annales... 

 

40km à la nage ! Une distance qui n’équivaut même pas à la distance qui sépare les côtes marocaines et espagnoles. La traversée du détroit de Gibraltar étant de 15km, à peine. 40km à la nage ! Une distance jamais parcouru d’une traite par un athlète olympique, en compétition dans la catégorie de natation en eau libre. 40km à la nage ! C’est pourtant la distance qu’a parcouru en 13h, Christophe Maleau, à peine âgé de 12 ans.  La question que tout le monde se pose alors c’est : d’où ce petit homme, à la porte de l’adolescence a tiré sa force et sa motivation ? La réponse c’est lui-même qui l’apporte à la fin de son exploit. “Il y a des moments où j’ai douté mais comme c’était pour la bonne cause, je me suis dit qu’il fallait que je continue.”  

“La bonne cause” en question ici ? La maman du jeune garçon, atteinte d’un cancer du sein. Invité sur le plateau de Cyril Hanouna dans TPMPChristophe Maleau a adressé un message d’espoir à sa mère, et indirectement, à toutes les femmes souffrant de cette maladie. “J’ai voulu lui montrer qu’il fallait se battre contre la maladie.” lance-t-il, le regard pétillant et plein d’espoir.  

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Si cette traversée fantastique a été réalisée dans le cadre du mouvement Octobre rose, pour la sensibilisation de la lutte contre le cancer du sein. Il est quand même bon de rappeler que Christophe Maleau est un prodige de la natation, loin d’être à son coup d’essai. Il y a trois ans, âgé donc de 9 ans, le jeune martiniquais parcourt 6km à la nage entre l'Anse Mitan aux Trois-Îlets et la Française à Fort-de-France. Un an plus tard, il réitère en effectuant cette fois, 26km de distance à la nage, entre le Diamant et Schœlcher. Différents coups de maitres à un si jeune âge qui laisse présager un avenir plus que prometteur. Le 10 octobre dernier, à peine avait-il achevé son exploit qui fait aujourd’hui, encore parler, qu’il teasait de prochaines surprises à venir.  

Hâte de voir jusqu’où ira Christophe Maleau.  

Défilé "Eco conscious chic " de l'agence Sy Events & Co

Ce samedi 17 octobre, l’équipe d’Esimbi a eu l’occasion de participer au défilé “Eco-conscious chic” organisé par l’agence événementielle Sy Events & Co. 
Cet évènement défend l’idée qu’il est possible de concilier une mode responsable, tout en restant élégant, dans une démarche durable sur l’ensemble du cycle de vie du vêtement.
Impulsée par le désir d’accompagner de jeunes créateurs, Syldacia Ribot, fondatrice de l’agence, a choisi au travers de cet évènement, de révéler le potentiel de trois créateurs de mode engagés, mais aussi de présenter les enjeux environnementaux et sociaux relatifs à ce secteur.

Élue entreprise de l’année en 2018-2019, Congana est une marque proposant des vêtements de sport mixte en imprimés wax. Le nom exprime la fusion entre le Congo et l’Espagne, les origines respectives des deux créateurs, Francisca ELUKI DIHANDJU et José-Manuel GARCIA, unis dans la vie comme dans leur projet.
En plus de proposer des produits éco-responsables, la marque prône le body positif. Les tenues sont conçues pour habiller toutes les morphologies, du XS au XL.

Congana


La crise sanitaire a complétement bouleversé les mariages. Même si à l’heure actuelle, des incertitudes pèsent au sujet des rassemblements de plus de six personnes, rien ne nous empêche de nous projeter pour une éventuelle cérémonie. Si vous êtes une femme rêvant depuis toujours d’un mariage de princesse alors vous serez séduites par les créations de la marque « Sublime et vous ». Créée depuis peu par Syldicia Ribot, la créatrice a pour ambition de sublimer toutes les morphologies. Par ailleurs si vous êtes une adepte du style vintage, vous trouverez certainement votre bonheur. 

Sublime et vous


Si la singularité était une marque, elle se nommerait « Meïko 1.3 ». Créée en Roumanie par Raluca Bratu, Meïko 1.3 propose des pièces classiques associées à des détails excentriques.

Meïko 1.3

Que vous soyez un homme ou une femme au style décalé et hors du commun, vous trouverez sans doute votre compte parmi les pièces proposées par la marque.
Pour plus de renseignements sur la marque et les produits, nous vous invitons à suivre les actualités via le compte Instagram Meïko 1.3. 

 

 

 

NAWEL DEBBOUZE : "Miser sur la jeunesse africaine, c'est miser sur l'avenir du continent"

Son nom vous le connaissez bien, mais savez-vous vraiment qui est Nawel Debbouze ? Car si son patronyme est un atout, Nawel Debbouze est loin d’être que la sœur de... Impliquée dans d’importantes actions caritatives comme, l’opération Ne baissons pas les masques, qui œuvre pour aider les familles marocaines à surmonter la crise du COVID-19, s'il y a une particularité importante à souligner chez Nawel Debbouze, c’est son éternel main tendue pour aider les autres. Au-delà de son grand cœur, la jeune femme de 30 ans, a su s’affirmer au fil des années comme une bussiness modeuse accomplie, en créant notamment sa ligne de sacs à main. De son amour pour la mode, est né la volonté de montrer au monde, la multitude de talents qui comme elle, se dépasse pour réussir à faire de leur passion un métier. Grâce à l’African Fashion Talent, qu’elle lance en 2018, Nawel Debbouze marque son attachement au continent, et donne sa chance aux talents émergents. Pour ESIMBI, Nawel Debbouze a accepté de revenir sur son parcours et sa passion pour la mode et son attachement à la mode africaine.  

 

ESIMBI :  Nawel Debbouze bonjour, question classique, pour ceux qui ne vous connaissent pas, comment est-ce que vous vous décrieriez ? Qui est Nawel Debbouze ?  

NAWEL DEBBOUZE :  “Je suis une femme avant tout. Une jeune femme de 30 ans, passionnée de mode et maman d’un petit garçon qui s’appelle Yanis.”  

ESIMBI : Pouvez-vous me donner 5 moments incontournables de votre vie qui ont forgé la femme ambitieuse que vous êtes aujourd’hui ?  

ND : “Premièrement, je dirais mes études à l’étranger. J’ai étudié en Angleterre et au Canada, et c’est ce qui m’as permis d’avoir cette ouverture d’esprit sur le monde.  

Deuxièmement, je dirais tout simplement que ma vie a été jalonnée par de belles rencontres. Des rencontres telles que Precious Motsepé, qui est une grande entrepreneuse en Afrique du Sud, qui a organisé la Fashion Week pour le groupe Mercedes. C’est une grande femme, entrepreneuse, qui a un parcours merveilleux.  

Ma rencontre avec Monica Belluci aussi, m’a également beaucoup inspiré tout au long de mon parcours. Ces deux femmes ont marqué l’histoire pour moi.  

Troisièmement, je dirais que l’année de création de ma marque de sacs à main, JudeJude, fait partie des moments incontournables de ma vie.  

Quatrièmement, l’organisation du Festival African Fashion Talent et cinquièmement, bien évidemment la naissance de mon fils, Yanis, qui a 9 ans aujourd’hui et qui m’a complètement épanoui et accompli en tant que femme.”  

ESIMBI : Si je vous dis ‘mode’, qu’est-ce que vous me répondez ?  

ND : “Pour moi, la mode se résume en trois mots. Passion, liberté et expression.  Passion parce que c’est quelque chose qui ne se décide pas, qui se vit. C’est inné en fait la passion. La liberté, parce que la mode est un art qui vous permet d’être libre, ça parle à l’humanité. Et puis l’expression, parce que c’est un langage universel la mode. C’est un langage qui ne se verbalise pas. Pour moi, chacun est libre de s’exprimer de sa façon. La mode c’est l’expression d’une personnalité, ça englobe pleins de choses en fait la mode, mais pour moi ce qui en ressort de fondamental c’est la passion, la liberté et l’expression.“ 

 

ESIMBI : Vous êtes créatrice d’une marque de sacs à main nommée JudeJude. Pouvez-vous nous dire comment les codes culturels qui vous imprègnent se manifestent dans vos créations et dans votre éthique de travail, en règle générale ? 

ND : “La création de ma marque de sacs à main et être dans la mode, pour moi déjà, c’est un rêve que j’ai depuis toute petite. Ma mère avait deux trois sacs à main en haut de son armoire, et il ne fallait pas les toucher. Quand j’en prenais un, c’est quand elle était absente, mais vraiment il ne fallait pas les toucher. (rires) C’est vraiment une histoire qui me tient à cœur depuis toute petite. Et puis les sacs à main de ma maman, c’était vraiment quelque chose de précieux, comme un bijou. Ils étaient emballés dans des housses etc... Donc, voilà, c’est vraiment un rêve depuis toute petite de vouloir créer ma marque, et je l’ai concrétisé avec le lancement de JudeJude en 2018.  

La marque JudeJude parle d’elle-même. Ce terme signifie ‘générosité’ en arabe littéraire. C’est un métissage, c’est un mélange de culture, c’est à la fois une culture maghrébine, africaine et occidentale. Je mélange pleins de codes couleurs dans mes créations.  

L’éthique de travail je l’ai et elle me tient à cœur, parce que toutes mes créations sont faites selon un savoir-faire précieux et ancestrale issu d’Orient. Et puis à travers mes sacs je voulais vraiment explorer la sensibilité et le raffinement de mon pays. Il y a beaucoup de tissus que je retravaille d’ailleurs, qui sont des tissus 100% marocains. A travers ma marque, c’est vraiment une histoire que j’essaye de créer et d’agrandir.  

En ce qui concerne mes ambitions... j’en ai pleins. J’ai encore envie de créer d’autres festivals de mode, d’agrandir ma marque, de partir dans le prêt-à-porter. C’est vrai que là je suis autour de la maroquinerie mais j’aimerais vraiment m’élargir à ce niveau-là.”  

 

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ESIMBI : Maintenant si je vous dis ‘mode africaine’, qu’est-ce que cela vous évoque ?  

ND :  (rires) - “Ahh, la mode africaine elle m’évoque beaucoup de chose. Elle est whaouuu ! La mode africaine pour moi ça représente la joie de vivre, vraiment. Les couleurs sont vibrantes. La fantaisie des motifs, c’est juste impressionnant. Je suis une amoureuse du wax. D’ailleurs, pour mon premier défilé, j’ai fait toute la collection autour du wax. Voilà, ce que représente la mode africaine pour moi, c’est la joie de vivre.“ 

 

ESIMBI : Vous êtes initiatrice de l’African Fashion Talent, lancé pour la première fois en 2018. En quelques mots, pouvez-vous nous parler de cet événement ?  

ND : AFRIFATA c’est un événement qui avait pour but de révéler les jeunes talents d’une quinzaine de pays, de mettre en lumière cette nouvelle génération, qui ont présenté une collection de folie d’ailleurs. Chaque créateur raconte son histoire à travers ses collections et puis franchement, ça s’est vu sur la première édition en 2018.  

L’idée de créer cet événement m’est venu car moi-même, en tant que créatrice, je trouvais qu’on n'avait pas assez de possibilité, en tant que jeune créateur, de se mettre en avant. On a nos sacs, on les vend, on fait du classique quoi, du commercial. Mais j’avais envie de mettre en avant ces jeunes créateurs, par un autre biais, plus impactant pour eux et qui serait vraiment utile à l’arrivée. J’en ai rencontré des dizaines qui m’ont dit que leur plus grande difficulté c’était le manque de plateforme existante. On parle de créateurs qui n'étaient pas forcément connus, qui ne savaient pas comment exploiter, comment mettre en avant leurs créations et du coup, pour moi, c’était important de créer cette plateforme, cet événement au Maroc. D’une part, parce que je suis d’origine marocaine et puis parce que j’ai vu la possibilité de faire bénéficier tous ces créateurs de mon expérience et de mon carnet d’adresses. J’ai travaillé dans l’événementiel et je me suis dit pourquoi ne pas mettre en avant ces jeunes designers qui ont un potentiel de folie.”  

ESIMBI : Vous auriez pu vous centrer sur la mise en lumière de la mode orientale. Mais dans une interview vous avez déclaré qu’il était important pour vous de “rendre hommage à l’Afrique et à son vivier d’artistes”. Pourquoi cela vous tient à cœur ?  

ND : “Moi en tant que marocaine, j’ai eu cette chance de mettre en application ma passion. Et pour moi, c’était important de révéler à travers cet événement, ces jeunes artistes d’Afrique dont est fiers. Sachant qu’il y’a 60% des africains qui ont moins de 24 ans, je dirais même que miser sur la jeunesse africaine, c’est miser sur l’avenir du continent. Je n’invente rien. Sa majesté Mohammed VI l’a bien souligné en disant que ‘l’avenir de l’Afrique passe par sa jeunesse’.”  

ESIMBI : L’événement existe depuis 3 ans. Comment concrètement l’AFRIFATA a répondu ou répond au besoin de développement du secteur de la mode africaine sur le continent et à l’échelle internationale ?  

ND : “Cet événement a eu pour impact la révélation de certains talents. Ça a aussi été la consécration d’une carrière pour d’autres. Ce festival n’a pas été uniquement un défilé de mode, mais une plateforme d’échange avec des politiques, des financiers, des artistes, à travers des tables rondes sur les trois jours du Festival. Ça a été au-delà d’un simple défilé de mode. L’AFRIFATA, c’est la connexion entre les talents et les professionnels de l’industrie.”  

 

ESIMBI : Au regard de la situation du secteur de la mode africaine aujourd’hui, quels sont les défis que vous souhaiteriez à tout prix réussir à relever ?  

ND :  “Ma passion, c’est une chose. Mais j’aimerais vraiment organiser d’autres festivals à travers toute l’Afrique. J’aimerais créer une caravane qui se balade à travers tout le continent. Toujours dans l’idée de mettre en avant les talents africains. C’est mon objectif, c’est mon but.” 

 

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ESIMBI : Si vous n’aviez pas été mannequin et créatrice de mode, quel autre métier auriez-vous pu faire ?  

ND :  “Alors, je n’ai pas été mannequin mais modèle pour plusieurs marques. Mannequin, il faut faire 1m80 et je ne les fais pas (rires). Mais pour répondre à votre question, j’aurais été créatrice de mode et modèle, car à mes yeux quand on a une passion, rien ne peut nous en détourner. “ 

ESIMBI : Il y a-t-il un fait que peu de gens savent sur vous que vous souhaiteriez partager avec les lecteurs d’ESIMBI ?  

ND:  Non, je laisse les lecteurs découvrir ma passion à travers mes créations, à travers mon univers. Je leur laisse le soin de me découvrir à travail mon travail et mon univers.”  

ESIMBI: Que voulez-vous que le public retienne de vous ?  

ND : ”Je veux que les gens retiennent que chaque réussite commence par un rêve. Ça a été mon mantra tout le long de ma vie. Il faut partir de quelque chose, il faut une base, un moteur. Il faut qu’on soit imprégné de quelque chose pour pouvoir réaliser ce qu’on veut. Pour pouvoir être quelqu’un, il faut être passionné.” 

Esimbi Awards 2020, la soirée de lancement

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Le black excellence était au rendez-vous lors de la soirée du pré-lancement des ESIMBI AWARDS 2020 qui s’est tenu à Paris, haut lieu de la diaspora francophone africaine.


C’est aux alentours des champs Elysées, dans l’un des plus chics arrondissements de la capitale française qu’a eu lieu cet évènement qui a rassemblé photographes, artistes, chanteurs, acteurs, hommes et femmes d’affaires. Parmi eux, Ethel Ngombe, Ben J des Neg Marrons, Karen Nzonzi, Mac Tyer, Benj, les comédiennes Manon Bresch et Tata Osca, la chanteuse Djany, la maquilleuse  des stars Isabelle Boireau, l’acteur Djibril Bayadé, le danseur Popaul Amisi et bien d’autres personnalités de la diaspora africaine qui ont répondu présents à cette invitation.


Présentée par l’animatrice Amanda Scott, c’est dans une ambiance festive qu’a débuté la soirée avec la prestation du titre "mon BB" du chanteur Pheno Ambro, puis s’est suivi des remises des trophées avec le Esimbi Icon Awards décerné à l’artiste Youssoupha pour ses 20 ans de carrière, puis selon les votes des internautes, le trophée de la meilleure actrice a été décerné à Manon Bresch, celui de la révélation de l’année à Gian Marco WD ainsi que le trophée Mode et beauté remis à la MUA artiste Isabelle Boireau.


Organisée par Esimbi Magazine, cette soirée avait pour but de renforcer l’impact socio-culturel et son empreinte au sein de la diaspora afin de récompenser les talents africains dans 12 catégories allant de la culture à l’humanitaire en collaboration avec des entités et personnalités qui œuvrent pour l’excellence africaine et le panafricanisme.


Lors de son discours de clôture, émue Tina Lobondi, la rédactrice en chef du magazine Esimbi à remercier toutes les personnes présentes ainsi que tous ses partenaires dont Locamak traiteur, prestige champagne, Odelices gourmet, Kimy prestige, Bissao et bien d’autres marques africaines qui ont participé à la réussite de cette célébration.


 « La diaspora africaine est une force et c’est à nous de prendre le pouvoir sur nos industries. L’Afrique a tellement de talents et nous avons beaucoup à donner mais nous n’avancerons pas tant que nous ne ferons pas le pas les uns vers les autres » Tina Lobondi.

Voici les gagnants des autres catégories :


Meilleur photographe : Mac Wantashi,
Influenceur de l’année : Deborah Mutund,
Artiste de l’année : Dadju
Chateur de l’année : Franglish
Humoriste de l’année : Ronsia Kukiel
Entrepreneur social de l’année : Give Back Charity

Les artistes Congolais a Paris!

AKAA - Also Known As Africa, Paris est la première foire d'art contemporain et de design centrée sur l'Afrique en France.

AKAA est heureux de vous accueillir pour sa troisième édition au Carreau du Temple du 9 au 11 novembre 2018.

Découvrez 49 exposants et plus de 130 artistes venus des 4 coins du monde pour vous présenter le meilleur des scènes contemporaines d’Afrique.

Toutes les infos sur www.akaafair.com.

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VOTEZ POUR LES CONGOLAIS A SUIVRE EN 2019!

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Le Congo Millenium Business Club (CMBC)

Le Congo Millenium Business Club (CMBC), premier réseau international des entrepreneurs et des professionnels congolais est allé à la rencontre de son public belge en partenariat avec Œil d’Afrique, Nofi, ESIMBI magazine et ROOTS Kongo. En effet, vendredi 19 octobre 2018 s’est tenue la première édition du Kongo Business Network rendez-vous entièrement dédié aux profils actifs de la diaspora Kongo et plus largement d’Afrique. L’objectif : s’identifier, se connecter et collaborer ensemble.

Le KBN offrent ainsi à celles et ceux qui oeuvrent pour le développement socio-économique du continent une plateforme pour mettre en lumière leur projet, se nourrir et s’inspirer des expériences de chacun et surtout créer des synergies.

Lors de cette première rencontre, ce sont près d’une cinquantaine de personnes qui se sont retrouvées dans l’ambiance cosy et feutrée de l’Hotel Renaissance de Bruxelles. « C’est vraiment très bien de mettre en place ce type d’initiative. Cela permet de se connaître et savoir ce qui se passe dans notre communauté », confie une participante. Jean Ishaku, Président du CMBC, précise : « Nous souhaitons un espace d’échange au sein duquel chacun peut repartir plus riches de contacts, de connaissances et d’expérience pour construire ensemble un réseau fort et connecté. »

Rendez-vous mensuel en alternance entre Paris et Bruxelles, le prochain KBN aura lieu le 23 novembre 2018 à Paris.

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Model Search Congo : le concours international à ne pas manquer !

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ESIMBI MAGAZINE met en avant le monde du travail, l’éducation, les métiers de l’art et de l’entrepreneuriat pour sensibiliser la communauté congolaise et la diaspora africaine puisque le monde de la mode ne cesse de se développer en Afrique et que le Congo veut être acteur de cette expansion.

Model Search Congo est un concours international qui récompense les deux mannequins gagnants, choisis parmi ceux préalablement sélectionnés dans chacune des villes participantes.

Au Congo, l’une de nos traditions est de ramener quelque chose de special après un long absence. Dans mon cas, cela fait plus de 15 ans que je ne suis pas rentré au pays. Mon but est de donner à 2 jeunes aspirants du Congo la possibilité de bénéficer d’une ouverture d’esprit que l’industrie de la mode m’a donnée et de les guider à travers cette expérience afin qu’ils réalisent leur potentiel en tant que modèles et personnes.
— David Kabamba

Les premières sélections auront lieu dans les villes de Kinshasa, Goma et Brazzaville constituées de professionnels de la mode, qui désigneront les deux gagnants (un garçon et une fille) pendant la finale le 6 octobre 2018 à Kinshasa.

A l’issu de cette compétition, les deux vainqueurs auront l’opportunité de rejoindre la prestigieuse agence BOSS Models Cape Town,  de défiler lors de multiples show internationals, ainsi que de parraître en 1ère de couverture de ESIMBI Magazine.

La mode étant devenue un outil incontestable de promotion premium et une plateforme de business, ESIMBI Magazine souhaite développer une industrie stable en mettant à l’honneur ces échanges internationaux.

L'objectif de cette compétition n'est pas seulement de promouvoir les mannequins Congolais aux vues d'une carrière internationale c'est également de promouvoir la culture, les entreprises et de contribuer au développement économique de l'industrie, de la mode et du mannequinat au Congo.

                                                                                                                                                                                                                                                        Cassandra Texier

 

 

 

13th Edition of the Screen Nation Film and Television Awards

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On Sunday 18th of February 2018 will take place the 13th edition of the screen Nation Film and Television Awards at the ILEC Banqueting Suite. At this occasion, a red carpet will be set up with a live retranscription on Youtube from 5.00 pm.

This award has the objective to put forward the black British and international television and movie talents of African heritage. This year, the long-awaited show will be hosted by two amazing persons. The first one is Simon Frederick, the successful photographer, artist and director and by media personality Kelechi Okafor.

A banquet, a live cabaret and an after-party show are on the menu. Be ready to be dazzled by the theme of the evening:  Black Panther African Royalty Swagger, Black Tie African Style, African Print Ballgowns, Glamorous/Funky Black Panther inspired Evening Wear, Red Carpet Swagger Style.

To attend it, it will be necessary for you to buy your ticket on the Event's website. Price rates are  going from 30 to 100 pounds.

USE DISCOUNT CODE : SCREENVIP FOR 25% OFF

For more information, please find the complete program on the site

http://screennation.com/the-night/.

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La panthère noire

Réalisé par Ryan Coogler (qui est également l’auteur de « Creed, l’héritage »), Black Panther est le film à ne pas rater en ce début d’année 2018. Ce nouveau Marvel vient compléter une liste déjà bien fournie en film de super-héros plus badass les uns que les autres.

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Personnage historique des comics Marvel, la panthère noire n’est pourtant apparue que pour la première fois sur nos écrans dans le volet « Captain America Civil War » sorti en 2016. Une apparition que les puristes de la firme ont appréciés et qui ouvre désormais un nouveau chapitre dans l’histoire des Avengers. Créé en 1966 par Stan Lee, Black Panther est le tout premier super héros noir. Il représente un personnage politique engagé, roi du Wakanda, un pays africain doté de technologies futuristes, d’un acier unique au monde et d’une jungle luxuriante. Comme avec la majorité de ses héros, Stan Lee souhaitait caricaturer la société qui l’entourait en ce temps là. Au travers de Black Panther, il décidait de s’attaquer à l’exploitation des pays africain par les pays occidentaux ainsi qu’à la ségrégation raciale. Aux états-Unis, la Panthère Noire devenait ainsi le symbole de l’obtention des droits civiques fondamentaux pour tous les américains, qu’importe leurs origines.

Guerrier féroce et presque invincible, roi charismatique et cultivé, il est le détenteur d’une armure ultra sophistiquée qui lui permet de combattre n’importe qui, n’importe quoi. Dans ce premier opus, nous retrouverons T’Challa (Black Panther interprété par Chadwick Boseman) au sein d’une guerre de pouvoir pour récupérer le trône du Wakanda laissé vacant. Il devra faire face à de nombreux adversaires et en autres Erik Killmonger (interprété par Michael B. Jordan), Man-Ape et enfin Ulysses Klaue. Avec 3 ennemis, ce film nous promet son lot d’action et de rebondissements en tout genre. Enfin, nous retrouverons également de nombreux acteurs Afro-Americain, tel que Lupita Amondi Nyong’o, Danai Gurira, Letitia Wright et l’ivoirien Isaac de Bankolé. Autant de raisons de ce rendre au cinéma le 12 Février prochain. En attendant, la rédaction ESIMBI vous laisse découvrir ou redécouvrir la bande annonce.

Voici le lien de la bande annonce
https://youtu.be/8RQpN5kQslw 

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4ème édition du programme de développement et de l’entrepreunariat

La fondation de Tony Elumelu vient de commencer l’édition de 2018 de son concours pour les entrepreneurs africains.

Lancé pour la toute première fois en 2015, ce programme vise à aider les plus prometteurs à développer leurs projets et créer leur entreprise. C’est une réelle opportunité à la portée de tous et cette année, 1000 entrepreneurs sont recherchés dans le cadre du programme et seront sélectionnés suivant la viabilité de leur projet.

Les conditions d’éligibilité au concours sont les suivantes :

  • avoir une entreprise basée en Afrique

  • avoir une entreprise à but lucratif

  • avoir une entreprise entre 0 et 3 ans

  • Être agé de 18 ans minimum et être résident légaux ou citoyens d’un pays africain

Rien de plus simple pour y participer, il suffit d’aller sur le site “application.tonyelumelufoundation.org” et de remplir directement le formulaire de candidature.

Attention tout de même à ne pas être hors délai, la date limite étant le 1er mars 2018, à minuit. Après quoi, plus aucune demande d’inscription ne sera pris en compte.


Pour plus d’information, vous pouvez vous diriger sur le site de la fondation de Tony Elumelu http://www.tonyelumelufoundation.org.

 

Dandy et Sapeurs d’Afrique : Une exposition aux couleurs chatoyantes

Aude Minart nous présente Dandy et Sapeur d’Afrique, une exposition qui se tiendra du 4 au 30 Janvier 2018 dans la Galerie Africaine à Paris. Cette exposition aux couleurs de l’Afrique nous laisse apercevoir des chefs d’oeuvres de plusieurs artistes notamment des photographies ainsi que des peintures.

Parmi ces créateurs, un couple de photographe Léa Lund et Erik K vivant en Suisse nous fait découvrir leurs aventures.Voyageant autour du monde, en s’arrêtant dans des endroits tels que Paris, Rotterdam, Milan, Londres, Berlin, Séville, Marseille, New-York, Lubumbashi ou Kinshasa, ces deux amoureux de la photographie trouvent leurs sources d’inspirations dans des architectures aussi uniques que grandioses.

Bodo Fils, un peintre tout aussi talentueux que le couple vu précédemment nous présente à travers ses tableaux sa vision artistique du sapeur. Étant également un auteur compositeur, un interprète et un musicien reconnu, ce dernier a décliné tout une galerie originale de portraits, animant son regard personnel sur ce personnage en lui attribuant le caractère spécifique d'un animal. Chaque sapeur représenté incarne une valeur différente et est associé par la même occasion à un visage différent (soit un lion, un chat ou encore une grenouille).

D’autres personnalités très connues y exposeront leurs sculptures comme Gonçalo Mabunda, MarieB, Jérôme Festy ou encore ZAS et pleins d’autres encores. L’équipe de rédaction ne peut que vous recommander d’aller visiter cette galerie afin d’apercevoir le travail incroyable qu’ont fournis ces différents artistes.

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Win tickets to attend the Black Beauty and Fashion Awards in London

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As a Thank you for following us we are launching this competition until the 20th February!

Be the lucky WINNER of 2 VIP tickets to attend the Black Beauty and Fashion Awards on Friday 23rd February 2018.

Join the nominees on the Red carpet and for dinner followed by the ceremony.

To enter simply follow these steps:

- Tag 3 Friends below this picture on Instagram

- Comment below "done" when completed

- Follow Us on Instagram & Twitter  @esimbimag @blackbeautyandfashionawards

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Tony Yoka : Un nouveau combat au Zénith de Paris

La date et le lieu du prochain combat de Tony Yoka a été dévoilé. Le champion olympique de boxe disputera son quatrième combat le 7 avril 2018 au Zénith de Paris là où il avait déjà battu un de ses adversaire Jonathan Rice le 14 octobre 2017.

Tony Yoka continue sur sa lancée après avoir enchaîné trois victoires consécutives et se montre déterminé à devenir le meilleur de sa catégorie.

Nous n’avons toujours pas connaissance de son futur adversaire et sommes dans l’impatience de voir qui affrontera ce champion. Nous lui souhaitons bonne chance pour la continuité de sa carrière professionnelle qui est déjà par ailleurs très promettante.

 

Image source Le Figaro

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