Facebook, Télégram, Snapchat : cocaïne des temps modernes ?

Les nouvelles technologies n’ont pas apporté que du bon. Les dérives liées à l’utilisation des applications comme Instagram, Snapchat, Facebook, ou même Snapchat ne sont plus à prouver. Si vous faites partie de la catégorie des addicts aux réseaux sociaux, alors, cet article est fait pour vous. La rédaction d’Esimbi s’est intéressée à un phénomène qui a pris de l’ampleur et dont on ne mesure pourtant, pas totalement les effets. Car, que l’on en est conscience ou pas, derrière nos comptes Instagram, Télégram, Snapchat ou Facebook se cachent bien le nouveau visage de la drogue.  

 

facebook-telegram-snapchat-nouvelle-drogue-2-esimbi.jpg

Nous avons tous déjà lancé ce regard inquisiteur au moins une fois. Mais si, vous savez bien. Ce regard qui scrute votre conjoint/conjointe ou même votre enfant, parce qu’au lieu d’avoir les yeux fixés sur vous quand vous lui parlez, il/elle ne peut décoller son regard de son maudit IPhone 12. Si vous aviez pour habitude de vous contenter d’un léger sermon, après avoir lu cet article, vous ne pourrez plus vous détacher, de cette envie irrépressible, de lui arracher son précieux jouer des mains. Surtout vous, mes chers parents.  

En effet, les dernières études comportementales sur l’effet des réseaux sociaux sur nous autres, êtres ultra connectés, ne donnent pas cher de notre peau.  

Depuis des années, certains scientifiques pointent du doigt les excès engendrés par les réseaux sociaux. Une addiction équivalente à celle de la cocaïne qui présente un réel danger. Le Dr Dar Meshi, chercheur à l’université du Michigan, explique qu’il y a : “un parallèle possible entre les utilisateurs excessifs de médias sociaux et les toxicomanes.” Il poursuit : “Nous avons testé sa corrélation avec l’utilisation problématique des médias sociaux. Et, il y a aussi une part sombre quand les gens ne peuvent plus s’en passer. La prise de décision est souvent compromise chez les personnes atteintes de troubles liés à l’utilisation de drogues. Elles échouent parfois à tirer les leçons de leurs erreurs. Et continuent sur la voie des résultats négatifs. Personne n’avait auparavant examiné ce comportement chez les utilisateurs excessifs de réseaux sociaux, mais il y a bel et bien une similitude comportementale.” 

facebook-telegram-snapchat-nouvelle-drogue-esimbi.jpg

Si cette étude prouve que les médias sociaux affectent nos compétences professionnelles de la même manière que pour un accro à l’héroïne. Il y a une facette encore plus sombre, exploitée par les trafiquants eux-mêmes.  

Wall Street Market, ValhallaDarkmarketDisruptor. Ces noms ne vous disent rien. Ils sont pourtant les exemples de ce que représente la lutte contre la drogue via internet. Car derrière nos jolies photos Instagram et Facebook, se tissent tout un système de trafic de drogue, minutieusement monté par les nouveaux narcotrafiquants, 2.0, en accord avec leur temps.  

Le marché de la drogue s’est trouvé un nouvel espace d’implantation virtuel, et la crise du Covid-19, a donné un nouvel essor à ce marché.   

facebook-telegram-snapchat-drogue-esimbi.jpg

“Les restrictions imposées à la circulation des citoyens, et notamment les confinements dans de nombreux pays, ont modifié la manière dont certaines activités liées à la drogue ont lieu. (…) Cela comprend l’utilisation des livraisons à domicile ; moins de recours aux espèces comme mode de paiement ; moins de transactions en face à face ; et davantage de trafics de drogue individuels en ligne — sur le Darknet, sur les réseaux sociaux ou à l’aide d’applications de communication chiffrée.”, selon le rapport d’Europol en mai dernier.  

Les Insta directs et les messages privés sur Facebook et Snapchat sont les nouveaux canaux de communication des trafiquants. Et malheureusement, difficile pour la police d’œuvrer comme sur le terrain pour endiguer ce phénomène.  

Une réalité au conséquence désastreuse... 

Le 7 février dernier, un jeune lycéen de 16 ans, a succombé à une overdose, après s’être procuré ses médicaments sur Snapchat.  

En pleine pandémie, et avec un processus d’achat et de vente, aussi simplifié, les réseaux sociaux deviennent une passerelle vers l’illégalité, à surveiller de très très près par les autorités.  

 

Féminicide : Comment lutter contre l’inaction ? 

Avec son incontournable fête des amoureux, le mois de Février est un mois qui est traditionnellement consacré à la célébration de l'amour. Certains commerces ont démarré leur campagne et on ne compte plus le nombre de pubs pour de la lingerie fine sur notre instafeed. Si Février se caractérise par la fête de la Saint-Valentin. Il y a, à travers le monde, des milliers de femmes qui sont loin de pouvoir profiter de ce parfum euphorique mondial. Pour elles, l’amour au quotidien se manifeste surtout par le nombre de bleus qui marquent leur corps. Alors, si beaucoup ont décidé de se concentrer sur la face lisse de l’amour. A la rédaction d’Esimbi Magazine, on s’est dit que pour une fois, on allait évoquer sa face sombre, en traitant du féminicide. Car si les derniers chiffres donnent espoir, la bataille est loin d’être terminée, bien au contraire.  

 

Si depuis deux ans, le termes “Féminicide” a trouvé sa place dans le débat public, les autorités elles, peinent à trouver des solutions concrètes pour éradiquer cette plaie commune à toutes nos sociétés. En début de semaine, le garde des sceaux de la République Française, Eric Duppont-Morreti, tenait à souligner la baisse du nombre de cas de féminicides recensés en 2020, passés à 90 contre 146 en 2019. Ces résultats “encore trop modestes” mais “porteur d’espoir” pour reprendre les mots du ministre, ne permettent pourtant pas d’évaluer l’impact des mesures prises par le gouvernement.  

Il suffit en effet d’un simple coup d’œil à la presse quotidienne, pour se rendre compte de l’ampleur de ce fléau. A la veille de la rédaction de cet article, un nouveau féminicide a été recensé en France. Tandis qu’un autre, a frappé, de par sa brutalité, la société algérienne, il y a 19 heures.  

 

Féminicide : la réalité des faits  

Le vrai visage des violences domestiques, il se manifeste principalement par les chiffres. Il y a encore deux ans, l’Asie était considérée comme comptant le plus grand nombre de femmes tuées par leurs conjoints, avec près de 20 000 victimes. Le continent africain déplorait lui près de 19 000 victimes tandis que l’Europe, elle, recensait environ 8000 femmes décédées des suites des coups infligés par leurs maris.  

feminicide-effect-esimbi.jpg

Des chiffres qui font d’autant plus froid dans le dos, quand on sait qu’au Canada, des études avaient révélés que tous les jours six jours, une femme était tuée par son compagnon. Des victimes qui n’en finissent plus de fournir en détails sordides, les documentaires de faits divers.  

En 2019, l’enquête menée par les rédacteurs du Monde durant un an, ont montré qu’en France, les féminicides conjugaux représentaient 15% de la totalité des crimes recensés dans l’année.  

En somme, la moitié des femmes sont mortes, tuées par leur compagnon. Au-delà d’un concept inscrit dans le débat public et politique, la réalité des faits, montre que de la nécessité du débat, découle, le devoir d’action.  

Le devoir de lutte contre l’inaction  

Si le ministre de la justice se satisfait de la lueur d’espoir donnée par les chiffres de l’année 2020. Cette baisse ne saurait être un bilan satisfaisant. Caroline De Haas, fondatrice de #NOUSTOUTES, a d’ailleurs réagi aux propos du ministre en rappelant : “qu’avec encore près de 100 mortes, on ne peut pas se satisfaire.”  

Baisse du féminicide, oui, mais pas des violences conjugales. En plus de l’instabilité économique et sociale engendrée par la crise sanitaire, le coronavirus aura permis de mettre en lumière, la hausse des signalements de violences dans les cercles conjugaux et intrafamiliaux durant les périodes de confinement.  

feminicide-inaction-esimbi.jpg

Durant le premier confinement, la hausse des signalements avait augmenté de 30%. La barre a atteint les 60% avec le deuxième confinement. Et la France n’est pas la seule dans ce cas. En Espagne ou au Brésil, même constat.

Pour pallier ce problème et aider les femmes démunies face à leurs maris, le gouvernement brésilien a d’ailleurs opté pour une solution 100% digitale. Plusieurs applications permettant à des avocats ou des psychologues d’orienter plus efficacement les victimes. La mise en place d’un système permettant de porter plainte directement sur WhatsApp ou Télégram a notamment explosé en termes d’utilisation.  

Bien entendu, la France n’est pas en reste avec son projet Grenelle, calqué sur le modèle Canadien, et mis en place depuis 2019. Toutefois, la lutte contre le féminicide, demande à ce que l’on redouble de vigilance pour éviter à certaines femmes de rejoindre la longue liste des victimes à ne pas oublier.

En prenant conscience du message, que certains artistes comme Tayc, font passer à travers leurs titres, qui sait ? On pourra peut-être réussir à faire bouger les lignes.

10 films à ne pas rater en 2021 !

Agneau sacrificiel de la chaine économique, depuis un an, l’industrie du cinéma est plus que mise à mal. La réalité des chiffres de ce maillon fort de l’écosystème culturel donne le tournis. Un peu comme si on se tenait au bord des chutes du Niagara, sans aucune attache. Selon ce qui est repris un peu partout dans l’actualité, les recettes de l’année 2020 aurait chuté de 70%, en France. Aux Etats-Unis, le taux de baisse niveau fréquentation des salles, est de 10% plus élevé qu’en France.  

Si la crise sanitaire s’agrippe de toute ses forces pour faire saigner les barons du cinéma, ces derniers n’ont pas dit leur dernier mot. L’optimisme règne dans les rangs, et les patrons sont bien décidés à sortir leurs productions. Vous pensiez l’industrie du cinéma mort et enterré. Que Nenni ! Voici notre top 10 des films à ne pas rater en 2021.  

 

top-10-films-ne-pas-rater-2021-esimbimagazine.jpg

Si les exploitants des salles de cinéma sont inquiets pour leur avenir et des conséquences économiques que le COVID-19 a engendré. Du côté des grosses productions d’Hollywood, la messe est dite. WarnerMédia, par exemple, a annoncé, que tous ses films sortiront en 2021, au cinéma et en streaming. Si certaines sociétés de distribution se retrouvent en faillite, le fait qu’aujourd’hui, beaucoup ont réalisé que l’avenir de leurs films, passe par le streaming. Avec des géants comme Netflix, qui détiennent presque le monopole dans le cœur des usagers, la crise sanitaire a permis de faire marcher la concurrence. 

Un bouleversement qui permettra aux cinéphiles de continuer à s’abreuver des derniers succès de l’industrie. Raison pour laquelle la rédaction a décidé de passer en revue les futures sorties de cette année 2021. Nous n’aurons peut-être pas la chance de profiter des salles de ciné cette année, mais le combo popcorn/canapé, ça reste une bonne idée.  

 

Alors voici notre top 10 des films à ne pas rater cette année !  

1 – GOGO : ce film documentaire suivant le parcours de Gogo, une kényane, ayant rejoint les bancs de l’école à l’âge de 94 ans, est un trop-plein d’émotions. Comme parfois les mots sont inutiles, nous vous laissons découvrir la bande annonce du film ci-dessous. On vous le dit, une pépite !  

2 – Un prince à New-York 2 : He’s back ! Avec cette sortie annoncée sur Amazon Prime, Eddie Murphy signe un retour en grande pompe. Un prince à New-York 2, est l’un des films les plus attendus de cette année. Il faut dire que le premier volet sorti en 1988 (l’année de ma naissance, et je me souviens encore de quelques répliques), a connu un véritable succès. Avec son casting de rêve Eddie Murphy, nous prouve qu’il n’a rien perdu de son talent, et tout ça du haut de ses 59 ans.

3 – Zone Hostile : clairement fait pour les amateurs de science-fiction et de film de guerre, Zone Hostile réuni tous les ingrédients d’un succès du box-office. Sauf que cette fois, ça sera certainement un autre succès Netflix.  

4 – Partir ? : autre documentaire de notre top 10, “Partir ?” propose un regard profond sur la réalité des migrants qui risque tout, pour gouter à la meilleure vie que l’Europe leur a promise. La réalisatrice Mary-Nöel Niba offre une vision différente, de ce qui est généralement proposé par les documentaires diffusés sur des chaines généralistes. En visionnant la BA de Partir ?, on se dit que cette vision de l’immigration est certainement plus proche du ressenti des migrants.  

5 – Malcom et Marie : autre futur succès Netflix ? Verdict cette semaine. Le film de Sam Levinson sera dès le 29 Janvier soumis à vos avis. Bien qu’avec des atouts comme le charisme de Zendaya et le jeu d’acteur de John David Washington, on avoisine les 0% de chance de faire un bide, non ? Puis mince quoi, le film est en noir et blanc, what else !  

6 – The Mauritanian : Un film captivant à la Zero Dark Thirty sans l’incroyable Jessica Chastain, mais avec la tout aussi talentueuse Jodie Foster. Avec une date de sortie prévue en 2021, on se doute que les distributeurs vont se rabattre sur la diffusion streaming. Et en toute franchise, on espère qu’ils l’ont vraiment envisagé, car sinon ça serait nous priver d’un vrai film, aussi déroutant que palpitant.  

7 – Une affaire de détails : Peut-on imaginer un top 10, sans un film dans lequel il y aurait pas notre bon tonton Denzel Washington ? SERIOUSLY ? Non ! Dans ce thriller policier, et superproduction de WarnerBros, nous avons droit a du grand Denzel. Mais assez parlé, voyez plutôt.  

8 – Respect : R.E.S.P.E.C.T, Jenifer Hudson nous crie, R.E.S.P.E.C.T. Dans ce film biographique Jennifer est une queen. Dans les pas de la grande Aretha Franklin, Jennifer Hudson nous sert du grand art. Dans Dreamgirls, elle était la deuxième tête d’affiche. Dans “Respect”, Jennifer Hudson tient le premier rôle à la perfection. Quand la diva s’affirme, nous, on s’incline.  

9 – Tout nous sourit : Avant dernier de la liste et petite triche. Ce film de Mélissa Drigéard est sorti en 2020 mais est malheureusement passé inaperçu à cause du COVID. Pourtant, il mérite qu’on y jette un œil, rien que pour saluer le talent de Karidja Touré qui a clairement sa place autour de toutes ses pointures du cinéma français.  

10 – One night in Miami : Last but not least, One night in Miami est un film réalisé par Régina King. Franchement, on adore cette fiction qui réunit quatre figures de proue, ayant marqué l’histoire des afro-américains. Imaginez un peu, une nuit à Miami avec Mohamed Ali, Malcom X, Sam Cooke et Jim Brown. Vous ne réalisez pas ? Regardez, vous comprendrez.  

2021, année post-apocalyptique : comment réapprendre à vivre ?

Voilà, c’est fini ! Les fêtes de fin d’année sont passées. Nous sommes officiellement en 2021 depuis treize jours. Nul besoin de nous le répéter, 2020 a été une année exceptionnelle dans tous les sens du terme. Et si à cause du COVID, pour certains d’entre nous, cette année s’est avérée être la pire de leur existence, il serait logique de s’interroger sur l’après. Comment reprendre une vie normale, avec de nouveaux objectifs et des bonnes résolutions pleins la tête, après une année décrite comme apocalyptique ? Nous aussi, à la rédaction d’ESIMBI Magazine, on s’est posé la question, et voici quelques pistes de réponses. 

 

5, 4, 3, 2, 1.... Bonne année ! Alors, oui, on sait, le passage à cette nouvelle année ne s’est pas fait comme à l’accoutumée. Cette année, nous avons été privés de la grande beuverie annuelle, des pétards, des confettis, et de l’oncle Roger, couché à moitié mort depuis 22H30 sur le canapé. Toutefois, vous en conviendrez, cela reste une grâce énorme, d’avoir eu la chance de pouvoir fêter à six (restrictions obliges), la fin de cette affreuse année 2020. A jamais dans le camp des optimistes infatigables, à la rédaction, on a quelque peu analysé la situation. Comme vous, on se dit que, concrètement, 2020 se termine pour laisser place à 2021, Oui, mais toujours avec son lot de crises. Car, si 2020 a vu naitre le début de la crise sanitaire, celle-ci est loin d’être derrière nous. En plus de devoir apprendre à vivre sur la durée avec Madame COVID, il va falloir encaisser les coups de matraques que la crise économique, qu’elle a engendré, va laisser à notre porte-monnaie. Bref, la liste des bricoles qui vont nous tomber sur la tête est encore longue. Donc, première bonne résolution, pour réapprendre à vivre en 2021, on s’extirpe coûte que coûte de ce climat d’angoisse sociétal, qui n’est pas du tout bon pour le moral.  

2021-annee-post-apocalyptique-masque-esimbi.jpg

Par quels moyens ?  

Et bien, tout d’abord, on se recentre sur l’essentiel. 2020 a été brutale, en 2021 on est radical. On se débarrasse de tout ce qui ne contribue pas à notre bien-être, tant sur le plan psychique que physique. Pour y arriver, posez-vous les bonnes questions. De quoi avez-vous besoin dans votre vie ?  Qu’est-ce qui vous est nécessaire ? Vous l’aurez compris, le retour à l’essentiel, c’est l’évacuation des quêtes superflues. Pour y arriver, on applique le conseil de Platon. “L’essentiel n’est pas de vivre mais de bien vivre.”  

2021-annee-post-apocalyptique-resolutions-esimbi.jpg

Une fois l’élimination des tentations vaines et des encombrants, tant humains que matériels, effectuée, on passe à la phase d’initiative et d’entreprenariat. Pour appliquer correctement le conseil du philosophe Platon, on n'attend pas de se faire surprendre par le séisme économique. Car pour bien vivre sur cette terre, malheureusement ou heureusement, tout dépend du point de vue. On a toujours besoin d’argent. Attention, nous n’avons pas dit qu’il fallait devenir milliardaire à tout prix. Juste que cette année, plus que les autres, vous devez vous concentrer sur la manière d’atteindre votre point d’orgasme du bien-être intérieur, pour vous permettre de vivre votre vie convenablement. Pour éviter de se prendre une claque sur le plan économique, on innove, on anticipe, on entreprend, on fait des plans, on se concentre sur l’action. Car s’il y a bien une leçon que 2020, nous a permis de retenir, c’est bien, comment appréhender une crise, non ?

Face à l’incertitude économique, on crée un espace sécurisé pour son porte-monnaie en misant avant tout sur ses compétences et sa créativité. En bref, cette année, on prévoit un plan B, C, D, E, F, G, au cas où notre employeur principal mettrait la clé sous la porte.  

Une fois que vous avez accompli ces deux premières phases, il ne vous reste plus qu’à enclencher la phase finale. PROFITER. Oui, oui, vous avez bien lu. A partir de 2021, on transforme chaque minute de vie en instant magique. Certains diront que c’est utopique, mais encore une fois, l’utopie se crée à partir de la conscience de chaque individu. En somme, si vous décidez d’être les acteurs de votre vie, et que vous voulez en tirer le meilleur parti, il vous suffit de profiter de chaque instant de celle-ci.

Faites de chaque moment avec votre famille, vos amis, vos collègues, votre chéri(e), des moments de bonheur à chérir afin de profiter de chaque fraction de seconde de cette année post-apocalyptique.  

 

2021-annee-post-apocalyptique-image-1-esimbi.jpg

Chrystal Marcel : "Un entrepreneur est un grand rêveur qui va au bout de ses rêves"

Christel Marcel, surnommée Chrystal, a bâti sa carrière dans le milieu de l’audiovisuel et plus précisément du casting, de manière progressive. On pourrait presque dire que cette entrepreneuse, reconnue pour ses compétences et ses qualités humaines, est tombée dans la marmite depuis petite. Très appréciée de ses partenaires et des plus grands influenceurs et célébrités de la scène artistique française, Chrystal a accepté de revenir sur ce qui fait d’elle, la femme influente qu’elle est aujourd’hui, dans portrait d’entrepreneur, pour Esimbi Magazine.  

chrystal.jpg

 

Esimbi Magazine : Présente-toi aux lecteurs d’ESIMBI MAGAZINE ?  

Chrystal Marcel “Alors, moi je suis chrystal, directrice de casting depuis plus de 10 ans, et grande passionnée de la vie. J’adore découvrir des nouvelles choses. Mais je suis également une grande passionnée des gens. J’adore découvrir leur potentiel et les mettre en lumière.”  

 

Esimbi Magazine : Comment es-tu rentrée dans ce milieu ? 

Chrystal Marcel “Pour faire court, depuis toute jeune j’adorais partager mes bons plans. Je faisais beaucoup de figuration, pour tout ce qui était sitcoms pour ados, publicités, émissions télés, séries etc... Et j’adorais partager mes plans avec les gens que je connaissais.  

chrystal jeune.jpg

J’ai rencontré Kool Shen qui m’a proposé de tourner dans un de ses clips. Il m’a d’abord demandé si je pouvais inviter une dizaine de filles...Puis, une dizaine de garçons. En voyant que je réussissais sans problème, il a fini par me demander : “Est-ce que tu peux inviter 100 personnes.” (rires) J’ai invité les amis, des amis, des amis, et j’ai fait le clip Two shouts for my people, avec une centaine de figurants.  

J’ai fait très bonne impression auprès de la boite de production qui s’occupait du montage de ce clip. Ils ont demandé à me rencontrer et c’est comme ça que ça a démarré. J’ai travaillé avec eux pendant deux ans en tant que directrice de casting avant de monter ma propre agence de casting.”  

 

Esimbi Magazine : A tes débuts, quelles ont été les défis auxquels tu as été confrontée ?  

Chrystal Marcel “Les défis, c’était surtout qu’on ne me connaissait pas. J’étais très jeune. J’avais 23 ans quand j’ai monté ma société. A cet âge-là, j’en paraissais 18. Donc, le souci de crédibilité, il était là. Mon focus a été de leur montrer que j’étais performante dans mon métier. Mais surtout, que j’étais passionnée et que je me donnais vraiment à fond.  

Je suis aussi quelqu’un d’extrêmement perfectionniste, mon éthique de travail me permettait de leur prouver, qu’il ne fallait pas me juger par rapport à mon âge, mais plutôt par rapport à mes compétences.  

Il ne faisait aucun doute que je me défonçais triplement fois plus que n’importe qui, et c’est ce qui m’a permis d’avoir de plus en plus de demande, de très bons retours et de fidéliser mes clients.”  

 

Esimbi Magazine : En quoi ton métier te fait rêver encore aujourd’hui ? Est-ce que tu dirais que “rêver en travaillant” est un élément essentiel pour pouvoir continuer quand on est entrepreneur ?  

Chrystal Marcel “Mon métier me fait rêver et je pense qu’il va me faire rêver encore très, très, très longtemps. Tout simplement parce que chaque projet est différent, chaque émission, chaque tournage, chaque film, pub etc... Chaque projet est unique, et à chaque fois, ce sont des nouvelles personnes que l’on doit trouver.  

Hier encore, j’étais sur le tournage d’une publicité pour AIDS. Et, c’est typiquement, dans ce genre de moment, que tu te dis intérieurement que t’es utile. C’est toi qui permets aux gens de réaliser leurs rêves et d’être en lumière. Et c'est çà mon métier. C’est de permettre aux gens de briller, de vraiment montrer leur talent, de gagner en assurance et surtout de changer des vies.  

Et c’est aussi ça, être entrepreneur. Rêver en travaillant, oui. Mais accomplir ses rêves surtout. Concrètement, pour moi, un entrepreneur, c’est quelqu’un qui a des rêves et qui les accomplit. Quelqu’un qui n’a pas de rêves, ce n’est pas un entrepreneur, ce n’est pas possible.  

Un entrepreneur est un grand rêveur qui va au bout de ses rêves et qui les réalise.” 

 

Esimbi Magazine : Tu fais partie des rares personnes de la communauté afro-caribéenne à être influente dans ce milieu, as quoi attribue-tu ton succès ?  

Chrystal Marcel “Mon succès, je l’attribue surtout à mon niveau de compétences et à mon travail. Je ne me suis jamais dit en rencontrant un client, ‘bah je suis une femme, je suis noire, je suis jeune et je dois tout prouver.’ Non. 

Dans ma tête, c’était, ‘je suis une excellente directrice de casting, je vais leur prouver qu’ils ont raison de me faire confiance et de travailler avec moi.’ Et ce que je pourrais dire aux personnes de la communauté qui souhaitent également se lancer, c’est de ne pas se mettre des freins. Parce que le plus grand frein, c’est nous même. Si on commence nous, à se dire, je suis noire ou je suis une femme, ou je suis jeune, je n’y arriverais pas. C’est l’image que l’on va transmettre aux autres.  

Pour moi, il faut qu’on te juge par rapport à tes compétences, ta confiance en toi et ton assurance.”  

chrystal camera.jpg

 

Esimbi Magazine : Vivienne de Beaufort, directrice de programme entreprendre au féminin de l’Essec business school a dit : Les femmes ont le complexe de l’imposteur. Elles ont souvent une exigence de perfection que personne ne leur demande.” Qu’en penses-tu ? Et surtout est-ce que tu penses que cet adage pourrait s’appliquer pour les femmes afro entrepreneurs de France par exemple ?  

Chrystal Marcel “Le syndrome de l’imposteur ce n’est pas quelque chose qui s’applique seulement aux femmes afro-entrepreneurs ou aux femmes tout court. Le syndrome de l’imposteur, ça arrive à beaucoup de personnes, à partir du moment où on concrétise quelque chose, et qu’on se dit, ‘oui mais, est-ce que j’ai vraiment le mérite pour’.  

Le syndrome de l’imposteur, c’est un peu comme la solitude de l’entrepreneur, c’est quelque chose par lequel on passe forcément. Il faut juste réussir à se dire, qu’à partir du moment où tu as réussi quelque chose, il n’y a pas lieu d’avoir le syndrome de l’imposteur, même pour une femme noire.  A partir du moment où tu maitrise ton art, tu le maitrise, point barre.”  

 

Esimbi Magazine : Comment penses-tu que les femmes d’origines afro qui nourrissent l’ambition de travailler dans les médias, devraient appréhender les challenges qui les attendent ? 

Chrystal Marcel “Pour moi, tout vient de l’image que toi-même tu reflète. Si dans ta tête tu te dis, mince je suis noire, ça va être plus compliquée pour moi, quand tu vas voir les gens et que tu vas les démarcher, c’est l’image que tu vas leur donner. Avant d’être une entrepreneuse, avant d’être une winneuse, avant d’être accomplie, ce que tu vas donner comme image, c’est regardez-moi, je suis noire. Non. En quelques secondes, il faut que les gens voient au travers de ta couleur. On est tous différents, et Dieu merci.  

Il faut assumer la personne que tu es dans ton entièreté et surtout avoir confiance en toi et en tes compétences. Je me répète sur ça, mais pour moi c’est vraiment, le plus grand obstacle que les personnes peuvent avoir. Une femme qui a confiance en elle, personne ne pourra la déstabiliser.  

Peut-importe le contexte de notre société. Les personnes de la communauté doivent se dire, ‘je suis entrepreneur et je suis compétent dans ce que je fais’. Et c’est l’image qu’ils donneront aux autres.  

Moi, je me suis toujours considérée comme chanceuse d’être noire. Je remercie Dame Nature, je remercie mes parents, je remercie Dieu.  

Malgré la conjoncture actuelle de notre société, on doit se dire que dans la vie, il faut se battre, et ça, quel que soit nos armes.”  

 

Esimbi Magazine : De quoi es-tu le plus fière aujourd’hui quand tu regardes ton parcours ?  

Chrystal Marcel “Malgré les difficultés et les aléas que peut rencontrer un entrepreneur, et bien, je suis toujours là. Il ne faut pas s’imaginer que quand on est entrepreneur, tout est rose, tout est beau. Non. Être entrepreneur, ça signifie avoir des hauts, des bas et parfois des très, très bas. Du coup, quand je regarde mon parcours, ce dont je suis le plus fière, c’est forcément de n’avoir jamais lâché.”  

chrystal II.jpg

 

Esimbi Magazine : Quand on est une femme ambitieuse et à succès comme toi, on reçoit souvent des critiques sur la manière de gérer sa carrière ou le fait de délaisser le côté personnel – Comment tu concilie ta vie de femme avec celle d’entrepreneur ?  

Chrystal Marcel “Le nombre de fois où j’ai entendu ‘mais toi tu es carriériste’. (Rires) Alors, que pas du tout. Je suis ambitieuse, certes. J’aime faire mon travail passionnément, mais j’aurais pu être salariée et faire mon travail tout aussi passionnément. Ce n’est pas parce qu’on est entrepreneuse, que toute notre vie est destinée à la carrière professionnelle. Je sais garder du temps pour ma vie privée, mes proches, et ma vie sociale. Ce qui est mon équilibre d’ailleurs. Il y a ce stéréotype en société de : la maison, le mariage, le bébé, le travail. Mais à côté, ce n’est pas ça le plus important. Le plus important, c’est d'être heureux, tout simplement.  

Pour les femmes à qui l’ont fait souvent sentir ce sentiment de culpabilité. Il faut se dire qu’on aura tout le temps ça. Pointer du doigt, ce que vous n’avez pas est une manière pour les gens de se rassurer, sur leurs propres failles. En réalité, il se peut que vous soyez dix mille fois plus heureuse dans votre situation, sans maris ou enfants, qu’eux, mariés avec des enfants.  

Pour ceux qui ont l’habitude de faire des commentaires négatifs comme ça, envers les femmes, jugées trop ambitieuses. Je dirais une chose. Avant d’appuyer sur ce que la personne n’a pas. Essayez de vous concentrer sur ce qui la passionne vraiment. Et là, vous aurez toutes les réponses, du pourquoi, elle n’a pas certaines choses dans sa vie.”  

 

Esimbi Magazine : Après plus de 10 ans dans ce milieu quelles sont tes ambitions aujourd’hui ?  

Chrystal Marcel “Mes ambitions aujourd’hui, c’est de développer l’agence au niveau international. Je pense que le tour de la France, je l’ai fait.  J’ai vu des pays, où il n’y pas d’agence de casting. Je veux me concentrer sur le développement de l’agence dans ces différents pays, et prendre beaucoup de plaisir à le faire.”   

 

Esimbi Magazine : Pour terminer, avec ton expérience et l’avenir qui le nôtre aujourd’hui, si tu avais un conseil à donner aux femmes afro-caribéennes entrepreneurs de France et d’ailleurs, que leur dirais-tu ?  

Chrystal Marcel “Pour toutes les femmes qui souhaitent devenir entrepreneur, je vous dirais que si jamais vous voulez créer, dans cette période de COVID, dites-vous que cette période nous permet de voir qu’il faut tout digitaliser. L’avenir est dans le digital. Pour celles qui ont déjà entrepris, au lieu de se dire, mince c’est la catastrophe. Essayez de voir comment vous pouvez dès maintenant digitaliser votre commerce. Vous êtes un institut de beauté. Proposez des formations en ligne, ou des conseils beauté à la maison, et vendez vos produits en ligne, par exemple. 

A titre personnel, c’est ce que j’ai fait avec ma société. Je fais désormais les castings en ligne. Il faut savoir prendre les difficultés comme des opportunités. Voir comment vous pouvez amener votre entreprise à se développer. Digitaliser son entreprise, c’est une façon beaucoup plus simple de pouvoir la digitaliser partout dans le monde et donc surtout, de toucher un plus large public. Pour moi l’avenir de demain, c’est le digital.”  

 

Suivez le travail de Chrystal via son site internet : https://chrystalcasting.com/agence/

Ou sur Instagram : https://www.instagram.com/chrystal_casting/channel/

chrystal III.jpg

La population Africaine devrait prendre conscience du danger!

Covid-19 : La population Africaine devrait prendre conscience du danger

4c5069ad-2af7-4dd8-8860-7e86bf3d22c1.JPG

L’Organisation Mondiale de la Santé a annoncé que plus de 90% des pays Africains sont contaminés par le corona virus, alors que certains doutent encore et refusent de croire en la présence du virus sur leur continent. La majorité de la population qui est mal informé, pense que ce dernier ne peut pas survivre dans les climats africains et ne respecte pas les mesures de confinement exigées par leurs dirigeants en vacants librement à leurs occupations quotidiennes.

Dans les grandes villes comme Abidjan et Kinshasa, la population est partagé entre deux groupes. Ceux qui croient en la présence de la maladie mais ne veulent pas du Confinement. Ces personnes craignent de mourrir de famine si confinées dans les maisons. Cette population majoritairement pauvre, vit avec moins de 3$ par jour, elle se voit mal être confinée dans des bidonvilles qui ne favorisent pas un bon vivre 24h/24 et 7j/7.

Puis, il y a ceux qui n'y croient pas.

 Afrique du sud, épicentre du virus sur le continent

Il y a plus d'un mois, l’Égypte enregistrait son tout premier cas confirmé de contamination faisant ainsi de lui le premier pays africain porteur du virus. À présent l'Afrique du Sud est le pays africain le plus touché après avoir déjà dépassé la barre des 1000 cas.

Dans ce pays, deux personnes atteintes du coronavirus ont été inculpées de tentative de meurtre pour ne pas avoir respecté leur quarantaine de deux semaines, a annoncé la police municipale.

Le premier est un homme de 52 ans, rentré récemment de l‘étranger et contrôlé positif au Covid-19, “a continué de travailler dans son salon de coiffure”, a précisé le porte-parole de la police, Vish Naidoo.

Le second est un touriste, testé positif alors qu’il était en vacances dans le parc national Kruger (nord-est), a ignoré les ordres de rester dans son hôtel et s’est rendu à Sainte-Lucie (nord-est) “où il a apparemment interagi avec un nombre inconnu de personnes”, a précisé Vish Naidoo.

En ce moment les deux personnes sont mis en quarantaine, une liste de personnes avec lesquelles elles ont été en contact est entrain d'être établie afin qu’elles puissent être testées.

 Panique ou Mort en avant?

Dans un quartier de la ville de Kinshasa en République Démocratique du Congo, une mère a vue ses 3 enfants mourir empoisonnés après leur voir administrée un cocktail de plantes locales. Selon la dame, elle a reçu cette astuce de personnes, apparemment très mal informées qu'une certaine plante médicinale locale, communement appelé KONGO BOLOLO serait un bon composant de prévention contre la maladie. Elle aurait alors fait ce mélange avec une solution de citron et gingembre. Ce qui a été fatal à ces enfants, les poussant ainsi à la mort.

Alors que jusque là, la meilleure prévention pour cette calamité n'est que de respecter les règles d’hygiènes édictées et surtout rester chez soi pendant cette période.

 Les infos et les intox sur les vaccins créent de la Psychose

Alors qu'on estime encore plusieurs mois pour disposer d’un vaccin pouvant lutter contre cette pandémie, la phase de tests sur les humains commence à peine et dont le premier test avait été effectué aux États-Unis  en la date du 16 Mars dernier. Plusieurs messages circulent sur les réseaux sociaux avec des hashtags #non_au_vaccin_de_bill_gates faisant référence à l'un des donnateurs dans la recherche de vaccins.

Des messages mettant en garde les populations africaines contre des tentatives de vaccination à l’insu des populations, dans le but, disent-ils, d’« exterminer les noirs ». Ces récits se basent sur des discours politiques et une supposée résistance des africains au virus, que les faits ont rapidement démenti car même si le virus a tardé à se répandre sur le continent, il y est bel et bien. Les auteurs de ces messages appellent les parents à ne pas faire vacciner leurs enfants. On peux lire des messages tel que : « si l’on vous propose un vaccin contre le coronavirus, il faut refuser ». Avec des récits, tout autant conspirationniste, visant à mettre en garde contre un test dissimulé. Selon eux les occidentaux seraient sur le point, d’inoculer le Covid 19 en prétendant vacciner les enfants contre d’autres maladies, telle que la rougeole ou autres …

Comme toutes les théories conspirationnistes, aucune preuve n'a été présentée pour le moment, outre le fait d’exprimer un certain ressentiment à l’égard « des blancs et des asiatiques ». Sur Twitter, d’autres messages anti-vaccins circulent, l’un deux accompagne son commentaire d’une photo censée montrer les effets secondaires sur les enfants. En réalité cette photo ne montre rien de tel.

De nature à instiller la peur face aux éventuels remèdes ou vaccins à venir contre le coronavirus et aussi, peur contre les vaccins existants pour protéger les enfants d’autres maladies, comme la rougeole, qui peut s’avérer mortelle. Or, en Afrique pire qu'ailleurs, le Corona virus met les systèmes de santé à rude épreuve.

Ces messages diffusés sur les réseaux peuvent avoir de graves conséquences sur la psychologie des africains car il n'y a rien à gagner en exposant les populations à des maladies pour lesquelles des traitements préventifs ont déjà été trouvé.

 Aux grands maux, les grands remèdes.

En ce qui concerne le remède, certains pays estiment que la chloroquine peut faire l'affaire. Pour eux, cet antipaludien se présente comme le Deus Ex Machina.

Le cas de la République Démocratique du Congo où le président de la République Félix Tshisekedi a dit dans son allocution télévisé détaillant les mesures prise face à la pandémie. " Il est urgent en effet que soit produite une quantité industrielle de la chloroquine qui semble avoir montré son efficacité jusqu'à ce jour dans certains pays" a-t-il déclaré. Il a par ailleurs décrété l'état d'urgence et l'isolement de sa capitale, Kinshasa du reste du pays.

Malgré cela, bon nombre de pays dans le monde ne sont pas du même avis, certains chercheurs s’avouent soumis à « une forte pression » sur le sujet de la part de plusieurs pays, dont certains l’utilisent déjà.

À ce stade, explique Michel Yao, le responsable des opérations d’urgence de l’OMS en Afrique, la chloroquine « fait partie des quatre protocoles testés » et est considérée comme « prometteuse ».

Mais ce qui est observé en laboratoire "où le traitement paraît efficace" doit encore être validé sur des patients et toutes les données doivent être étudiées, y compris concernant les effets secondaires. Les grandes institutions estiment donc ne pas être encore en mesure de recommander ce produit.

Le Corona virus éteint une étoile

Alors âgé de 86 ans, le saxophoniste Camerounais Manu Dibango est décédé des suites du virus pandémique faisant ainsi de lui la première célébrité mondiale africaine à décéder du corona virus.

Déjà mis sous terre dans la discrétion, des hommages digne de son rang seraient prévus ultérieurement en sa mémoire.

Texte par Josue Ngoyi

Mort du saxophoniste Camerounais Manu Dibango

IMG_8407.JPG

Alors qu’il venait de célébrer ses 60 ans de carrière en 2019, le baobab de la musique africaine, Manu Dibango est décédé ce mardi 23 mars 2020 en France suite à des complications du covid 19.

IMG_8408.JPG

Née à Douala au Cameroun en 1933, il arrive en France en 1949 alors qu’il n’a que 16 ans pour ses études à Marseille. Mais c’est sera finalement à la musique qu’il consacrera sa vie.

Appelé tendrement « Papy Groove » Emmanuel N’Djoke Dibango s’est fait connaitre grâce à son titre Soul Makossa en 1973 écrit de base pour la coupe d'Afrique des nations. Le succès du tube fut planétaire faisant de lui le père de la world music mais aussi l’un des musiciens a avoir participer considérablement à la naissance de la musique africaine telle que nous la connaissons de nos jours.

Soul Makossa sera ensuite plagié par le chanteur américain Michael Jackson, ce qu’il lui vaudra un procès. Au fil des années il sera également repris par des artistes tels que Michael Jackson ,Rihanna et bien d’autres.

Connu également pour son travail dans la chanson Indépendance Cha Cha avec le grand Kallé et l’African Jazz, il jouera également en 1974 en compagnie de James Brown et BB King à Kinshasa alors ancien Zaïre avant le combat du siècle entre Mohamed Ali et Georges Foreman.

Depuis l’annonce de sa contamination le 18 mars denier, il avait été hospitalisé depuis plusieurs jours ,il s’est éteint à l'âge de 86 ans. C’est dans un court communiqué poster par sa famille biologique sur son compte Facebook officiel que le monde a appris cette triste nouvelle s’ajoutant a toutes les pertes dont fait face le monde depuis l’annonce de la pandémie du Corona Virus.

Vue la situation actuelle c’est donc dans la stricte intimité que se tiendront les obsèques du regretté Papy Groove. L'Afrique mais aussi le monde a perdu un grand nom de la musique, mais comme on le dit toujours, Les légendes ne meurent pas.