Facebook, Télégram, Snapchat : cocaïne des temps modernes ?

Les nouvelles technologies n’ont pas apporté que du bon. Les dérives liées à l’utilisation des applications comme Instagram, Snapchat, Facebook, ou même Snapchat ne sont plus à prouver. Si vous faites partie de la catégorie des addicts aux réseaux sociaux, alors, cet article est fait pour vous. La rédaction d’Esimbi s’est intéressée à un phénomène qui a pris de l’ampleur et dont on ne mesure pourtant, pas totalement les effets. Car, que l’on en est conscience ou pas, derrière nos comptes Instagram, Télégram, Snapchat ou Facebook se cachent bien le nouveau visage de la drogue.  

 

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Nous avons tous déjà lancé ce regard inquisiteur au moins une fois. Mais si, vous savez bien. Ce regard qui scrute votre conjoint/conjointe ou même votre enfant, parce qu’au lieu d’avoir les yeux fixés sur vous quand vous lui parlez, il/elle ne peut décoller son regard de son maudit IPhone 12. Si vous aviez pour habitude de vous contenter d’un léger sermon, après avoir lu cet article, vous ne pourrez plus vous détacher, de cette envie irrépressible, de lui arracher son précieux jouer des mains. Surtout vous, mes chers parents.  

En effet, les dernières études comportementales sur l’effet des réseaux sociaux sur nous autres, êtres ultra connectés, ne donnent pas cher de notre peau.  

Depuis des années, certains scientifiques pointent du doigt les excès engendrés par les réseaux sociaux. Une addiction équivalente à celle de la cocaïne qui présente un réel danger. Le Dr Dar Meshi, chercheur à l’université du Michigan, explique qu’il y a : “un parallèle possible entre les utilisateurs excessifs de médias sociaux et les toxicomanes.” Il poursuit : “Nous avons testé sa corrélation avec l’utilisation problématique des médias sociaux. Et, il y a aussi une part sombre quand les gens ne peuvent plus s’en passer. La prise de décision est souvent compromise chez les personnes atteintes de troubles liés à l’utilisation de drogues. Elles échouent parfois à tirer les leçons de leurs erreurs. Et continuent sur la voie des résultats négatifs. Personne n’avait auparavant examiné ce comportement chez les utilisateurs excessifs de réseaux sociaux, mais il y a bel et bien une similitude comportementale.” 

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Si cette étude prouve que les médias sociaux affectent nos compétences professionnelles de la même manière que pour un accro à l’héroïne. Il y a une facette encore plus sombre, exploitée par les trafiquants eux-mêmes.  

Wall Street Market, ValhallaDarkmarketDisruptor. Ces noms ne vous disent rien. Ils sont pourtant les exemples de ce que représente la lutte contre la drogue via internet. Car derrière nos jolies photos Instagram et Facebook, se tissent tout un système de trafic de drogue, minutieusement monté par les nouveaux narcotrafiquants, 2.0, en accord avec leur temps.  

Le marché de la drogue s’est trouvé un nouvel espace d’implantation virtuel, et la crise du Covid-19, a donné un nouvel essor à ce marché.   

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“Les restrictions imposées à la circulation des citoyens, et notamment les confinements dans de nombreux pays, ont modifié la manière dont certaines activités liées à la drogue ont lieu. (…) Cela comprend l’utilisation des livraisons à domicile ; moins de recours aux espèces comme mode de paiement ; moins de transactions en face à face ; et davantage de trafics de drogue individuels en ligne — sur le Darknet, sur les réseaux sociaux ou à l’aide d’applications de communication chiffrée.”, selon le rapport d’Europol en mai dernier.  

Les Insta directs et les messages privés sur Facebook et Snapchat sont les nouveaux canaux de communication des trafiquants. Et malheureusement, difficile pour la police d’œuvrer comme sur le terrain pour endiguer ce phénomène.  

Une réalité au conséquence désastreuse... 

Le 7 février dernier, un jeune lycéen de 16 ans, a succombé à une overdose, après s’être procuré ses médicaments sur Snapchat.  

En pleine pandémie, et avec un processus d’achat et de vente, aussi simplifié, les réseaux sociaux deviennent une passerelle vers l’illégalité, à surveiller de très très près par les autorités.  

 

Féminicide : Comment lutter contre l’inaction ? 

Avec son incontournable fête des amoureux, le mois de Février est un mois qui est traditionnellement consacré à la célébration de l'amour. Certains commerces ont démarré leur campagne et on ne compte plus le nombre de pubs pour de la lingerie fine sur notre instafeed. Si Février se caractérise par la fête de la Saint-Valentin. Il y a, à travers le monde, des milliers de femmes qui sont loin de pouvoir profiter de ce parfum euphorique mondial. Pour elles, l’amour au quotidien se manifeste surtout par le nombre de bleus qui marquent leur corps. Alors, si beaucoup ont décidé de se concentrer sur la face lisse de l’amour. A la rédaction d’Esimbi Magazine, on s’est dit que pour une fois, on allait évoquer sa face sombre, en traitant du féminicide. Car si les derniers chiffres donnent espoir, la bataille est loin d’être terminée, bien au contraire.  

 

Si depuis deux ans, le termes “Féminicide” a trouvé sa place dans le débat public, les autorités elles, peinent à trouver des solutions concrètes pour éradiquer cette plaie commune à toutes nos sociétés. En début de semaine, le garde des sceaux de la République Française, Eric Duppont-Morreti, tenait à souligner la baisse du nombre de cas de féminicides recensés en 2020, passés à 90 contre 146 en 2019. Ces résultats “encore trop modestes” mais “porteur d’espoir” pour reprendre les mots du ministre, ne permettent pourtant pas d’évaluer l’impact des mesures prises par le gouvernement.  

Il suffit en effet d’un simple coup d’œil à la presse quotidienne, pour se rendre compte de l’ampleur de ce fléau. A la veille de la rédaction de cet article, un nouveau féminicide a été recensé en France. Tandis qu’un autre, a frappé, de par sa brutalité, la société algérienne, il y a 19 heures.  

 

Féminicide : la réalité des faits  

Le vrai visage des violences domestiques, il se manifeste principalement par les chiffres. Il y a encore deux ans, l’Asie était considérée comme comptant le plus grand nombre de femmes tuées par leurs conjoints, avec près de 20 000 victimes. Le continent africain déplorait lui près de 19 000 victimes tandis que l’Europe, elle, recensait environ 8000 femmes décédées des suites des coups infligés par leurs maris.  

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Des chiffres qui font d’autant plus froid dans le dos, quand on sait qu’au Canada, des études avaient révélés que tous les jours six jours, une femme était tuée par son compagnon. Des victimes qui n’en finissent plus de fournir en détails sordides, les documentaires de faits divers.  

En 2019, l’enquête menée par les rédacteurs du Monde durant un an, ont montré qu’en France, les féminicides conjugaux représentaient 15% de la totalité des crimes recensés dans l’année.  

En somme, la moitié des femmes sont mortes, tuées par leur compagnon. Au-delà d’un concept inscrit dans le débat public et politique, la réalité des faits, montre que de la nécessité du débat, découle, le devoir d’action.  

Le devoir de lutte contre l’inaction  

Si le ministre de la justice se satisfait de la lueur d’espoir donnée par les chiffres de l’année 2020. Cette baisse ne saurait être un bilan satisfaisant. Caroline De Haas, fondatrice de #NOUSTOUTES, a d’ailleurs réagi aux propos du ministre en rappelant : “qu’avec encore près de 100 mortes, on ne peut pas se satisfaire.”  

Baisse du féminicide, oui, mais pas des violences conjugales. En plus de l’instabilité économique et sociale engendrée par la crise sanitaire, le coronavirus aura permis de mettre en lumière, la hausse des signalements de violences dans les cercles conjugaux et intrafamiliaux durant les périodes de confinement.  

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Durant le premier confinement, la hausse des signalements avait augmenté de 30%. La barre a atteint les 60% avec le deuxième confinement. Et la France n’est pas la seule dans ce cas. En Espagne ou au Brésil, même constat.

Pour pallier ce problème et aider les femmes démunies face à leurs maris, le gouvernement brésilien a d’ailleurs opté pour une solution 100% digitale. Plusieurs applications permettant à des avocats ou des psychologues d’orienter plus efficacement les victimes. La mise en place d’un système permettant de porter plainte directement sur WhatsApp ou Télégram a notamment explosé en termes d’utilisation.  

Bien entendu, la France n’est pas en reste avec son projet Grenelle, calqué sur le modèle Canadien, et mis en place depuis 2019. Toutefois, la lutte contre le féminicide, demande à ce que l’on redouble de vigilance pour éviter à certaines femmes de rejoindre la longue liste des victimes à ne pas oublier.

En prenant conscience du message, que certains artistes comme Tayc, font passer à travers leurs titres, qui sait ? On pourra peut-être réussir à faire bouger les lignes.

2021, année post-apocalyptique : comment réapprendre à vivre ?

Voilà, c’est fini ! Les fêtes de fin d’année sont passées. Nous sommes officiellement en 2021 depuis treize jours. Nul besoin de nous le répéter, 2020 a été une année exceptionnelle dans tous les sens du terme. Et si à cause du COVID, pour certains d’entre nous, cette année s’est avérée être la pire de leur existence, il serait logique de s’interroger sur l’après. Comment reprendre une vie normale, avec de nouveaux objectifs et des bonnes résolutions pleins la tête, après une année décrite comme apocalyptique ? Nous aussi, à la rédaction d’ESIMBI Magazine, on s’est posé la question, et voici quelques pistes de réponses. 

 

5, 4, 3, 2, 1.... Bonne année ! Alors, oui, on sait, le passage à cette nouvelle année ne s’est pas fait comme à l’accoutumée. Cette année, nous avons été privés de la grande beuverie annuelle, des pétards, des confettis, et de l’oncle Roger, couché à moitié mort depuis 22H30 sur le canapé. Toutefois, vous en conviendrez, cela reste une grâce énorme, d’avoir eu la chance de pouvoir fêter à six (restrictions obliges), la fin de cette affreuse année 2020. A jamais dans le camp des optimistes infatigables, à la rédaction, on a quelque peu analysé la situation. Comme vous, on se dit que, concrètement, 2020 se termine pour laisser place à 2021, Oui, mais toujours avec son lot de crises. Car, si 2020 a vu naitre le début de la crise sanitaire, celle-ci est loin d’être derrière nous. En plus de devoir apprendre à vivre sur la durée avec Madame COVID, il va falloir encaisser les coups de matraques que la crise économique, qu’elle a engendré, va laisser à notre porte-monnaie. Bref, la liste des bricoles qui vont nous tomber sur la tête est encore longue. Donc, première bonne résolution, pour réapprendre à vivre en 2021, on s’extirpe coûte que coûte de ce climat d’angoisse sociétal, qui n’est pas du tout bon pour le moral.  

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Par quels moyens ?  

Et bien, tout d’abord, on se recentre sur l’essentiel. 2020 a été brutale, en 2021 on est radical. On se débarrasse de tout ce qui ne contribue pas à notre bien-être, tant sur le plan psychique que physique. Pour y arriver, posez-vous les bonnes questions. De quoi avez-vous besoin dans votre vie ?  Qu’est-ce qui vous est nécessaire ? Vous l’aurez compris, le retour à l’essentiel, c’est l’évacuation des quêtes superflues. Pour y arriver, on applique le conseil de Platon. “L’essentiel n’est pas de vivre mais de bien vivre.”  

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Une fois l’élimination des tentations vaines et des encombrants, tant humains que matériels, effectuée, on passe à la phase d’initiative et d’entreprenariat. Pour appliquer correctement le conseil du philosophe Platon, on n'attend pas de se faire surprendre par le séisme économique. Car pour bien vivre sur cette terre, malheureusement ou heureusement, tout dépend du point de vue. On a toujours besoin d’argent. Attention, nous n’avons pas dit qu’il fallait devenir milliardaire à tout prix. Juste que cette année, plus que les autres, vous devez vous concentrer sur la manière d’atteindre votre point d’orgasme du bien-être intérieur, pour vous permettre de vivre votre vie convenablement. Pour éviter de se prendre une claque sur le plan économique, on innove, on anticipe, on entreprend, on fait des plans, on se concentre sur l’action. Car s’il y a bien une leçon que 2020, nous a permis de retenir, c’est bien, comment appréhender une crise, non ?

Face à l’incertitude économique, on crée un espace sécurisé pour son porte-monnaie en misant avant tout sur ses compétences et sa créativité. En bref, cette année, on prévoit un plan B, C, D, E, F, G, au cas où notre employeur principal mettrait la clé sous la porte.  

Une fois que vous avez accompli ces deux premières phases, il ne vous reste plus qu’à enclencher la phase finale. PROFITER. Oui, oui, vous avez bien lu. A partir de 2021, on transforme chaque minute de vie en instant magique. Certains diront que c’est utopique, mais encore une fois, l’utopie se crée à partir de la conscience de chaque individu. En somme, si vous décidez d’être les acteurs de votre vie, et que vous voulez en tirer le meilleur parti, il vous suffit de profiter de chaque instant de celle-ci.

Faites de chaque moment avec votre famille, vos amis, vos collègues, votre chéri(e), des moments de bonheur à chérir afin de profiter de chaque fraction de seconde de cette année post-apocalyptique.  

 

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