Sandrine Coulibaly – Fondatrice du centre de beauté "Elle Care"

Infirmière, coiffeuse, épouse et mère de 3 enfants, Sandrine Coulibaly est une femme assumant de nombreuses responsabilités. Mais au-delà d’être une femme aux multiples casquettes, elle est de surcroît une cheffe d’entreprise empreinte d’humanité.
Animée par un ardent désir d’aider les femmes atteintes du cancer à retrouver leur féminité, elle est aujourd’hui à la tête du centre de beauté Elle Care.
Portrait d’une femme qui allie avec brio sa passion pour la beauté et son métier d’infirmière.

crédit photo : karaphotoprod

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Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
Je suis infirmière de profession et travaille dans le milieu hospitalier depuis vingt ans. En parallèle, je suis coiffeuse. J’ai commencé par coiffer mes quatre sœurs, ensuite, des clientes, puis des mariées. En 2001, je suis tombée sur une annonce sur les réseaux sociaux recherchant des coiffeurs amateurs pour participer à l’émission TV, « Hair, le meilleur coiffeur » sur TF1. J’ai eu le privilège de remporter les deux premières épreuves de la 1ère émission en étant sacrée « coiffeuse de la semaine ».
Malheureusement, l’émission n’a pas connu un fort impact médiatique, car les médias se focalisaient sur les attentats survenus à la même période.  Au mois de mars de cette année, j’ai suivi une formation sur l’entreprenariat grâce à l’association « entrepreneur dans la ville ». Tous les ans, l’association recrutent 20 candidats pour aider des personnes à accélérer leur projet. Passé l’étape de recrutement, les candidats passent devant un jury d’expert qui valident leur intégration au sein d’une école de commerce. Je leur ai présenté le projet « Elle Care », puis j’ai eu l’opportunité d’intégrer l’école EM Lyon afin de suivre gratuitement une formation d’une valeur de 30 000 euros. 

Pouvez-vous nous en dire plus au sujet d’ « Elle Care » ?
« Elle Care » sera un espace de beauté cosy dédié aux femmes qui se battent contre le cancer. Lorsque je visualisais ce concept, j’imaginais un lieu où les femmes se sentiraient comme chez elles. Il y a aura un salon, une bibliothèque, de la musique, des jeux de société, du thé, du café,… L’objectif est de réunir un petit comité de femmes afin de créer un lien social. Souvent, elles souffrent de solitude, car elles ne veulent pas accabler leur entourage avec la maladie. Au sein de cet espace, elles seront en contact avec des personnes qui passent par les mêmes souffrances.

En parallèle, je monte l’association « Elle Care » qui proposera des événements festifs tels que des concerts, des ateliers découvertes, des ateliers de massages et des soirées de gala.

Qu’est-ce qui vous a motivé à créer un centre de beauté à destination des femmes atteintes du cancer ?
Le changement d’apparence est une étape qui ronge de l’intérieur, en plus de supporter la maladie. À mon sens, les cheveux sont la gloire de la femme. En perdant ses cheveux, il est difficile pour une femme de se sentir belle. La peau subit également des changements. Elle devient plus fragile et nécessite des soins adaptés. 
Au travers d'Elle Care », mon désir est d’apprendre à ces femmes à se maquiller, créer des soins du visage, et confectionner soi-même ses propres perruques. Lorsque je vois une femme avec une perruque pas du tout adaptée à son visage, je me dis qu’elle mérite mieux. 
Je souhaite encourager ces femmes à renouer avec elles-mêmes, à être actrice de leur beauté, de façon à ce qu’elles puissent elles-mêmes récupérer la féminité que la maladie leur a volé !

crédit photo : karaphotoprod

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Dès lors que l’on pense à « cancer », on pense directement à la mort. Mon désir est que ces femmes se retrouvent dans ce centre afin d’y trouver la joie et la vie. La solitude et la dépression, rongent de l’intérieur et peuvent parfois être fatales pour l’être humain. Le lien social ne peut que faire du bien.

Vous proposez des prestations visant à aider les femmes à apprécier leur image. Est-ce que le centre a également pour vocation d’accompagner les femmes sur l’aspect psychologique ?
Non, on ne fait pas d’accompagnement psychologique car je ne veux pas ramener l’hôpital dans le centre. Je préfère privilégier les temps d’échanges informels. Toutes les prestations, associées aux événements, ont pour but de les aider à prendre conscience qu’avant d’être des personnes malades, elles sont avant tout des femmes.

Avez-vous été confronté à des difficultés lors de la création du centre ? Si oui, lesquelles ?
La seule chose qui me vient à l’esprit est la partie administrative. Bien choisir un statut juridique et rédiger les clauses prennent beaucoup de temps. J’ai fait appel à un juriste afin de déléguer cette tâche. Étant touché par le projet à cause de son histoire personnelle, il m’a proposé de s’occuper de cette partie gratuitement. 
En dehors de ça, j’ai la chance d’être bien entourée. Mon frère est expert-comptable et entrepreneur, il m’aide sur de nombreux sujets. Mon mari est photographe, et le cousin de mon mari est webmaster. Il a réalisé un site magnifique en l’espace de 24 h ! J’étais stupéfaite, car il correspond vraiment à ce que je visualisais. Il a également créé le logo et réalisé la vidéo pour la campagne de crowdfunding. 
Dernièrement, un couple d’architectes d’intérieur travaillant avec des hôtels de luxe m’a proposé du mobilier gratuitement. 
J’ai du mal à réaliser tout ce qui est en train de se passer, car je n’ai rien demandé de tout cela. Je suis convaincu que c’est Dieu qui pourvoit à tout ce dont j’ai besoin au travers de ces personnes. Il agit vraiment au-delà de mes espérances.

Comment voyez-vous « Elle Care » dans 5 ans ?
Honnêtement, je vois l’activité s’étendre à l’international. Et d’ailleurs, ce n’est pas moi qui ai commencé à le dire, mais les personnes qui me suivent sur les réseaux sociaux. Je reçois de nombreux messages de personnes vivant en Belgique, au Canada, à New York, et en Espagne, qui souhaiteraient avoir une structure similaire dans leurs pays. 

À quelle adresse nos lecteurs pourront-ils trouver le centre ?

Les ateliers auront lieu dans un premier temps au sein de l’espace de co-working, « Kimia café ». Il est situé au 17 Rue Julien Lacroix à Paris 20e.
Je commencerai les ateliers avec 6 personnes, puis lorsque j’aurai des locaux plus spacieux, j’organiserai des ateliers de 10 personnes afin que le cadre reste intimiste. 
Toutes les informations relatives au centre seront disponibles sur Instagram, Facebook et LinkedIn.

 

 

E-BUSINESS: être productive et le rester!

Vous êtes entrepreneure et vous êtes à la tête de votre propre business en ligne? Ça tombe bien. Car dans cet article, ESIMBI Magazine vous dévoile une des clés qui permettra à votre entreprise d'EXPLOSER en terme de chiffre d'affaire. Ce secret: c'est la PRODUCTIVITÉ.

Sans plus tarder, les conseils de la rédaction pour ÊTRE et surtout pour RESTER une femme d'affaire productive.

TIME IS MONEY

LE TEMPS C'EST DE L'ARGENT. Une expression qui s'avère être d'autant plus juste lorsque l'on se lance dans l'univers de l'entrepreneuriat. Ce temps? Apprenez à l’optimiser. C'est une des bases d'une entreprise qui cartonne. Pour cela, vous devrez impérativement vous réservez des "créneaux de travail en INTENSIF". Durant ces créneaux (d'une à une heure et demie) soyez totalement FOCUS sur votre business. Et pour ne surtout pas être distraite, éloignez- vous de toutes vos sources distractions habituels (réseaux sociaux, téléphone, email). Le mot d'ordre durant ces sessions sera; vous l'aurez donc compris:"Mon business et rien d'autre".

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PRIORITY OR NOT A PRIORITY?

Si vous n'avez jamais entendu parler de la Matrice d'Eisenhower vous êtes au BON endroit. Cette matrice qui se présente sous forme de tableau va non seulement vous apprendre à faire la distinction entre "tâches importantes" et "tâches futiles", mais elle sera un outil plus qu'indispensable à la réussite et à la pérennité de votre entreprise. Si vous êtes seule au sein de votre business, toutes les tâches devront bien évidemment être traiter par vous-même.

AUTOMATISATION

Le TUNNEL DE VENTE AUTOMATIQUE. Ça vous parle? C'est un système qui facilitera la vente de vos produits et services sans que vous n'ayez plus à lever le petit doigt! Comment est-ce possible? Tous simplement grâce à des étapes que vous allez créer et mettre en place en amont et qui vous permettrons de transformer un simple"prospect" en un véritable client pour votre entreprise.

Se jurer FIDÉLITÉ!

Dernière astuce: La fidélisation client. L'avantage de cette technique? Booster votre rentabilité et donc la productivité de votre entreprise à moindre coût. Car un client fidèle est un client satisfait et un client qui vous fait confiance sera plus apte à dépenser beaucoup plus chez VOUS.

Vous avez désormais toutes les clés en main pour faire de votre business une entreprise à succès.

Binta Doucoure

RDC : Motema, la prémière tablette congolaise

Le nouveau prix de l’innovation du ministère de l’industrie de la République Démocratique du Congo a été remis à Dieudonné Kayembe, l’inventeur de la tablette Motema;

Directeur général de Flechtech, une startup congolaise spécialisée dans la téléphonie mobile, l’ingénieur informatique Dieudonné Kayembe qui a reçu le prix de l’innovation pour l’année 2019 à Kinshasa n’en est pas à son premier titre. Autrefois lauréat de l’Africa Android challenge, il est aujourd’hui à 30 ans, l’inventeur de la première tablette didactique made in RDC,

Motema qui signifie le cœur en lingala symbolise son amour et de sa volonté de participer à l’amélioration des enseignements en RDC, cette tablette à but pédagogique contient les 4 langues nationales, le Tshiluba, le Swahili, le Lingala et le Kikongo mais son principal atout est celui d’offrir l’ensemble du contenu éducatif du programme scolaire congolais.

L’autre innovation remarquable de la tablette Motema est sa pochette, elle possède un panneau photo voltaïque qui est un moyen efficace et durable pour contourner les problèmes récurrents d’électricité que connait le pays.

Testée auprès de plusieurs écoles, l’informaticien vise à démontrer que le numérique intervient dans tous les secteurs de la vie et qu’il est également un excellent moyen de facilitation pour l’apprentissage et l’éducation de base en RDC. En tant que l’un des principaux producteurs mondial de Coltan, le RDC confères un avantage de taille en terme de fabrication d’objets connectés, un atout essentiel pour les inventeurs congolais.

Même s’il ne possède pas encore d’usine d’assemblage au Congo, Dieudonné Kayembe vise à long terme une commercialisation à grande echelle de ses produits.

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La Cote d'Ivoire, l'assault de l'énergie renouvelable

Face à une population dont les besoins en énergie ne cessent de s’accroitre, La cote d’Ivoire prend le pari des énergies renouvelables.

Avec ses 16 Millions d’habitants, il est le plus souvent cité grâce à son Cacao, puisqu’en effet il est le premier pays africain devant le Ghana à produire à hauteur de 40 % de la production mondiale la matière première du chocolat.

Mais la prochaine quête dont il sera également premier du continent se trouve être celle d’une énergie bénéfique à la planète. La biomasse est le principe par lequel les déchets agricoles sont utilisés comme combustibles pour fabriquer l’électricité. C’est par gazéification, par combustion ou par méthanisation que sont transformés les végétaux recueillis en énergie.

Ce chantier en plus de répondre aux besoins économiques et sociétales du pays est également un point d’honneur à l’environnement par la valorisation des déchets du palmier à huile et du cacao.

Le première centrale, l’une des plus grandes de l’Afrique de l’Ouest sera construite à Aboisso située à 100 Kilomètres à l’est d'Abidjan, elle s’appuieras sur les déchets issus de la culture des palmiers à huiles. La seconde aura pour source d’énergie les résidus de cacao, elle se situeras à Divo, au centre d’une des grandes régions cacaoyères. Ainsi ces centrales intégrées aux réseau de la Cote d’ivoire permettront d’alimenter 1,7 millions d’habitants et créer plus d’un millier d’emploi pour la population locale.

La réalisation de ce projet s’élevé à 180 millions d’euros, il est porté par Biovea Energie et est soutenu par les membres du consortium EDF, Meridian et Sifca (Plantations) avec des financements de l’agence française de développement (AFD).

Le rêve Africain est possible…

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Esimbi magazine, Edition speciale

Le Black Excellence est au rendez-vous avec la nouvelle édition d’ ESIMBI Magazine,

La rédaction d’ESIMBI magazine fidèle à sa promesse d’être le media Afro qui met en valeur le monde des affaires, la culture, la mode et le voyage afin de promouvoir et sensibiliser la communauté, vous propose pour sa neuvième édition des interviews exclusifs avec le journaliste et animateur Harry Roselmack, la championne du monde Estelle Mossely, l’artiste musicien Vegedream et d’autres grands noms tels que le talentueux Chris Macari, l’experte africaine du marché du Luxe Uché Pézard, les entrepreneurs Thierry Tubajika, Gladys Mignan et bien d’autres encore.

Pour le numéro dont la sortie officielle est prévue le 22 décembre prochain, vous retrouverez également des articles sur la nouvelle collection Wax de Dior, la Fashion Week de Paris et le créateur Dapper Dan ainsi qu’un city guide sur les endroits qu’il faut absolument visiter à Kinshasa, Dakar et Johannesburg et bien d’autres surprises.

D’ici là, rendez-vous sur notre chaine YouTube et nos réseaux sociaux @esimbimag pour plus d’exclusivités

Le Rwanda, la nouvelle Silicon Valley en Afrique ?

Situé à l’Est de l’Afrique, le Rwanda s’est fait remarqué par ses nombreuses prouesses technologiques.

Sommes nous face à la naissance de la Silicon Valley africaine ?

En effet, depuis quelques années nous faisons face à la montée en puissance de l’esprit entrepreneurial dans ce pays de plus de 21 187 600 habitants. La nouvelle gouvernance du président Kagame et son équipe dépassent les frontières.

Dans un pays 26 338 m² où deux ethnies se disputaient dans un passé encore assez proche dans la mémoire de la population, il n’a jamais été simple d’y vivre. Là où la plupart des observateurs étrangers pensaient qu’il ne pouvait être possible d’investir, un smartphone performant et à la pointe de la technologie est sorti de terre.

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Mara X et Mara Z utiliseront le système d’exploitation Android de google. Mara Group et le Rwanda nous prouvent que le rêve africain est possible.

En juin dernier, c’était l’industrie automobile qui avait été à l’honneur, le démarrage de la nouvelle usine d’assemblage de Volkswagen a eu lieu à Kigali, la capitale du pays. Celle-ci aura pour objectif de produire un nombre initial de 5000 véhicules par an, un objectif que nous pensons plus que réalisable.

Pour le pays, c’est un grand pas dans une initiative d’industrialisation et de diversification à l’exportation de voitures d’occasions. Le président de la république Paul Kagame avait tenu marque de sa présence à ce moment historique pour le pays et l'Afrique dans son ensemble.

C’est l’Afrique qui gagne…

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APPEL AUX ENTREPRENEURS BASÉS À KINSHASA

ESIMBI en partenariat avec Keenweb Hosting recherche des petites entreprises en démarrage qui ont pour projet de développer leur communauté de façon positive. Afin de béneficier d'un "coup de pouce" de notre part d'une valeur de $325 pour 5 gagnants, veuillez nous envoyer vos idées par email, pour une chance de gagner les services suivants:

- un domaine gratuit

- hébergement du site

- Serveur Privé Virtuel

- programme AdSense de Google

Tous les dossiers doivent être envoyé par E-mail: competition@esimbi.org

Date Limite de participation: 20 Décembre 2017

 

* Importantes Conditions:

• votre projet doit être viser à la communauté Congolaise mais peut aussi être international.

• cette compétition est destiné aux startups uniquement.

• il n'y a pas de limite d'âge.

• tous les participants doivent être basés à Kinshasa.

• votre projet peut toucher toutes les industries.

• votre projet doit être accompagner d'un dossier complet comme un plan de votre business.

• seulement les dossiers sélectionnés bénéficieront de cette offre.

• aucun dossier ne sera accepter après la date limite qui est le 20 Décembre 2017 à minuit.

• seulement les applications par e-mail seront acceptés. Compétition@esimbi.org