Ces reines africaines qui ont protégé leurs terres de l'invasion étrangère

L’Afrique est une terre pleine d’histoire. Et dans chaque pays, il y a eu une reine. Cette année, nous avons célébré l’histoire des noirs et avons décidé de mettre en lumière 8 reines africaines qui ont tout fait pour protéger leurs terres des invasions étrangères.

Queen Ranavalona I, de la dynastie des Merina, accède au trône après la mort de son mari Radama I. Le règne de Ranavalona I, de 1828 à 1861, se caractérise par l’affirmation de la souveraineté de son pays, contre les pressions des conquêtes Européennes. En tant que nationaliste intrépide, elle mène une lutte sans merci contre l’expansion des religions étrangères et mène la vie dure aux missionnaires européens, installés dans son pays avant son accession au trône. Radama I avait ouvert le pays à l’Europe, à son arrivée au pouvoir sa femme a radicalement rompu avec ses méthodes. Elle s’est battue pour ne pas voir son pays changer par la culture européenne et les influences politiques. Elle interdit le christianisme dans son pays et chasse les missionnaires européens en 1835.

african queen pic 1.jpg

Avant leur expulsion, elle leur écrivît une lettre, dans laquelle elle déclare : ”Si je vois certains de mes sujets vouloir changer les règles établies par les douze grands rois, mes ancêtres, je ne pourrai pas consentir; parce que je ne permettrai pas aux hommes de venir changer tout ce que j’ai reçu de mes ancêtres, et dont j’ai accepté, sans honte et sans crainte, toutes les idées. Vous êtes libres d’enseigner à mon peuple la science et la sagesse; mais pour ce qui est de toucher aux coutumes des ancêtres, c’est un travail vain, et je m’y opposerai entièrement”. Ranavalona Ier, reine de Madagascar. 

Sans doute la plus connue de notre liste de reines africaines, Cléopâtre. Cette reine d’Égypte et dernière dirigeante de la dynastie ptolémaïque, a inspiré beaucoup de films et autres tragédies de divertissement. La dernière des reines d’Egypte restera l’une des femmes les plus exceptionnelles de l’histoire de l’humanité pour son intelligence et son efficacité. Réputée pour être têtue, Cléopâtre était prête à tout pour son royaume. Son goût pour les alliances politiques ou son talent pour trouver des amants bien placés, fait d’elle une femme si respectée, que le mythe continue aujourd’hui. Cléopâtre est l’exemple parfait de ce que veut dire tout risquer pour la liberté. 

cleopatra.jpg

Les Ahosi de Dahomey, de la province du Bénin, étaient de grandes combattantes. Souvent appelées Amazones de Dahomey, elles étaient plus fortes que les hommes pour ce qui relevait de la maîtrise de l’art martial. Les Ahosi étaient très instruites et avaient une position très agressive contre les colonialistes blancs. Elles étaient des combattantes féroces et avaient la réputation de décapiter les soldats au milieu de la bataille.

La quatrième grande combattante vient d’Haïti et a fait tomber beaucoup d’hommes sous le coup de son épée. Sanite Belair, Officier de l’armée de Toussaint Louverture, Sanité Belair est née en 1781 et morte en 1802. Pour l’histoire haïtienne et pour l’histoire des Noirs, le nom de Sanite Belair est  très important. Elle a joué un rôle majeur pour l’indépendance d’Haïti. En tant que sergente, elle voulait désespérément aider Haïti à obtenir son indépendance. Avec son mari, elle a commencé une insurrection soutenue par la quasi majorité de la population asservie contre leurs oppresseurs.  

Le 5 octobre 1802, Sanite et son mari sont condamnés à mort. Les livres d’histoire disent qu’avant d’être abattue, elle aurait crié: « Viv Libète anba esklavaj! »  soit « Liberté, pas esclavage ». 

Hadja Aissatou Mafory Bangoura. Reine des temps modernes dans les années 70, Miss Bangoura est née en 1910 et est décédée en 1976. Figure inoubliable de l’indépendance de la Guinée, Hadja Bangoura est sans aucun doute une femme de fer. Même si sa tombe a été récemment profanée, elle reste répertoriée dans les livres d’histoire comme une femme politique puissante qui a combattu contre les colons blancs.

Phila Portia Ndwandwe, née en 1964, a fait partie du Congrès national africain sous la direction de Muzi Ngwenya, en 1985. Elle s’est jointe à ce mouvement anti-apartheid alors qu’elle était étudiante en médecine dentaire à l’Université du Kwa-Zulu Natal. Trois ans après son entrée dans l’ANC, Phila Ndwandwe a été enlevée et torturée par des membres de la police de l’Apartheid, dans l’espoir d’être transformée en informateur. Quand ils ont réalisé qu’elle ne leur serait pas utile, ils l’ont abattu d’une balle dans la tête. Pour avoir été déterminée à rester fidèle à la défense de la cause des noirs en Afrique du Sud, Phila Portia Ndwandwe, a été exécutée, alors qu’elle n’avait que 24 ans.

Phila.jpg

L’histoire de toutes ces femmes noires nous rappelle notre devoir de continuer à lutter pour la liberté des nos semblables partout à travers le monde.

RDC : Motema, la prémière tablette congolaise

Le nouveau prix de l’innovation du ministère de l’industrie de la République Démocratique du Congo a été remis à Dieudonné Kayembe, l’inventeur de la tablette Motema;

Directeur général de Flechtech, une startup congolaise spécialisée dans la téléphonie mobile, l’ingénieur informatique Dieudonné Kayembe qui a reçu le prix de l’innovation pour l’année 2019 à Kinshasa n’en est pas à son premier titre. Autrefois lauréat de l’Africa Android challenge, il est aujourd’hui à 30 ans, l’inventeur de la première tablette didactique made in RDC,

Motema qui signifie le cœur en lingala symbolise son amour et de sa volonté de participer à l’amélioration des enseignements en RDC, cette tablette à but pédagogique contient les 4 langues nationales, le Tshiluba, le Swahili, le Lingala et le Kikongo mais son principal atout est celui d’offrir l’ensemble du contenu éducatif du programme scolaire congolais.

L’autre innovation remarquable de la tablette Motema est sa pochette, elle possède un panneau photo voltaïque qui est un moyen efficace et durable pour contourner les problèmes récurrents d’électricité que connait le pays.

Testée auprès de plusieurs écoles, l’informaticien vise à démontrer que le numérique intervient dans tous les secteurs de la vie et qu’il est également un excellent moyen de facilitation pour l’apprentissage et l’éducation de base en RDC. En tant que l’un des principaux producteurs mondial de Coltan, le RDC confères un avantage de taille en terme de fabrication d’objets connectés, un atout essentiel pour les inventeurs congolais.

Même s’il ne possède pas encore d’usine d’assemblage au Congo, Dieudonné Kayembe vise à long terme une commercialisation à grande echelle de ses produits.

mtmm.png

Le Rwanda, la nouvelle Silicon Valley en Afrique ?

Situé à l’Est de l’Afrique, le Rwanda s’est fait remarqué par ses nombreuses prouesses technologiques.

Sommes nous face à la naissance de la Silicon Valley africaine ?

En effet, depuis quelques années nous faisons face à la montée en puissance de l’esprit entrepreneurial dans ce pays de plus de 21 187 600 habitants. La nouvelle gouvernance du président Kagame et son équipe dépassent les frontières.

Dans un pays 26 338 m² où deux ethnies se disputaient dans un passé encore assez proche dans la mémoire de la population, il n’a jamais été simple d’y vivre. Là où la plupart des observateurs étrangers pensaient qu’il ne pouvait être possible d’investir, un smartphone performant et à la pointe de la technologie est sorti de terre.

WhatsApp Image 2019-10-10 at 02.14.54.jpeg

Mara X et Mara Z utiliseront le système d’exploitation Android de google. Mara Group et le Rwanda nous prouvent que le rêve africain est possible.

En juin dernier, c’était l’industrie automobile qui avait été à l’honneur, le démarrage de la nouvelle usine d’assemblage de Volkswagen a eu lieu à Kigali, la capitale du pays. Celle-ci aura pour objectif de produire un nombre initial de 5000 véhicules par an, un objectif que nous pensons plus que réalisable.

Pour le pays, c’est un grand pas dans une initiative d’industrialisation et de diversification à l’exportation de voitures d’occasions. Le président de la république Paul Kagame avait tenu marque de sa présence à ce moment historique pour le pays et l'Afrique dans son ensemble.

C’est l’Afrique qui gagne…

image.jpg