RDC : Motema, la prémière tablette congolaise

Le nouveau prix de l’innovation du ministère de l’industrie de la République Démocratique du Congo a été remis à Dieudonné Kayembe, l’inventeur de la tablette Motema;

Directeur général de Flechtech, une startup congolaise spécialisée dans la téléphonie mobile, l’ingénieur informatique Dieudonné Kayembe qui a reçu le prix de l’innovation pour l’année 2019 à Kinshasa n’en est pas à son premier titre. Autrefois lauréat de l’Africa Android challenge, il est aujourd’hui à 30 ans, l’inventeur de la première tablette didactique made in RDC,

Motema qui signifie le cœur en lingala symbolise son amour et de sa volonté de participer à l’amélioration des enseignements en RDC, cette tablette à but pédagogique contient les 4 langues nationales, le Tshiluba, le Swahili, le Lingala et le Kikongo mais son principal atout est celui d’offrir l’ensemble du contenu éducatif du programme scolaire congolais.

L’autre innovation remarquable de la tablette Motema est sa pochette, elle possède un panneau photo voltaïque qui est un moyen efficace et durable pour contourner les problèmes récurrents d’électricité que connait le pays.

Testée auprès de plusieurs écoles, l’informaticien vise à démontrer que le numérique intervient dans tous les secteurs de la vie et qu’il est également un excellent moyen de facilitation pour l’apprentissage et l’éducation de base en RDC. En tant que l’un des principaux producteurs mondial de Coltan, le RDC confères un avantage de taille en terme de fabrication d’objets connectés, un atout essentiel pour les inventeurs congolais.

Même s’il ne possède pas encore d’usine d’assemblage au Congo, Dieudonné Kayembe vise à long terme une commercialisation à grande echelle de ses produits.

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Dadju, le businessman au grand cœur …

C’est sur Instagram, « La plateforme de la nouvelle génération » que l’artiste franco-congolais a décidé de partager ses dernières nouvelles avec ses milliers de followers.

Nous étions tous très excités par la sortie de son nouvel album ( le 15 Novembre ) et d’un de ses titres « Confessions », où le chanteur dit s’être confié comme jamais auparavant, mais le fils de Dalida avait plus d’un tour dans son sac.

C’était le 29 octobre dernier que l’interprète de "Reine" et "Jaloux" annonçait sa collaboration avec la marque Britannique Boohooman. Souhaitant développer son marché français, l’enseigne a choisi comme égérie le Gentlemen 2.0,

Ce qui n’étonne pas et semble être bien accueilli par ses 3 ,3 millions d’abonnés avec qui il partage sa passion pour la mode. Passant par des looks sapés comme jamais ou des pièces plus Streets, ce fils du Congo semble l’avoir hérité de ses pères.

D’ailleurs qui de mieux que la Révélation française 2018 élu par les NRJ music Awards pour représenter l’esprit et l’univers de la marque. La collaboration qui ne semble pas être la dernière propose des pièces basics telles que l’intemporel T-shirt pour une dizaine d’euros, un style plus habillé avec un ensemble blazer à carreaux et des vestes style aviateur Teddy Bear pour une centaines d’euros.

Mais l’annonce qui a le plus émue ses fans a été la création de « Give Back Charity » un projet caritatif par lequel Dadju souhaite s’engager pour les victimes de crimes sexuelles en République démocratique du Congo.

Lancée Avec l’aide du Prix Nobel de la paix, le docteur Denis Mukwege, sa mère Dalida et deux des ses meilleurs amis, Joss Mundele et Nasser Ghivalla, l’association vise à récolter des fonds pour venir en aide aux femmes, filles et bébés victimes de violences sexuelles à l’est de la Rdc.

En faisant appel au docteur Denis Mukwege l’artiste a voulu collaborer directement avec l’hôpital de Panzi dont il est le directeur général afin de réparer ses reines victimes des conflits qui durent depuis des années dans cette zone du pays.

Pour faire un don, vous pouvez retrouver toutes les informations sur le site de l’association.

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