Blackout Tuesday, Georges Floyd, Adama Traoré... Et après ?

Des mois. Cela fait des mois, que de l’ombre à la lumière, nous, noirs, on se bat. Depuis le 25 Mai et la diffusion en masse, des derniers soupirs de Georges Floyd. Un peu partout dans le monde, en Europe, mais particulièrement en France, les noirs, poussés par ce trop-plein d’émotions, ont décidé de se soulever à l’unisson, pour dire non. A l’unisson pour dénoncer la différence de traitement qu’il y a entre les noirs et les blancs, jusque dans le tréfonds des institutions. Plus nombreux que jamais, unis derrière Assa Traoré pour dénoncer les violences policières, on a pu, pour la première fois, mettre des visages sur ces noirs...hommes, femmes, enfants, jeunes, entrepreneurs, salariés, nanties ou modestes, personnalités publiques ou anonymes en construction de son identité. Tous, enfants de la république. Mais qui pourtant, sont, qu’on le veuille ou non, des victimes injustes de la discrimination, quelques fois, parfois, souvent, à longueur de temps...  

Alors avec cet autre visage de la république, on s’est dit, que pour une fois qu’on nous entend, il fallait aller plus loin pour porter nos actions. De la tendance du Blackout Tuesday, à l’initiation de la consommation de produits FUBU (for us by us). Cette fois, c’est sûr, le gouvernement nous entend non ? Et maintenant que lui aussi, admet l’existence du racisme institutionnel, il va à son tour, mettre en place des actions pour les enfants noirs de la république...non ?  

 

Pas de doute, le Blackout Tuesday, les manifestations de soutien à Georges Floyd et Adama Traoré, avec tout ça, personne ne pourra plus renier. Personne ne pourra dire : “c’est bien beau tout ça, mais après...”  

Après ?  

Après, on se retrouve avec des producteurs de musique au visage tuméfié. Après, on se retrouve avec des ministres prêts à voter en faveur de loi, dites, sur la sécurité globale.  

Après ? Après, on se retrouve avec une société encore plus fracturée... 

Sur fond de pandémie, à l’aube d’une crise économique mondiale et sur le point de clôturer le chapitre de l’année 2020, la situation est aujourd’hui, plus tendue que jamais. Pourtant, nous, noirs, une fois que le phénomène est passé, on continue de se battre. Comment et pourquoi ? Ou plutôt, avec qui et contre quoi ?  

Les réponses à ce genre de question, ce sont des affaires comme celles de Michel Zecler qui les apportent.  

 

D’Adama Traoré à Michel Zecler : pourquoi la France peine à tout stopper ? 

La récidive est un fléau français que la justice a du mal à appréhender. La diffusion, le 26 Novembre dernier, de l’enquête du média Loopsider, sur le passage à tabac d’un producteur de rap dans le 17ème arrondissement de Paris, ne montre pas qu’une répugnante injustice. Mais aussi, l’incapacité des institutions de la république à éradiquer, le racisme qui siège dans ses rangs. Pourtant, cela fait des mois, des mois que la voix des afro-descendants se fait entendre pour dénoncer, ces types d’interpellations, reflet de ce virus nommé, racisme, qui corrompt la police. L’affaire Zecler, pointe une nouvelle fois le doigt sur ces violences policières, qui touche beaucoup trop souvent, la face noire de la population française. Sans ses caméras de vidéo-surveillance, Michel Zecler, ne serait pas vu par l’opinion publique comme la victime d’abus, mais plus probablement comme un dangereux délinquant, ayant intenté à la vie de vaillants policiers. Une interprétation, qui malheureusement, colle toujours au frère d’Assa Traoré.  

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Comment expliquer la difficulté qu’à la société française à reconnaitre le mal dont elle souffre. Car lever le voile sur le racisme institutionnel, ouvertement l’ébranler, que l’on se nomme Assa ou Emmanuel, qu’importe, ça ne passe pas.  

Pourtant, c’est en bon diplomate que le président de la République a évoqué le problème de racisme au sein de la police, dans l’interview accordée au média BRUT, ce samedi 05 décembre.   

“Aujourd’hui, quand on a une couleur de peau qui n’est pas blanche, on est beaucoup plus contrôlé (…). On est identifié comme un facteur de problème et c’est insoutenable.” Ainsi, Emmanuel Macron, reconnait ne pas avoir réussi à régler “le problème des discriminations.”  

Un constat qui n’est pas du tout du goût des syndicats de police qui appellent à ne plus faire de contrôles d’identités. Et c’est précisément, ce type d’insurrection puérile qui freine la possible évolution des institutions.  

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Racisme flouté, société déchainée !  

Malgré un début de reconnaissance, l’inactivité du gouvernement, longtemps dénoncée, se mue en maladresses répétées. Maladresse incarnée par l’article 24 de la loi de sécurité globale. Entre le marteau et l’enclume. Voilà la situation dans laquelle se trouve le Président de la République et son ministre de l’Intérieur.  

Insinuer de manière subtile que les voyous peuvent être vêtus d’une tenue bleue et d’un écusson tricolore brodé RF. Tout en voulant retirer au citoyen, la seule arme qui pour l’instant le protège de finir, écroué en prison, est bien une stratégie maladroite.  

Les manifestations violentes se multiplient, les esprits s’échauffent, la colère gronde dans les rangs de la police. Le tout, parsemé d’un climat de violence, qui nourrit le chaos et l’incompréhension de tous les protagonistes de la république.  

Aujourd’hui, la tendance est passée de balance ton porc à balance ton poulet. La stigmatisation a changé de camp, et pourtant, les violences à l’encontre des minorités sont encore qualifiées de “microphénomènes” par certains. Et la question demeure.  

Blackout Tuesday, Michel Zecler agressé, mort de Georges Floyd et Adama Traoré... et après ?  

 

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L’Afrique fait son cinéma : Quel place pour le noir dans le 7ème art ?  

#Oscarssowhite, #Cesarssiblancs ou #BlacksCesars. Que ce soit au pays de l’Oncle Sam ou pour la France libre du Général De Gaulle, le constat est le même. Pour eux comme pour nous, plane le souci majeur de la représentation du noir dans l’industrie culturelle qu’est le cinéma. Si aux Etats-Unis, les acteurs afro-américains réussissent progressivement à déboulonner la vision que se fait l’impérialiste blanc du noir sur grand écran. En France aussi, des voix s’élèvent pour faire bouger les mentalités.  

Depuis quelques années, on voit se multiplier de véritables actions par des professionnels du secteur, amoureux de l’Afrique et de ses talents, qui mettent tout en œuvre pour ouvrir le champ des possibilités aux acteurs de la communauté. C’est dans ce contexte que s’est créé le festival international du film panafricain en 2004, ou qu’a vu le jour, le festival, l’Afrique fait son cinéma, créé par Blaise Pascal Tanguy, il y a deux ans.  

Si ces deux festivals portent des noms différents, ils ont pourtant, la même vocation : porter au-delà des frontières la richesse de la culture africaine et de ses talents, en donnant une vitrine à ces acteurs noirs, qui font des pieds et des mains pour réussir à se faire une place dans le 7ème art.  

 

Il est possible de tourner la problématique dans tous les sens. L’image du noir, la place du noir, la représentation du noir... Dans son article paru en juillet 2020, Le Figaro titrait : le cinéma français a-t-il peur du noir ? La seule interrogation qu’il y a derrière tous ces termes en réalité, c’est tout simplement, la question du noir. Lors des Césars 2020, l’actrice Aïssa Maïga avait bien résumé cette question du noir.  ″Ça fait plus de deux décennies que je ne peux pas m’empêcher de compter lors des réunions du métier... J’ai toujours pu compter sur les doigts d’une main le nombre de non-blancs.” 

La marraine de la deuxième édition de l’Afrique fait son cinéma, qui se tiendra au cinéma le Lincoln à Paris, les 22 et 23 décembre 2020, se positionne comme fer de lance d’une communauté mobilisée qui multiplient les actions marquantes pour ENFIN, se faire entendre. Et à juste titre. Car, aujourd’hui plus que jamais, être comédien noir en France, ce n’est pas se cantonner au rôle du nègre comique ou assujetti. Au même titre que le jeu d’acteur blanc peut être varié, le jeu d’acteur noir demande à être réévalué, à son unique, unité de valeur : un jeu d’acteur.  

C’est en ça que se trouve la force des festivals comme celui de l’Afrique fait son cinéma. Dans une interview son fondateur, Blaise Pascal Tanguy, déclarait : “Il est indéniable qu’un festival comme le nôtre permet de mettre en lumière le travail des cinéastes africains, et en particulier des comédiens. (…) Pendant cette rencontre, nous comptons projeter deux ou trois films africains, faciliter les rencontres entre les porteurs de projets, les producteurs, et bien entendu, tous les acteurs de l’industrie du cinéma. Je suis persuadé que les acteurs et actrices de cinéma africains et afro-descendants y trouveront leur compte.”  

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Trouver son compte, c’est de cela qu’il s’agit. Trouver son compte en tant qu’acteur noir dans une industrie qui jouit de sa liberté d’expression à travers des stéréotypes blessant, provenant du traumatisme de l’esclavage et de la discrimination.  

Car le cinéma tire son inspiration des scènes de vie qui se jouent en société. Ainsi, dans une société marquée par le racisme, comment le noir peut-il trouver sa place ? Et, comprenons-nous, pas “peut-il”, au sens, est-ce qu’il y arrivera ? Mais plutôt au sens, quels sont les moyens donnés et qu’il prend pour y arriver ?  

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L’enjeu, de l’organisation d’un tel festival à Paris, est bel et bien de montrer l’ampleur du talent des acteurs noirs aux professionnels du métier, qui peinent à se sentir concernés par la question de la représentation des minorités, parce qu’ils sont blancs.  

Avec en tête d’affiche, des grands noms du cinéma français et américains, que sont Aïssa Maïga et Eriq Ebouaney, le but est de dire, “nous sommes là, que vous preniez en considération notre appel ou pas, et on ne vous lâchera pas”. Quitte à faire les choses soient-mêmes...pourquoi pas ?  

 

 

Lutte contre le cancer du sein : L’incroyable exploit de Christophe Maleau

Avez-vous déjà envisagé de vous transcendez pour une cause qui vous tenait à cœur ? Vous dépassez comme jamais vous ne l’aviez fait pour faire réagir votre entourage, voire le monde, face à un sujet qui vous prend aux tripes. Si la réponse est oui, vous savez alors pourquoi, depuis des jours, les médias du monde entier ne cessent de relater l’incroyable exploit de Christophe Maleau. A 12 ans, ce jeune martiniquais nous a donné à tous, une leçon. Comment ? En éveillant les consciences sur la lutte contre le cancer du sein, en parcourant, à la force de ses bras, les 40km qui séparent les îles de Sainte-Lucie et Sainte-Anne. Un acte que l’on pourrait presque qualifier d’héroïque, qui n’a bien entendu, pas échappé au regard bienveillant de la rédaction. Retour sur un exploit, qui restera pour longtemps archiver dans les annales... 

 

40km à la nage ! Une distance qui n’équivaut même pas à la distance qui sépare les côtes marocaines et espagnoles. La traversée du détroit de Gibraltar étant de 15km, à peine. 40km à la nage ! Une distance jamais parcouru d’une traite par un athlète olympique, en compétition dans la catégorie de natation en eau libre. 40km à la nage ! C’est pourtant la distance qu’a parcouru en 13h, Christophe Maleau, à peine âgé de 12 ans.  La question que tout le monde se pose alors c’est : d’où ce petit homme, à la porte de l’adolescence a tiré sa force et sa motivation ? La réponse c’est lui-même qui l’apporte à la fin de son exploit. “Il y a des moments où j’ai douté mais comme c’était pour la bonne cause, je me suis dit qu’il fallait que je continue.”  

“La bonne cause” en question ici ? La maman du jeune garçon, atteinte d’un cancer du sein. Invité sur le plateau de Cyril Hanouna dans TPMPChristophe Maleau a adressé un message d’espoir à sa mère, et indirectement, à toutes les femmes souffrant de cette maladie. “J’ai voulu lui montrer qu’il fallait se battre contre la maladie.” lance-t-il, le regard pétillant et plein d’espoir.  

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Si cette traversée fantastique a été réalisée dans le cadre du mouvement Octobre rose, pour la sensibilisation de la lutte contre le cancer du sein. Il est quand même bon de rappeler que Christophe Maleau est un prodige de la natation, loin d’être à son coup d’essai. Il y a trois ans, âgé donc de 9 ans, le jeune martiniquais parcourt 6km à la nage entre l'Anse Mitan aux Trois-Îlets et la Française à Fort-de-France. Un an plus tard, il réitère en effectuant cette fois, 26km de distance à la nage, entre le Diamant et Schœlcher. Différents coups de maitres à un si jeune âge qui laisse présager un avenir plus que prometteur. Le 10 octobre dernier, à peine avait-il achevé son exploit qui fait aujourd’hui, encore parler, qu’il teasait de prochaines surprises à venir.  

Hâte de voir jusqu’où ira Christophe Maleau.  

Défilé "Eco conscious chic " de l'agence Sy Events & Co

Ce samedi 17 octobre, l’équipe d’Esimbi a eu l’occasion de participer au défilé “Eco-conscious chic” organisé par l’agence événementielle Sy Events & Co. 
Cet évènement défend l’idée qu’il est possible de concilier une mode responsable, tout en restant élégant, dans une démarche durable sur l’ensemble du cycle de vie du vêtement.
Impulsée par le désir d’accompagner de jeunes créateurs, Syldacia Ribot, fondatrice de l’agence, a choisi au travers de cet évènement, de révéler le potentiel de trois créateurs de mode engagés, mais aussi de présenter les enjeux environnementaux et sociaux relatifs à ce secteur.

Élue entreprise de l’année en 2018-2019, Congana est une marque proposant des vêtements de sport mixte en imprimés wax. Le nom exprime la fusion entre le Congo et l’Espagne, les origines respectives des deux créateurs, Francisca ELUKI DIHANDJU et José-Manuel GARCIA, unis dans la vie comme dans leur projet.
En plus de proposer des produits éco-responsables, la marque prône le body positif. Les tenues sont conçues pour habiller toutes les morphologies, du XS au XL.

Congana


La crise sanitaire a complétement bouleversé les mariages. Même si à l’heure actuelle, des incertitudes pèsent au sujet des rassemblements de plus de six personnes, rien ne nous empêche de nous projeter pour une éventuelle cérémonie. Si vous êtes une femme rêvant depuis toujours d’un mariage de princesse alors vous serez séduites par les créations de la marque « Sublime et vous ». Créée depuis peu par Syldicia Ribot, la créatrice a pour ambition de sublimer toutes les morphologies. Par ailleurs si vous êtes une adepte du style vintage, vous trouverez certainement votre bonheur. 

Sublime et vous


Si la singularité était une marque, elle se nommerait « Meïko 1.3 ». Créée en Roumanie par Raluca Bratu, Meïko 1.3 propose des pièces classiques associées à des détails excentriques.

Meïko 1.3

Que vous soyez un homme ou une femme au style décalé et hors du commun, vous trouverez sans doute votre compte parmi les pièces proposées par la marque.
Pour plus de renseignements sur la marque et les produits, nous vous invitons à suivre les actualités via le compte Instagram Meïko 1.3. 

 

 

 

Ces noirs, premiers à marquer l’histoire !

Pour célébrer notre culture, l’histoire qui fait notre ADN, nous souhaitions nous tourner sur la célébration de qui nous sommes et d’où nous venons. Voici donc un article sur ces noirs qui ont été les premiers à marquer les mémoires.  Nous avons tous entendu parler de Mme C.J Walker, de Ruby Bridges ou encore Rosa Parks. Si, ces afro-américaines, en ont inspiré plus d’un. Pour cette édition, à la rédaction d’ESIMBI, on s’est dit qu’il serait bien de mettre un petit coup de projecteur, sur ces hommes et ces femmes qui ont par leurs actions, ouvert la voie à tant d’autres, ici en Europe.  

 

Les noirs sont talentueux dans de nombreuses catégories. Commençons par la politique. Même si à ce jour, elle reste encore insuffisante, il y a et il y a eu, une forte contribution des élites noires dans les jeux politiques européens. Ici, notre top 10 des hommes et des femmes influents qui ont réussi à faire changer les lois et faire évoluer les mentalités.  

1. Cyrille Bissette (1795-1858) - Était une figure très influente dans la politique martiniquaise. Si les livres d’histoire nous enseignent le nom de Victor Schoelcher, comme celui qui a réussi à se débarrasser de l’esclavage. La vérité est que lorsque Schoelcher voulait maintenir l’esclavage quoi qu’il arrive, Cyrille Bissette se battait pour mettre fin à cette abomination. Le 27 Avril 1848, cet homme, membre du gouvernement de l’Etat à l’époque, signe un décret en faveur de l’abolition de l’esclavage en Martinique..

2. Learie Nicholas Constantine (1901-1971) - A été l’un des premiers grands joueurs de cricket des Caraïbes, mais il est également connu pour son implication politique. Ce qu’il a fait pour la politique et l’égalité raciale au cours de son service au Haut Commissaire du Royaume-Uni, restera et marquera l’histoire des Noirs en Angleterre.

3. Ignatius Sancho (1729-1780) - Toujours dans l’histoire du Royaume-Uni, Ignatius Sancho a été le premier électeur noir britannique reconnu. Né esclave, Ignatius Sancho a reçu une éducation qui lui a permis de devenir un compositeur respecté et un Homme de lettres. En utilisant ses compétences, M. Sancho s’est imposé comme une figure dans le mouvement en faveur de l’abolition de la traite négrière et a pris le droit de vote lors d’une élection britannique.

4. Manon Tardon (1913-1989) - Née à Fort-de-France, Manon Tardon était impliquée comme dirigeante dans la secrète résistance française. À 30 ans, cette jeune femme qui vivait à Paris, décide d’être membre de l’A.F.A.T, forces spéciales de l’armée. Elle était l’une des seules femmes de ces forces spéciales à avoir participé à la défaite nazie.

5. Diane Julie Abbott (1953-Aujourd’hui) - est entrée dans l’histoire en devenant la première femme noire à être élue au Parlement anglais. En tant que pionnière, elle savait à quel point son rôle dans le gouvernement britannique était important. “J’ai rejoint la politique parce que je savais à quel point la vie était difficile pour mes parents et leurs amis. Je savais à quel point la vie des Noirs est difficile en général et je voulais faire quelque chose à ce sujet.”, déclare-t-elle. Elle laisse ainsi sa marque dans l’histoire en s’engageant pour sa communauté.

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6. Wole Soyinka (1934-Aujourd’hui) - est un auteur et un militant politique. Une grande partie de ses écrits concerne l’oppression du gouvernement nigérian et de ses dictateurs sur la population. Il n’a jamais dissocié son engagement politique de son travail. Ce même travail lui a permis d’être le premier Africain à être honoré par un prix Nobel de littérature en 1986.

7. Wangari Muta Maathai (1940-2011) - Autre première africaine à avoir été honorée avec un prix Nobel, Mme Wangari Maathai. Cette politicienne et militante écologiste kényane a été la première femme africaine à recevoir le prix Nobel de la paix, en 2004. “En tant que première femme africaine à recevoir ce prix, je l’accepte au nom du peuple du Kenya et de l’Afrique, et même du monde. Je suis particulièrement attentif aux femmes et à l’enfant. J’espère que cela les encouragera à élever la voix et à prendre plus de places dans le leadership.” déclare-t-elle.

8. Christiane Taubira (1952-Aujourd’hui) - est une femme politique née en Guyane française. Cette ancienne ministre de la Justice est considérée comme une femme de pouvoir, pleine de convictions. Elle rentre dans l’histoire en étant la première femme noire nommée ministre de la Justice en France par Jean-Marc Ayrault. Fière de son passé et de son histoire, Christiane Taubira a été la voix de beaucoup de noirs en France en donnant son nom à la loi qui reconnaît la traite négrière et l’esclavage de l’Atlantique comme un crime contre l’humanité. Pour cela, nous lui disons, merci Mme Taubira.

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9. Blaise Diagne (1872-1934) - Il n’aurait peut-être pas eu de Christiane Taubira sans un Blaise Diagne. Ce Sénégalais né à Gorée, a trouvé sa place dans le gouvernement Français et a été le premier député africain, nommé à la Chambre des députés en 1914.

Les noirs brillent par leur intelligence mais aussi par leur force. Raison pour laquelle, nous avons décidé de mettre en lumière trois noirs qui ont marqué l’histoire par leur combativité. Ce qui a sans doute permis d’ouvrir des portes dans le domaine du sport et de l’armée.

1. Raoul Diagne (1910 – 2002) - Son père était le premier noir à jouer un rôle dans la politique française. Comment n’aurait-il pas pu marquer l’histoire, lui aussi ? Le fils de Blaise Diagne a décidé de poursuivre une autre direction en devenant le premier joueur noir sélectionné en équipe de France de football. Sans lui, il n’aurait jamais eu de Lilian Thuram, N’Golo Kante ou Samuel Umtiti.

2. Amadou Mbarick Fall (1897 – 1925) - Amadou Fall appelé Battling Siki est né au Sénégal et a déménagé en France pendant son adolescence. Siki a toujours eu une passion pour la boxe et a commencé une carrière professionnelle très jeune. Avec la Première Guerre Mondiale, Siki rejoint l’armée Française et prouve sa bravoure pendant les batailles. Après cela, il est retourné à sa carrière de boxe et est devenu le premier Africain à gagner un championnat du monde de boxe. Il est mort à l’âge de 28 ans à New York, abattu par un policier blanc.

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3. Lilian Bader (1918 - 2015) - Née à Liverpool et originaire de la Barbade, Lilian Bader est l’une de ces femmes puissantes qui détruisent les stéréotypes. Son père a servi pendant la Première Guerre Mondiale, alors quand la Seconde Guerre Mondiale a éclaté, Lilian s’est enrôlée dans la Royal Air Force et est devenue l’une des premières femmes noires à rejoindre les forces armées britanniques.

Derrière toutes ces histoires, tant d’autres noms que quelques-uns connaissent... Ira Aldridge, Katucha Niane, Dr Shirley Thompson, Wilma Rudolph, Christina Jenkins, Daniel Hale Williams. Des noirs d’Europe ou d’Amérique qui nous influencent tous par leur force. 

À nous de nous concentrer sur ce qui compte vraiment... la construction de notre avenir par la revendication de notre brillant passé. 

Didi Olomidé : icone mode confirmée. Pourquoi les plus grandes marques se l’arrachent ?

Si le terme “It-Girl” était encore à la mode, ça aurait sans conteste, été l’expression adéquate pour décrire l’icône mode de l’année : Didi Stone Olomidé. A 20 ans, la fille du chanteur Koffi Olomidé a su comment tirer son épingle du jeu et séduit aujourd’hui les marques les plus prestigieuses du monde de la mode et de la beauté. A la fois, mannequin et influenceuse, toute sa vie, Didi Stone Olomidé, s’est consacrée à sa passion pour la mode, et à l’affirmation de son personnage. Un style singulier qu’elle sait particulièrement bien mettre en avant et qui lui ont permis cet été, de signer l’un des plus gros contrats de son début de carrière. Didi Stone Olomidé, icône mode confirmée. Pourquoi les plus grandes marques se l’arrachent ?  

 

“J’essaye de créer une cohésion dans mon style. J’aime conserver mon identité tout en la façonnant. Je m’inspire des looks de défilés et des archives. L’idée est de réussir à rendre hommage au designer sans pour autant perdre ce qui fait ma singularité. Mon identité compte beaucoup et je ne veux pas la perdre.”  Voilà ce que déclarait Didi Stone Olomidé dans une interview accordée à Jeune Afrique. 

Cette singulière identité, Didi Stone Olomidé, l’a façonné en observant son père, le chanteur congolais, Koffi Olomidé. Car oui, le goût du style, c’est de famille. Que ce soit dans ses textes ou son approche de la mode, le créneau de Koffi Olomidé a toujours été de se différencier. En bon enfant du pays de la sapologie, Koffi Olomidé n’hésite jamais à jouer sur LA TOUCH, qui pourrait paraître extravagante. Méthode savamment adoptée par sa fille, qui puise aussi son inspiration, du côté de sa maman, Aliya. Prestance et classe attitude sont les maîtres mots de la mère du jeune mannequin. Et c’est sur ce parfait combo que Didi, construit aujourd’hui sa carrière.  

Une carrière qui démarre à l’âge ingrat, quand en se promenant dans les rues de Paris avec sa mère, elle se fait repérer par un chasseur de tête. Si les choses évoluent doucement au début de son adolescence, son visage angélique n’échappe pas à l’œil avisé des rédacteurs de l’emblématique Vogue Magazine

À, à peine 16 ans, Didi Olomidé, a l’honneur d’être référencée comme la “nouvelle belle du jour” à suivre. Elle affirme déjà à l’époque, ne pas avoir peur d’essayer des choses “non conventionnelles”, comme son idole Rihanna

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”J'aime beaucoup Rihanna, car elle n'a jamais peur d'essayer des choses nouvelles” dit-t-elle. 

Une déclaration qui a certainement retenu l’attention de la barbadienne, car 4 ans plus tard, la marque Fenty de l’artiste américaine, fait partie des premières marques influentes à associer son image à la fille du chanteur congolais.  

Une porte ouverte et des relations avec les plus grands noms de la mode, qui permettent à Didi Olomidé de s’imposer de plus en plus rapidement, comme une évidence aux yeux de tous.  

Aujourd’hui mannequin, entrepreneur et personnalité des médias sociaux, habillée par BalmainVivienne Westhood, ou Jean-Paul Gauthier, Didi Stone Olomidé monte d’un cran grâce à sa collaboration avec L’Oréal.  

Une gratification dévoilée en août 2020 sur les réseaux sociaux de la jeune femme et relayée officiellement par L’Oréal.  

Si certains considèrent que cette couronne d’égérie ne scier pas à Didi, la stratégie adoptée par la marque française depuis quelques années, démontre le contraire. Même s’il y a toujours eu une volonté d’inclusion de multi culturalité dans les spots publicitaires de l’Oréal Paris. Le fait est que le succès de Fenty Beauty a changé la face de l’industrie cosmétique.  

Avec ses différentes casquettes, Didi Olomidé séduit, car son profil rentre dans la catégorie de cette nouvelle génération de mannequin, influente sur les réseaux, dont la notoriété permet d’étendre un peu plus le pouvoir des marques sur des consommateurs 3.0.   

Ces reines africaines qui ont protégé leurs terres de l'invasion étrangère

L’Afrique est une terre pleine d’histoire. Et dans chaque pays, il y a eu une reine. Cette année, nous avons célébré l’histoire des noirs et avons décidé de mettre en lumière 8 reines africaines qui ont tout fait pour protéger leurs terres des invasions étrangères.

Queen Ranavalona I, de la dynastie des Merina, accède au trône après la mort de son mari Radama I. Le règne de Ranavalona I, de 1828 à 1861, se caractérise par l’affirmation de la souveraineté de son pays, contre les pressions des conquêtes Européennes. En tant que nationaliste intrépide, elle mène une lutte sans merci contre l’expansion des religions étrangères et mène la vie dure aux missionnaires européens, installés dans son pays avant son accession au trône. Radama I avait ouvert le pays à l’Europe, à son arrivée au pouvoir sa femme a radicalement rompu avec ses méthodes. Elle s’est battue pour ne pas voir son pays changer par la culture européenne et les influences politiques. Elle interdit le christianisme dans son pays et chasse les missionnaires européens en 1835.

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Avant leur expulsion, elle leur écrivît une lettre, dans laquelle elle déclare : ”Si je vois certains de mes sujets vouloir changer les règles établies par les douze grands rois, mes ancêtres, je ne pourrai pas consentir; parce que je ne permettrai pas aux hommes de venir changer tout ce que j’ai reçu de mes ancêtres, et dont j’ai accepté, sans honte et sans crainte, toutes les idées. Vous êtes libres d’enseigner à mon peuple la science et la sagesse; mais pour ce qui est de toucher aux coutumes des ancêtres, c’est un travail vain, et je m’y opposerai entièrement”. Ranavalona Ier, reine de Madagascar. 

Sans doute la plus connue de notre liste de reines africaines, Cléopâtre. Cette reine d’Égypte et dernière dirigeante de la dynastie ptolémaïque, a inspiré beaucoup de films et autres tragédies de divertissement. La dernière des reines d’Egypte restera l’une des femmes les plus exceptionnelles de l’histoire de l’humanité pour son intelligence et son efficacité. Réputée pour être têtue, Cléopâtre était prête à tout pour son royaume. Son goût pour les alliances politiques ou son talent pour trouver des amants bien placés, fait d’elle une femme si respectée, que le mythe continue aujourd’hui. Cléopâtre est l’exemple parfait de ce que veut dire tout risquer pour la liberté. 

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Les Ahosi de Dahomey, de la province du Bénin, étaient de grandes combattantes. Souvent appelées Amazones de Dahomey, elles étaient plus fortes que les hommes pour ce qui relevait de la maîtrise de l’art martial. Les Ahosi étaient très instruites et avaient une position très agressive contre les colonialistes blancs. Elles étaient des combattantes féroces et avaient la réputation de décapiter les soldats au milieu de la bataille.

La quatrième grande combattante vient d’Haïti et a fait tomber beaucoup d’hommes sous le coup de son épée. Sanite Belair, Officier de l’armée de Toussaint Louverture, Sanité Belair est née en 1781 et morte en 1802. Pour l’histoire haïtienne et pour l’histoire des Noirs, le nom de Sanite Belair est  très important. Elle a joué un rôle majeur pour l’indépendance d’Haïti. En tant que sergente, elle voulait désespérément aider Haïti à obtenir son indépendance. Avec son mari, elle a commencé une insurrection soutenue par la quasi majorité de la population asservie contre leurs oppresseurs.  

Le 5 octobre 1802, Sanite et son mari sont condamnés à mort. Les livres d’histoire disent qu’avant d’être abattue, elle aurait crié: « Viv Libète anba esklavaj! »  soit « Liberté, pas esclavage ». 

Hadja Aissatou Mafory Bangoura. Reine des temps modernes dans les années 70, Miss Bangoura est née en 1910 et est décédée en 1976. Figure inoubliable de l’indépendance de la Guinée, Hadja Bangoura est sans aucun doute une femme de fer. Même si sa tombe a été récemment profanée, elle reste répertoriée dans les livres d’histoire comme une femme politique puissante qui a combattu contre les colons blancs.

Phila Portia Ndwandwe, née en 1964, a fait partie du Congrès national africain sous la direction de Muzi Ngwenya, en 1985. Elle s’est jointe à ce mouvement anti-apartheid alors qu’elle était étudiante en médecine dentaire à l’Université du Kwa-Zulu Natal. Trois ans après son entrée dans l’ANC, Phila Ndwandwe a été enlevée et torturée par des membres de la police de l’Apartheid, dans l’espoir d’être transformée en informateur. Quand ils ont réalisé qu’elle ne leur serait pas utile, ils l’ont abattu d’une balle dans la tête. Pour avoir été déterminée à rester fidèle à la défense de la cause des noirs en Afrique du Sud, Phila Portia Ndwandwe, a été exécutée, alors qu’elle n’avait que 24 ans.

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L’histoire de toutes ces femmes noires nous rappelle notre devoir de continuer à lutter pour la liberté des nos semblables partout à travers le monde.

NAWEL DEBBOUZE : "Miser sur la jeunesse africaine, c'est miser sur l'avenir du continent"

Son nom vous le connaissez bien, mais savez-vous vraiment qui est Nawel Debbouze ? Car si son patronyme est un atout, Nawel Debbouze est loin d’être que la sœur de... Impliquée dans d’importantes actions caritatives comme, l’opération Ne baissons pas les masques, qui œuvre pour aider les familles marocaines à surmonter la crise du COVID-19, s'il y a une particularité importante à souligner chez Nawel Debbouze, c’est son éternel main tendue pour aider les autres. Au-delà de son grand cœur, la jeune femme de 30 ans, a su s’affirmer au fil des années comme une bussiness modeuse accomplie, en créant notamment sa ligne de sacs à main. De son amour pour la mode, est né la volonté de montrer au monde, la multitude de talents qui comme elle, se dépasse pour réussir à faire de leur passion un métier. Grâce à l’African Fashion Talent, qu’elle lance en 2018, Nawel Debbouze marque son attachement au continent, et donne sa chance aux talents émergents. Pour ESIMBI, Nawel Debbouze a accepté de revenir sur son parcours et sa passion pour la mode et son attachement à la mode africaine.  

 

ESIMBI :  Nawel Debbouze bonjour, question classique, pour ceux qui ne vous connaissent pas, comment est-ce que vous vous décrieriez ? Qui est Nawel Debbouze ?  

NAWEL DEBBOUZE :  “Je suis une femme avant tout. Une jeune femme de 30 ans, passionnée de mode et maman d’un petit garçon qui s’appelle Yanis.”  

ESIMBI : Pouvez-vous me donner 5 moments incontournables de votre vie qui ont forgé la femme ambitieuse que vous êtes aujourd’hui ?  

ND : “Premièrement, je dirais mes études à l’étranger. J’ai étudié en Angleterre et au Canada, et c’est ce qui m’as permis d’avoir cette ouverture d’esprit sur le monde.  

Deuxièmement, je dirais tout simplement que ma vie a été jalonnée par de belles rencontres. Des rencontres telles que Precious Motsepé, qui est une grande entrepreneuse en Afrique du Sud, qui a organisé la Fashion Week pour le groupe Mercedes. C’est une grande femme, entrepreneuse, qui a un parcours merveilleux.  

Ma rencontre avec Monica Belluci aussi, m’a également beaucoup inspiré tout au long de mon parcours. Ces deux femmes ont marqué l’histoire pour moi.  

Troisièmement, je dirais que l’année de création de ma marque de sacs à main, JudeJude, fait partie des moments incontournables de ma vie.  

Quatrièmement, l’organisation du Festival African Fashion Talent et cinquièmement, bien évidemment la naissance de mon fils, Yanis, qui a 9 ans aujourd’hui et qui m’a complètement épanoui et accompli en tant que femme.”  

ESIMBI : Si je vous dis ‘mode’, qu’est-ce que vous me répondez ?  

ND : “Pour moi, la mode se résume en trois mots. Passion, liberté et expression.  Passion parce que c’est quelque chose qui ne se décide pas, qui se vit. C’est inné en fait la passion. La liberté, parce que la mode est un art qui vous permet d’être libre, ça parle à l’humanité. Et puis l’expression, parce que c’est un langage universel la mode. C’est un langage qui ne se verbalise pas. Pour moi, chacun est libre de s’exprimer de sa façon. La mode c’est l’expression d’une personnalité, ça englobe pleins de choses en fait la mode, mais pour moi ce qui en ressort de fondamental c’est la passion, la liberté et l’expression.“ 

 

ESIMBI : Vous êtes créatrice d’une marque de sacs à main nommée JudeJude. Pouvez-vous nous dire comment les codes culturels qui vous imprègnent se manifestent dans vos créations et dans votre éthique de travail, en règle générale ? 

ND : “La création de ma marque de sacs à main et être dans la mode, pour moi déjà, c’est un rêve que j’ai depuis toute petite. Ma mère avait deux trois sacs à main en haut de son armoire, et il ne fallait pas les toucher. Quand j’en prenais un, c’est quand elle était absente, mais vraiment il ne fallait pas les toucher. (rires) C’est vraiment une histoire qui me tient à cœur depuis toute petite. Et puis les sacs à main de ma maman, c’était vraiment quelque chose de précieux, comme un bijou. Ils étaient emballés dans des housses etc... Donc, voilà, c’est vraiment un rêve depuis toute petite de vouloir créer ma marque, et je l’ai concrétisé avec le lancement de JudeJude en 2018.  

La marque JudeJude parle d’elle-même. Ce terme signifie ‘générosité’ en arabe littéraire. C’est un métissage, c’est un mélange de culture, c’est à la fois une culture maghrébine, africaine et occidentale. Je mélange pleins de codes couleurs dans mes créations.  

L’éthique de travail je l’ai et elle me tient à cœur, parce que toutes mes créations sont faites selon un savoir-faire précieux et ancestrale issu d’Orient. Et puis à travers mes sacs je voulais vraiment explorer la sensibilité et le raffinement de mon pays. Il y a beaucoup de tissus que je retravaille d’ailleurs, qui sont des tissus 100% marocains. A travers ma marque, c’est vraiment une histoire que j’essaye de créer et d’agrandir.  

En ce qui concerne mes ambitions... j’en ai pleins. J’ai encore envie de créer d’autres festivals de mode, d’agrandir ma marque, de partir dans le prêt-à-porter. C’est vrai que là je suis autour de la maroquinerie mais j’aimerais vraiment m’élargir à ce niveau-là.”  

 

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ESIMBI : Maintenant si je vous dis ‘mode africaine’, qu’est-ce que cela vous évoque ?  

ND :  (rires) - “Ahh, la mode africaine elle m’évoque beaucoup de chose. Elle est whaouuu ! La mode africaine pour moi ça représente la joie de vivre, vraiment. Les couleurs sont vibrantes. La fantaisie des motifs, c’est juste impressionnant. Je suis une amoureuse du wax. D’ailleurs, pour mon premier défilé, j’ai fait toute la collection autour du wax. Voilà, ce que représente la mode africaine pour moi, c’est la joie de vivre.“ 

 

ESIMBI : Vous êtes initiatrice de l’African Fashion Talent, lancé pour la première fois en 2018. En quelques mots, pouvez-vous nous parler de cet événement ?  

ND : AFRIFATA c’est un événement qui avait pour but de révéler les jeunes talents d’une quinzaine de pays, de mettre en lumière cette nouvelle génération, qui ont présenté une collection de folie d’ailleurs. Chaque créateur raconte son histoire à travers ses collections et puis franchement, ça s’est vu sur la première édition en 2018.  

L’idée de créer cet événement m’est venu car moi-même, en tant que créatrice, je trouvais qu’on n'avait pas assez de possibilité, en tant que jeune créateur, de se mettre en avant. On a nos sacs, on les vend, on fait du classique quoi, du commercial. Mais j’avais envie de mettre en avant ces jeunes créateurs, par un autre biais, plus impactant pour eux et qui serait vraiment utile à l’arrivée. J’en ai rencontré des dizaines qui m’ont dit que leur plus grande difficulté c’était le manque de plateforme existante. On parle de créateurs qui n'étaient pas forcément connus, qui ne savaient pas comment exploiter, comment mettre en avant leurs créations et du coup, pour moi, c’était important de créer cette plateforme, cet événement au Maroc. D’une part, parce que je suis d’origine marocaine et puis parce que j’ai vu la possibilité de faire bénéficier tous ces créateurs de mon expérience et de mon carnet d’adresses. J’ai travaillé dans l’événementiel et je me suis dit pourquoi ne pas mettre en avant ces jeunes designers qui ont un potentiel de folie.”  

ESIMBI : Vous auriez pu vous centrer sur la mise en lumière de la mode orientale. Mais dans une interview vous avez déclaré qu’il était important pour vous de “rendre hommage à l’Afrique et à son vivier d’artistes”. Pourquoi cela vous tient à cœur ?  

ND : “Moi en tant que marocaine, j’ai eu cette chance de mettre en application ma passion. Et pour moi, c’était important de révéler à travers cet événement, ces jeunes artistes d’Afrique dont est fiers. Sachant qu’il y’a 60% des africains qui ont moins de 24 ans, je dirais même que miser sur la jeunesse africaine, c’est miser sur l’avenir du continent. Je n’invente rien. Sa majesté Mohammed VI l’a bien souligné en disant que ‘l’avenir de l’Afrique passe par sa jeunesse’.”  

ESIMBI : L’événement existe depuis 3 ans. Comment concrètement l’AFRIFATA a répondu ou répond au besoin de développement du secteur de la mode africaine sur le continent et à l’échelle internationale ?  

ND : “Cet événement a eu pour impact la révélation de certains talents. Ça a aussi été la consécration d’une carrière pour d’autres. Ce festival n’a pas été uniquement un défilé de mode, mais une plateforme d’échange avec des politiques, des financiers, des artistes, à travers des tables rondes sur les trois jours du Festival. Ça a été au-delà d’un simple défilé de mode. L’AFRIFATA, c’est la connexion entre les talents et les professionnels de l’industrie.”  

 

ESIMBI : Au regard de la situation du secteur de la mode africaine aujourd’hui, quels sont les défis que vous souhaiteriez à tout prix réussir à relever ?  

ND :  “Ma passion, c’est une chose. Mais j’aimerais vraiment organiser d’autres festivals à travers toute l’Afrique. J’aimerais créer une caravane qui se balade à travers tout le continent. Toujours dans l’idée de mettre en avant les talents africains. C’est mon objectif, c’est mon but.” 

 

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ESIMBI : Si vous n’aviez pas été mannequin et créatrice de mode, quel autre métier auriez-vous pu faire ?  

ND :  “Alors, je n’ai pas été mannequin mais modèle pour plusieurs marques. Mannequin, il faut faire 1m80 et je ne les fais pas (rires). Mais pour répondre à votre question, j’aurais été créatrice de mode et modèle, car à mes yeux quand on a une passion, rien ne peut nous en détourner. “ 

ESIMBI : Il y a-t-il un fait que peu de gens savent sur vous que vous souhaiteriez partager avec les lecteurs d’ESIMBI ?  

ND:  Non, je laisse les lecteurs découvrir ma passion à travers mes créations, à travers mon univers. Je leur laisse le soin de me découvrir à travail mon travail et mon univers.”  

ESIMBI: Que voulez-vous que le public retienne de vous ?  

ND : ”Je veux que les gens retiennent que chaque réussite commence par un rêve. Ça a été mon mantra tout le long de ma vie. Il faut partir de quelque chose, il faut une base, un moteur. Il faut qu’on soit imprégné de quelque chose pour pouvoir réaliser ce qu’on veut. Pour pouvoir être quelqu’un, il faut être passionné.” 

Les applications de rencontre afro : A la recherche du partenaire qui nous ressemble

Infidèles pour les hommes, agressives pour les femmes. Aujourd’hui, difficile de passer à côté des stéréotypes entourant les noirs, qu’ils soient hommes ou femmes. Stéréotypes si profondément ancrés que beaucoup ont du mal à valoriser le couple noir. A l’inverse de certaines communautés, le couple noir n’est pas vu comme un #couplegoal. Pourtant, depuis environ trois ans, se développe la tendance Black Love. Le For Us By Us, ne se limite plus à la construction de nos entreprises, ce mantra prend tout son sens en ce qui concerne les relations amoureuses. De plus en plus d’hommes et de femmes noirs se sont mis à la recherche du partenaire qui leur ressemble en vue de construire un avenir en phase avec leurs convictions. Pour répondre à leurs besoins, l’émergence des dating app spécialisées commencent à envahir le marché des applications de rencontre.  

Application de rencontre afro : #BLACKLOVE  

Blacklove, Afrolove, quel que soit le nom que l’on lui donne, le constat est le même. Aujourd’hui, les noirs du monde entier ont besoin d’être valorisé, de se sentir valorisés et par-dessus tout de se valoriser. Aux vues des événements dramatiques que la communauté doit affronter, pour la jeune génération d’afro descendant du monde entier, il est devenu vital de transposer leurs revendications sociales par la matérialisation de leurs relations affectives.  

Comment militer pour les membres de sa communauté, si au quotidien nous en restons éloignés ? C’est la question qui s’est posée pour beaucoup de jeunes femmes et jeunes hommes noirs. Noirs et fiers, certes, mais pas dans l’intimité. Sortir avec une fille que mes collègues appellent “niafou” pour rigoler, difficile à assumer.  

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Durant des années, la conscience collective a nourri l’idée que le couple noir, ne rentrait pas dans la catégorie des couples qui font rêver. Le couple noir ne se limitait qu’à la vision d’un homme infidèle qui boit dans les bars avec ses amis, pendant que sa femme, s’occupe des enfants à la maison. Pas très glam, n’est-ce pas ?  

Pourtant, dans votre fil d’actualité Instagram, vous voyez souvent défiler depuis quelques temps, le hashtag Blacklove associé à celui de Couplegoal. Et oui, le mouvement s’est inversé et le Blacklove arrive en force.  

Venue des Etats-Unis, cette tendance qui vise à valoriser les relations amoureuses entre les noirs et casser les stéréotypes, prend peu à peu sa place en France, par le biais des applications de rencontre pour afropéens.  

Car si en 2016, l’application Smoochr a créé la polémique aux Etats-Unis à cause d’une configuration qualifiée de raciste. Aujourd’hui, d’autres ont repris le crédo et ça fonctionne plutôt bien.  

 

Application de rencontre afro : l’identité culturelle comme atout de séduction  

Dans son émission Black LoveOprah Winfrey met en avant des couples noirs qui évoquent les challenges qu’ils ont dû surmonter dans leur relation. Une des intervenantes décrit l’amour qu’elle porte pour son mari comme suit : “Blacklove is like selflove for two”. Traduction, “l’amour noir, c’est s’aimer soi-même mais pour deux.” 

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En surfant sur cette volonté de s’aimer pour ce que la culturelle noire représente, et signifie pour chaque être, les applis de rencontre destinées aux afropéens, proposent à ceux qui sont en quête de valorisation de leur identité, de trouver le partenaire idéal, en se basant précisément sur cette singularité culturelle.  

Lancée courant 2019, l’application My Black Circle rencontre un fort succès auprès de la communauté afropéenne. Sur le site, Nelly, la fondatrice de l’application, explique d’où est partie cette création.  

“Cette application est principalement dédiée à la communauté afropéenne. En effet, il existe une multitude d’applications de rencontre mais aucune n’est dédiée à cette communauté et il est extrêmement difficile de pouvoir se trouver, se découvrir et se rencontrer parmi les millions d’utilisateurs quand on recherche quelqu’un avec qui partager des valeurs similaires.”  

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L’identité culturelle est devenue un critère de séduction à part entière pour beaucoup d’hommes et de femmes noirs. Pour ces jeunes gens, il est très important de réussir à construire une relation durable sur les mêmes fondations et legs, reçus de la génération de leurs parents.  

“Notre souhait est avant tout de faciliter les rencontres entre les personnes de la communauté afropéenne voulant faire perdurer leur héritage et leur culture. (…) Nous voulons créer des histoires qui ont un sens et vous faire rencontrer la personne qui partagera votre vie et vos traditions.", poursuit Nelly la fondatrice de l’application.  

Sans vouloir politiser, il faut dire que les violences faites aux noirs des derniers mois, ont appuyé cette volonté d’avoir un partenaire qui non seulement nous ressemble, mais qui surtout nous comprend. La jeune génération a besoin de pouvoir s’impliquer dans des causes qui leurs sont chers, sans avoir à supporter le traditionnel commentaire de victimisation brandit par ceux qui n’ont aucune conscience de l’importance du poids du passé, dans la construction identitaire d’un afro descendant aujourd’hui.

Et puis, en toute franchise, après les Obama, qui peut nier qu’être un couple noir, ce n’est pas hyper glam !

 

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Trend alerte : M'EYE by Black Up, le nouveau mascara so eyelicious !

L’un des avantages à être journaliste, c’est indéniablement le plaisir que l’on a, lorsque l’on reçoit les derniers produits phares de nos marques favorites. High five, ESIMBI Women ! J’ai testé pour vous, la dernière petite trouvaille de la marque Black Up. J’ai nommé, le M’EYE !  

Si dernièrement vous avez en tête le nom de Black Up grâce à la collaboration de la marque avec la chanteuse Shy’m. Son empreinte est elle, implantée depuis des années sur le marché de la cosmétique, et a d’ailleurs en réserve quelques produits qui pourraient vite devenir vos incontournables. L’idée de vous faire un petit tour de revue des indispensables de Black Up, à avoir dans sa trousse de maquillage, est plus que séduisante. Mais pour cette fois, focalisons-nous sur l’un des outils qui fait tout chez une femme... Le regard.  

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I spy with my little M’EYE  

Quand on parle de maquillage, pas facile de trouver son perfect match. Les bonnes marques adaptées à notre make-up line et notre sensibilité. Vous serez d’accord avec moi Mesdames. Nous ce qu’on veut quand il s’agit de se mettre en beauté, c’est avant tout, d’éviter de ressembler à la fille d’à côté. Mais comment réaliser un regard digne d’un red carpet au quotidien, quand on n'a ni le bon produit, ni la bible du make-up de Magali Bertin ? La réponse. On sert les dents et on tente de franchir notre parcours du combattant.

Mais à toutes celles qui rêvent de donner une belle forme à leurs cils sans passer par des falses à la Kim K. Vous pouvez vous laisser séduire par le M’EYE LOVE de Black UP. Après avoir testé durant un mois, je confirme que ce mascara waterproof donne, en plus du volume, de belles courbes à vos cils et tient vraiment longtemps. Ce qui respecte le descriptif que l’on retrouve sur le site internet de la marque.  

Si comme moi, vous êtes du genre à tout miser sur votre regard et maximiser l’effet wild. Posez trois couches de mascara. Pour éviter l’effet paquet, n’hésitez pas à utiliser le bout de la brosse de votre mascara pour séparer vos cils.  

Bien entendu pour du maquillage de qualité, il faut aligner le porte-monnaie.

En vente chez Sephora, le M’EYE LOVE de Black Up est au prix de 25 euros. Pour celles qui préfèrent se fournir directement auprès de la marque, vous achèterez votre mascara, actuellement soldé au prix de 17,43 euros.  

 

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Astuce beauté  

Niveau make-up toutes les femmes se cherchent. Le but étant de trouver la balance entre sobriété et féminité. Le premier savoir-faire à maîtriser en matière de beauté, c’est l’art de montrer qui on est. Votre mascara doit pouvoir parler pour vous. Si vous voulez éviter d’avoir à vous justifier devant votre mec, qui vient de vous reprocher le temps passé dans la salle bain, tout ça pour avoir l’air du dinde de Noël trop farcie, conseil... Choisissez bien vos produits !  

Un regard de braise ne s’obtient que s’y on en prend soin. Alliez à votre mascara des sérums capables de stimuler la pousse de vos cils. Et surtout, n’oubliez pas votre ami fidèle, la base de mascara.  

Qui sait ? Peut-être que cet été vous trouverez le Gainsbard qui vous chantera sea, sex, M’eye and sun !  

Le secret pour une belle peau

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Vous avez dû souvent entendre la phrase «L'eau, c'est la vie». Eh bien, ce n'est pas seulement un mythe, l'eau EST la vie. Sans elle, vous et moi ne serions pas là. Vous ne pourriez pas vivre une vie saine et équilibrée. Vous ne pourriez pas supporter toutes les réactions chimiques qui ont lieu dans votre corps. Et surtout, vous n’auriez pas une belle peau éclatante.

L'eau n'est peut-être pas la première chose qui vous vient à l'esprit lorsque vous pensez aux soins de la peau. Mais croyez-moi, l'eau joue un rôle clé car elle constitue la base d'une routine efficace. Avez-vous déjà remarqué que votre peau semble sèche, squameuse et terne lorsque vous êtes déshydraté? Vous pouvez également observer des ridules et des rides qui deviennent plus visibles.

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«Mangez votre eau» est une expression que j'ai utilisée pendant la majeure partie de ma vie. Rester hydraté, ce n'est pas seulement boire huit verres d'eau par jour. L'hydratation est importante pour atteindre le bien-être ultime de la peau. La peau profondément hydratée paraît lisse, vibrante, fraîche et saine, tandis que la peau déshydratée est tendue, inconfortable et terne.

N'oubliez pas que votre peau est également un organe. Tout ce que vous buvez et mangez peut l'affecter. Pendant les étés et les hivers, nous devons faire plus d'efforts pour garder notre peau et notre corps hydratés. Ne trichez pas sur ce point car c'est votre base. L’essentiel pour une peau saine et éclatante.

Rester hydraté est un incontournable pour l'apparence et la santé de votre peau. Celle-ci est un organe complexe qui effectue des millions de processus par jour pour se maintenir intacte. Ces processus vous gardent exempts de bactéries et d'allergènes, régulent la température et aident à la sensation de toucher, créant une barrière coopérative entre vous et l'environnement. En tant qu'esthéticienne, je ne pensais vraiment pas à l'eau avant d'être enceinte de mes deux filles. Je buvais de l'eau comme si rien d'autre n'existait. Tout au long de ma grossesse, je n'ai rien bu d'autre que de l'eau. Et je pouvais observer une énorme différence physique dans ma peau. Ce qui m'a encouragé à continuer.

Le secret numéro deux du bien-être est: L'art gracieux des soins de la peau.

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Malheureusement, il n'y a pas de raccourci pour obtenir et garder une belle peau. Pour avoir une belle peau qui a toujours l'air radieuse et lumineuse, vous devez faire beaucoup d'efforts. Heureusement, ce n'est pas difficile de nos jours. Il suffit de respecter quelques règles sensées au quotidien. Vous constaterez peut-être que vous intégrez déjà bon nombre de ces règles dans votre vie. Si oui, super, vous êtes déjà à mi-chemin.

Dès que vous intégrez les règles et les pratiquez, vous verrez les résultats progressivement et progressivement.

Mais c'est là où la plupart d'entre nous échoue. Nous commençons à prendre notre peau pour acquise et à faire marche arrière avec notre routine. Devinez ce qui se passe ensuite? Eh bien, retour à la case départ. Avoir une peau saine et éclatante est un engagement à vie. Une peau saine est le résultat d'habitudes quotidiennes appliquées de manière cohérente.

L'art des soins de la peau ne doit jamais être une source de confusion ni un manque de temps. Quels que soient les produits que vous utilisez, certains types de peau nécessitent uniquement un nettoyant doux et une crème hydratante qui incorporent des composants anti-âge conçus pour fonctionner. Vous devriez commencer par découvrir quel type de peau vous avez si vous ne le savez pas encore.

Par Benitablessing 

Tribalisme : Les guerres ethniques tuent-elles l'Afrique ?

L’histoire a pour but de permettre aux acteurs qui la vivent de tirer des leçons des expériences passées pour construire un meilleur avenir. Les stigmates laissés par les épisodes sanglants sur lesquels les nations africaines ont été bâties, devraient être, un gage de mémoire suffisant. Pourtant, il y a toujours une période charnière qui ébranle cette croyance. La période électorale. Bien souvent, c’est le moment que choisissent les fantômes du passé pour resurgir et semer le trouble dans la tête des citoyens. Plaçant l’ethnie, au cœur des débats de restructuration nationale.  Pour beaucoup, le tribalisme est sans conteste, l’un des freins à l’essor africain, car, instrument fatal en politique. Soudan ou Somalie, Cameroun ou Burundi, tous ces pays, à leur échelle, ont été, ou sont toujours fragilisés par l’ombre des guerres ethniques. Comment expliquer qu’encore aujourd’hui, les conflits interethniques, soient un si terrible enjeu dans la construction des nations africaines ?  

Après 15 ans à la tête de la plus haute fonction de l’Etat du Burundi, Pierre Nkurunziza, décède à l’âge de 55 ans. Un mois, avant la fin de son mandat. Cette disparition soudaine et inattendue, pose la question des conditions d’installation du nouveau gouvernement. Marqué par 10 ans de guerre civile et encore affligé par la violence des élections de 2015. Le Burundi, doit relever sous les yeux du monde, l’un des plus grands défis de son histoire politique. Installer un nouveau gouvernement sans placer l’origine ethnique au cœur des débats. Car si tout a été mis en place pour l’investiture du général Evariste Ndayishimiye, jeudi dernier. Les tensions régnantes à l’intérieur même du parti politique, laisse planer l’ombre d’un nouveau massacre ethnique.  

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La réalité du tribalisme dans les problématiques sociales, a heurté un autre pays africain. Le Cameroun. Bien loin d’avoir le même passé écorché que le Burundi ou le Soudan, la question de l’identité ethnique s’est pourtant retrouvée au centre des débats politiques en 2019. Une vague de stigmatisation qui trouble les populations et engendre des dérives désastreuses sur le plan de l’identité citoyenne...  


Guerres ethniques en Afrique : Problème civil ou instrumentalisation politique ?  

En Afrique comme ailleurs, l’élaboration des frontières s’est faite dans une effusion de sang. La marque indélébile laissée par la période coloniale, a plongé les Etats Africains dans la confusion au moment de l’indépendance. Cette responsabilité de le colonisation européenne, a fait l’objet d’une enquête au Burundi. Depuis son indépendance en 1962, les conflits interethniques que connait le pays, ne sont que les conséquences de la gestion territoriale et politique établis par l’Allemagne puis la Belgique, sous Léopold II. A ce sujet, le ministre de la justice burundaise déclarait alors : “Le constat est que l’origine des violences cycliques à caractère politique qui ont endeuillé le Burundi, remonte au temps de la colonisation.” 

Établir la responsabilité de la colonisation européenne dans “la création et l’exacerbation des problèmes éthiques et des violences” qu’elles engendrent, auraient dû être la base de travail de chaque Etat africain. Le hic, c’est que dans leur volonté de se réapproprier leur pays, les figures d’alors, ont été dans une démarche de continuité en matière de gestion politique, économique et foncière. Une méthode qui a fait naître chez les civils un ressentiment qui s’est peu à peu cristallisé par ce qu’on appelle l’ethnicisation.  

Une ethnicisation politique qui crée de fait, un fossé entre les différentes communautés et nourrit le problème au sein de la population. 

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Guerres ethniques en Afrique : L’impossible “construction nationale” ?  

Dans ce contexte social de stigmatisation ethnique, comment réussir à construire une unité nationale stable au sein des nations africaines ? En mai dernier, l’assassinat du Colonel Bitala Madjoulba, au lendemain de la réélection du président, Faure Gnassingbé, au Togo, prouve à quel point le problème du tribalisme pèse sur les jeux politiques. Et c’est là, que réside l’enjeu de la construction nationale. L’homme politique franco-togolais, Kofi Yamgnane avait d’ailleurs dénoncé, au journal IciLomé, le silence du président élu face à cet assassinat, redoutant la montée en puissance du tribalisme.  

“Faure Gnassingbé, pas plus que ses militaires, ses centaines de conseillers, n’a tiré aucune leçon du drame que le Rwanda a connu, et avant lui l’Afrique du Sud. (…) Le silence de Faure Essozimna Gnassingbé et sa décision de remplacer immédiatement un chef de corps issu de l’ethnie Nawdba par un officier de sa propre ethnie” est selon Kofi Yamgnane, un signe de danger imminent fragilisant la stabilité au Togo. Il poursuit : “Le jour où les autres ethnies s’uniront contre Faure et la sienne, le monde se réveillera avec un goût de sang à la bouche. Une guerre ethnique au Togo, comme semble le souhaiter Faure, sera une catastrophe immense, non seulement pour le petit Togo, mais elle enflammera le continent tout entier...”  

Au Togo, comme ailleurs sur le continent, faire croire à un peuple qu’il est dissemblable et inférieur, à cause des tribus qui la compose, c’est alimenter la fracture sociale et nationale.  

Pour effacer la marque de l’héritage colonial, l’Afrique doit se souvenir que son atout principal se trouve dans la diversité de ses richesses tribales.

Black Lives Matter : Les statues de Léopold II saccagées à Bruxelles

Le décès de George Floyd aura impacté bien au-delà de la frontière des Etats-Unis. Exportés aux quatre coins du monde, les revendications du mouvement Black Lives Matter, ne se limitent plus à la dénonciation des violences policières. Si l’histoire de George Floyd a permis, en France, de remettre un coup de projecteur sur l’affaire Adama Traoré. Les tensions raciales aux Etats-Unis, ont ravivé, en Belgique, la polémique autour du roi Léopold II.   

La pandémie de Coronavirus a remis en cause l’ordre mondial tel que nous le connaissons. L’onde de choc créée par la mort de George Floyd, remet, elle, en cause, le rapport à l’histoire post colonial sur le plan mondiale. La Belgique ne déroge pas à la règle. En date du 2 juin, diverses statues du roi Léopold II ont été saccagées à Bruxelles et dans d’autres villes belges. Le groupe Réparons l’Histoire, a lancé une pétition en ligne, visant à faire retirer les statues de l’ex roi, considéré comme colon sanguinaire, et responsable de la mort de plusieurs milliers de congolais. Si les manifestations contre le racisme en Belgique se passent sans débordements. Ces actes de vandalisme sont l’expression d’une colère, jusqu’à présent silencieuse, qui fera tout pour se faire entendre. Le député francophone bruxellois, Kalvin Soiresse Njall déclare : “Si tout cela arrive maintenant, c’est parce qu’on a tardé à faire ce travail-là. Il y a une colère qui est totalement légitime et je pense qu’il faut se pencher dessus pour éviter les débordements qui sont possibles.”  

Aux Etats-Unis comme en Belgique, l’affaire George Floyd a réveillé la conscience noire sur les effets de l’héritage colonial. Un héritage résumé par cette citation d’Aimé Césaire :  

“Je parle de millions d’hommes à qui on a inculqué savamment la peur, le complexe d’infériorité, le tremblement, l’agenouillement, le désespoir, le larbinisme.” 

Cette citation résume l’héritage colonial mais décrit ce qu’a été le système colonial établi au Congo par Léopold II à la fin du XIXème siècle.  

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Souverain de ce qui a été appelé l’Etat indépendant du Congo de 1885 à 1908, Léopold II est responsable de la mort de millions de congolais. Le roi des Belges, qui possède le Congo, au titre de propriété personnelle, met en place un système sanguinaire, pour exploiter les richesses économiques du pays. Pour s’assurer de l’exclusivité de l’exploitation du caoutchouc et de l’ivoire, Leopold II orchestre depuis la Belgique, le massacre de masse, des tortures et autres châtiments corporels des populations congolaises, dont la plus répandue était la section de la main. De ce triste épisode de l’histoire du Congo, reste des articles de presse. Le quotidien français La Cocarde, publie dans ses colonnes du 28 septembre 1896, un bout de récit des atrocités vécues les congolais.  

“Il n’est question en ce moment dans la presse de toute l’Europe que des atrocités commises au Congo par les Belges. Ainsi la Gazette de Cologne revient sur les récits des missionnaires suédois (…) Travail forcé des indigènes dont les villages sont incendiés quand ils n’apportent pas assez de caoutchouc (le missionnaire dit ne pas avoir vu moins de quarante-cinq villages réduits en cendres) ; mains coupées et fumées pour assurer la comptabilité des cartouches confiées aux soldats noirs envoyés en expédition; terrorisation des indigènes, dont quelques-uns seraient abattus de temps à autre pour l’exemple, par les soldats qui racontent ensuite à leurs chefs les avoir tués parce qu’ils recueillaient du caoutchouc (le missionnaire dit que de ce fait, il y a des preuves innombrables) ; dépopulation, famine, et stérilisation du pays, tel est, d’après la Gazette de Cologne, l’effroyable tableau que tracent les journaux suédois de l’œuvre civilisatrice au Congo.” 

De fait, si pour une partie des citoyens belges, Léopold II est vu comme roi “civilisateur” et “bâtisseur”. Pour l’autre partie, l’ex roi des belges est la figure même du colon exterminateur. Dans la ville de Gang, le buste de l’ancien roi a été cagoulé, aspergé de peinture rouge et marqué des dernières paroles de George Floyd “I can’t breathe”.  

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Réparer l’histoire, va impliquer que les gouvernements aussi bien belges, qu’à l’échelle occidentale, acceptent de bousculer le fondement de leurs institutions, pour répondre aux besoins de justice et de réparations, d’une partie de sa population.  

De George Floyd à Adama Traoré : Ces morts qui font rugir la communauté noire

“I can’t breathe. I can’t breathe.” Inlassablement, George Floyd, répète ses mots pour faire entendre raison à l’un des policiers, qui du poids de son genou, fait pression sur son cou. Tenu immobilisé et menotté, George Floyd, 46 ans, décède le 25 mai dernier, d’un “arrêt cardiopulmonaire dû à une interpellation par la contrainte et la compression du cou”, comme le confirme son rapport d’autopsie. Un décès qui embrase la ville de Minneapolis, avant d’atteindre toutes les plus grandes villes des Etats-Unis puis du monde. Car si les violences policières paraissaient être une problématique propre au pays de l’Oncle Sam, la disparition de George Floyd, a favorisé l’éveil du monde face à la réalité des violences raciales dans certaines grandes nations, dont la France. Lassée de voir s’allonger, la liste des noms d’hommes et de femmes noirs, morts des suites d’interpellations fatales. Depuis 10 jours, d’un bout à l’autre du globe, la communauté noire s’unit pour crier sa colère et faire lever les consciences.  

L’histoire ne commence pas le 25 mai dernier. Aux Etats-Unis comme en France, l’histoire commence, en réalité, depuis l’époque coloniale. Depuis l’époque où une catégorie de la population a décidé de s’auto-proclamer supérieure à une autre catégorie. Aux Etats-Unis comme en France, l’histoire commence quand une partie du peuple qui constitue une nation, décide que sa couleur de peau lui attribue de fait, des droits et des privilèges, auxquels elle seule peut prétendre. En lisant cet article, vous vous demandez certainement pourquoi remonter au XVIIème siècle pour parler d’un problème qui survient au XXIème ? La véritable question serait plutôt, comment expliquer que l’histoire du XVIIème touche à ce point celle du XXIème ?

Pour beaucoup, la fracture entre noirs et blancs est tombée avec l’abolition de l’esclave, l’ère des droits civiques et la prohibition des lois ségrégationnistes.

En réalité, même si des efforts sont faits et que des lois sont promulguées. Le fait est que l’histoire, a forcément marqué de son empreinte, l’identité de chaque nation occidentale. Nos institutions se sont forgées sur l’héritage de ces conflits raciaux. Une réalité si difficile à accepter que durant des années, elle a été voilée. Insidieusement installée dans nos sociétés, le racisme a pris une forme plus discrète, voire plus sournoise. Matérialisée par le contrôle au faciès, la discrimination au logement, ou la mort d’un citoyen des mains de policiers blancs. C’est cette forme de sournoiserie que dénonce aujourd’hui toute la communauté noire.   

 

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Mort de George Floyd : Le cri de la conscience noire 

Selon les mots de Philonise Floyd, ce qui a véritablement causé la mort de son frère George, c’est “la pandémie de racisme et de discrimination”, qui sévit à travers le monde. Al Sharpton, figure de la lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis, a lui dénoncé, le “dysfonctionnement du système judiciaire américain”, avant d’exhorter la communauté noire à rendre justice “au nom de George”. Tous les deux s’accordent, George Floyd a changé le monde. Par sa mort, il devenu l’icône des violences policières à travers le monde. La brutalité de son décès a fait naître en chacun, cette soif, ce besoin de justice et d’égalité. Son tragique destin, a permis de libérer, ce que Steve Biko a appelé, la conscience noire. Car bien que ce principe ait été défendu, il y a plus de quarante ans par Monsieur Biko, héros de la lutte contre l’Apartheid en Afrique du Sud, il n’a jamais été plus actuel qu’aujourd’hui.  

Comme George FloydSteve Biko s’est éteint des suites de brutalités policières, en septembre 1977. Avant sa mort, il défendait le Mouvement de la conscience noire en ces termes : “Le principe de base de la Conscience noire est le rejet par l’homme noir du système de valeurs qui veut faire de lui un étranger dans son propre pays et qui détruit jusqu’à sa dignité humaine.”  

Si le contexte pour Steve Biko était différent, ses mots font terriblement écho à la situation de la communauté noire aujourd’hui.  

Après Breonna TaylorSean ReedMichael Brown, Eric Gardner, et tant d’autres. George Flyod est le mort de trop pour les afro-américains et les noirs du monde entier. 

Mais permettre à la conscience noire de s’exprimer à un prix. 

En 2016, le joueur de football américain Colin Kaepernick tentait d’éveiller la conscience noire en relançant le mouvement “Take a knee”, pour dénoncer les violences policières, après le décès de Freedie Gray, en 2015.  

“Je ne vais pas afficher de fierté pour le drapeau d’un pays qui opprime les noirs et les gens de couleur”, avait-il déclaré. Ce cri de conscience noire lui a coûté sa carrière.  

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Et la France dans tout ça...  

Comme aux Etats-Unis, la question des violences policières existe aussi en France. Comme aux Etats-Unis, prendre la parole pour dénoncer, c’est risquer de sacrifier sa carrière. C’est risquer de sacrifier son rêve à sa cause. Il y a en France, ce malaise noir, voire même, ce malaise de l’immigré. Tenter d’éveiller les consciences sur la réalité du racisme en France, c’est risquer d’être perçu comme un gauchiste ou un communautariste. Remettre en cause les institutions, c’est mettre ses compatriotes mal à l’aise.  

Face au racisme et aux violences policières, la France n’a toujours pas retiré son voile. Invitée à débattre sur le sujet, dans l’émission, On refait le monde sur RTL, la journaliste Rokhaya Diallo, a été confrontée à ce que certains appellent “le déni français”. Au cours du débat, la journaliste rappelle que depuis 1999, la France était régulièrement condamnée par la Cour européenne des droits humains, pour des faits de “violences policières racistes”. Un discours qu’ont eu du mal à entendre ses interlocuteurs, Jean-Christophe Buisson et Laurence Taillade. (cf: vidéo ci-dessous).

Dans le déni, de ce que vit au quotidien une partie de sa population, la France a pourtant, elle aussi, sa liste de victimes à déplorer. L’affaire George Floyd a replongé les citoyens français au cœur de l’affaire Adama Traoré. Aujourd’hui perçue comme l’une des figures de la lutte contre le racisme et les violences policières en France. Assa Traoré, ne cesse, depuis 2016, de se battre pour rendre justice à son frère Adama. Mort à 24 ans, suite à une interpellation fatale, des forces de police. Encore aujourd’hui, la justice française peine à faire la lumière sur cette affaire.  

Sur le plateau de BFMTV, Assa Traoré dénonce : “Bien évidemment, il y a du racisme dans la police française. Quand on voit toutes les violences policières qu’il y a. Elles sont majoritairement sur les personnes de couleur. Aujourd’hui, nous, la famille Traoré, nous demandons juste la vérité et la justice dans l’affaire Adama Traoré, et ça, c’est très important.”  

Consciente que ce combat, elle ne peut le gagner seule, Assa Traoré fait appel à la sensibilité morale des policiers. “Que les bons policiers enlèvent les brebis galeuses et fassent honneur à leur uniforme.” 

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Si depuis quatre ans, Assa Traoré est une voix qui porte. Elle est aussi, incontestablement devenue, une voix qui compte. Son implication et son influence, ont aidé l’affaire Adama Traoré à passer de combat familial à combat national.  

Mory Kanté, "une légende s'en est allée"

Le chanteur s’est éteint des suites de maladies chroniques à l’âge de 70 ans. Sa chanson “Yéké Yéké” restera l’un de ses plus grands succès internationaux.

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Après Manu Dibango, Aurlus Mabele, Idir ou encore Tony Allen, l'Afrique perd une autre pointe de la musique internationale. Mory Kanté est mort le vendredi 22 mai à l'âge de 70 ans à Conakry (Guinée). Selon son fils Bella Kanté à l'AFP, le chanteur «souffrait de maladies chroniques et voyageait souvent en France pour des soins». Ce qui «n'était plus possible» avec le coronavirus. Mory Kanté laisse derrière lui une carrière riche de près de 50 ans et une dizaine d'albums studio.

Né le 29 mars 1950 à Albadaria dans le sud de Guinée. Mory Kanté grandit dans une fratrie de 38 enfants où il est le plus jeune. Sa famille est constituée de poètes, chanteurs, journalistes et griots dont ses parents et son grand-père maternel. A 7 ans, le jeune Mory Kanté poursuit ses racines maliennes en s'installant à Bamako chez sa tante, Maman Ba ​​Kamissoko. C'est d'ailleurs dans cette même ville qu'il intègre en 1968, l'Institut des Arts de Bamako. Il y reste jusqu'en 1969. L'aventure musicale de Mory Kanté commence en 1971 quand rejoint à 21 ans le groupe Super Rail Band de Bamako après avoir été repéré par le saxophoniste Tidiani Koné (décédé en 2001). C'est au sein de ce groupe qu'il rencontre un certain Salif Keita, grande figure de la musique malienne. Après le départ de Salif Keita en 1973,

Début de carrière solo et premier triomphe européen

La carrière solo de Mory Kanté a commencé en 1981 avec la sortie de son premier album Courougnègnè. Sa notoriété sur le continent africain grandit. Cependant, son désir de conquérir un oublic européen se fait sentir. C'est ainsi qu'il arrive en France en 1984, à une époque où la musique du monde se développe. La même année, il enregistre l'album éponyme Mory Kanté. Cet opus connaît un bel accueil public et critique et le chanteur devient ainsi une grande vedette en Italie. C'est dans ce même pays qu'il fait en 1986 la rencontre du producteur américain David Sancious. Ensemble, ils enregistrent l'album Ten Cola Nutsqui sort sous le label Barclay. Devenu une révélation sur le continent européen, Mory Kanté se produit alors sur de nombreuses scènes européennes dont la Mutualité, le New Morning, le Printemps de Bourges. Il est également convié par Jacques Higelin à Bercy en 1985.

«Yéké Yéké», son tube planétaire

L'un de ses titres les plus phares de son répertoire restera «Yéké yéké», album chanson extraite de son Akwaba Beach sorti en 1987 et qui devient disque d'or en octobre 1988. Ce titre aux sonorités afro-beat et dance music propulse Mory Kanté au rang des artistes les plus populaires d'Afrique où sur le surnomme «le griot électrique». Grâce à cette chanson, il remporte en 1988 une Victoire de la musique en 1988 dans la catégorie «Album de la communauté francophone». Après une pause de quelques années, le chanteur guinéen revient sur le devant de la scène en 2001 avec l'album Tamala - Le Voyageur. En 2012, il sort son dernier album La Guinéenne.Mory Kanté aura tout de même clôturé sa carrière sur une récompense, celle du Grand Prix des musiques du monde décernée par la Sacem en 2017.

«Un parcours exceptionnel»

Les hommages ne se sont pas faits attendre dès l'annonce de la mort de ce géant de la musique africaine. Dans le milieu politique, sur Twitter, le président guinéen Alpha Condé a salué «un parcours exceptionnel» et «exemplaire» de Mory Kanté. Cekou Dalein Diallo, chef de l'Union des forces démocratiques et ancien premier ministre guinéen (2004-2006) a publié sur son compte Facebook: «Une légende s'en est allée se rend derrière elle toute une nation orpheline. L'héritage musical que nous lègue Mory Kanté constitue un patrimoine culturel dont tous les guinéens sont fiers. (...) J'adresse mes condoléances les plus émues à la famille et au peuple de Guinée ».Autre hommage émouvant, celui de son ancien partenaire du Super Rail Band de Bamako, Salif Keita, pour qui Mory Kanté était «la famille». «C'est une perte énorme. Repose en paix mon frère » , une page de l'artiste malien sur Facebook le vendredi 22 mai. 



Le Franc CFA et ses consequences aujourd'hui

Un journal économique allemand accuse la France de piller chaque année 440 milliards d'euros aux africains à travers le Franc CFA.

"Le gouvernement français recueille auprès de ses anciennes colonies chaque année 440 milliards d'euros de taxes. La France repose sur les recettes venant d'Afrique, pour ne pas sombrer dans l'insignifiance économique, prévient l'ancien président Jacques Chirac.

Dans les années 1950 et 60, bien que le gouvernement de Paris a accepté les déclarations d'indépendance formelles, elle a appelé les pays africains à signer un soi-disant «pacte pour la poursuite de la colonisation". Ils y ont convenu d'introduire la monnaie coloniale française FCFA ( «Franc pour les colonies françaises en Afrique"), maintenir les écoles françaises et système militaire, et d'établir le français comme langue officielle.

Le Franc CFA est la dénomination de la monnaie commune de 14 pays africains membres de la zone Franc. Cette monnaie qui constitue un frein à l’émergence de ces pays a été créée en 1945, date où la France a ratifié les accords de Bretton Woods et procédé à la mise en oeuvre de sa première déclaration de parité au fonds monétaires international (FMI). Cela s’appelait à l’époque «Franc des Colonies Françaises d’Afrique».

En vertu de cette loi, 14 pays africains sont encore obligés de stocker environ 85 pour cent de leurs réserves en devises à la Banque de France à Paris. Ils sont sous le contrôle direct du Trésor français. Les pays concernés n'ont pas accès à cette partie de leurs réserves. Les 15 pour cent des réserves ne suffisant pas à leurs besoins, ils doivent emprunter des fonds supplémentaires du Trésor français au prix du marché. Depuis 1961, Paris contrôle toutes les réserves en devises étrangères du Bénin, du Burkina Faso, la Guinée-Bissau, Côte-d'Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo, Guinée équatoriale et le Gabon.

En outre, ces pays doivent chaque année transférer leur «dette coloniale» pour l'infrastructure construite en France à Paris comme la Silicon Afrique 3 a rapporté en détail. La France prend environ 440 milliards d'euros par an. Le gouvernement à Paris dispose également d'un droit de premier refus sur toutes les ressources naturelles nouvellement découvertes dans les pays africains. Enfin, les entreprises françaises doivent avoir la priorité dans l'attribution des contrats dans les ex-colonies. En conséquence, il y a le plus d'actifs dans les domaines de l'approvisionnement, de la finance, le transport, l'énergie et l'agriculture dans les mains des sociétés françaises.

A lire sur:

https://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2015/03/15/frankreich-kann-seinen-status-nur-mit-ausbeutung-der-ehemaligen-kolonien-halten/

E-BUSINESS: être productive et le rester!

Vous êtes entrepreneure et vous êtes à la tête de votre propre business en ligne? Ça tombe bien. Car dans cet article, ESIMBI Magazine vous dévoile une des clés qui permettra à votre entreprise d'EXPLOSER en terme de chiffre d'affaire. Ce secret: c'est la PRODUCTIVITÉ.

Sans plus tarder, les conseils de la rédaction pour ÊTRE et surtout pour RESTER une femme d'affaire productive.

TIME IS MONEY

LE TEMPS C'EST DE L'ARGENT. Une expression qui s'avère être d'autant plus juste lorsque l'on se lance dans l'univers de l'entrepreneuriat. Ce temps? Apprenez à l’optimiser. C'est une des bases d'une entreprise qui cartonne. Pour cela, vous devrez impérativement vous réservez des "créneaux de travail en INTENSIF". Durant ces créneaux (d'une à une heure et demie) soyez totalement FOCUS sur votre business. Et pour ne surtout pas être distraite, éloignez- vous de toutes vos sources distractions habituels (réseaux sociaux, téléphone, email). Le mot d'ordre durant ces sessions sera; vous l'aurez donc compris:"Mon business et rien d'autre".

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PRIORITY OR NOT A PRIORITY?

Si vous n'avez jamais entendu parler de la Matrice d'Eisenhower vous êtes au BON endroit. Cette matrice qui se présente sous forme de tableau va non seulement vous apprendre à faire la distinction entre "tâches importantes" et "tâches futiles", mais elle sera un outil plus qu'indispensable à la réussite et à la pérennité de votre entreprise. Si vous êtes seule au sein de votre business, toutes les tâches devront bien évidemment être traiter par vous-même.

AUTOMATISATION

Le TUNNEL DE VENTE AUTOMATIQUE. Ça vous parle? C'est un système qui facilitera la vente de vos produits et services sans que vous n'ayez plus à lever le petit doigt! Comment est-ce possible? Tous simplement grâce à des étapes que vous allez créer et mettre en place en amont et qui vous permettrons de transformer un simple"prospect" en un véritable client pour votre entreprise.

Se jurer FIDÉLITÉ!

Dernière astuce: La fidélisation client. L'avantage de cette technique? Booster votre rentabilité et donc la productivité de votre entreprise à moindre coût. Car un client fidèle est un client satisfait et un client qui vous fait confiance sera plus apte à dépenser beaucoup plus chez VOUS.

Vous avez désormais toutes les clés en main pour faire de votre business une entreprise à succès.

Binta Doucoure

Rihanna accusée d’appropriation culturelle

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Rihanna est critiqué pour ne pas avoir parlé des origines de la coiffure qu’elle porte sur sa dernière couverture de magazine. Celle ci n’est pas passé inaperçue auprès du public malgache. Une confusion sur l’origine de cette coupe a fait naître une polémique centrée sur l’appropriation culturelle.

La chanteuse arborait ainsi le traditionnel randrana “Betsimisaraka”, une coiffure propre aux femmes Betsimisaraka à Madagascar et qui fait leur fierté.

La chanteuse est connue pour ses changements de coiffures afro qui ont toujours créé des tendances.

Qu’en pensez-vous? La célèbre chanteuse aurait elle du spécifié l’origine de l’inspiration pour ce Photoshoot?